samedi 28 septembre 2013

Et si on parlait d'énergie sur l'Aubrac et en Lozère

A l'heure ou dans un article "Tempête sur un "Truc" bien désert, mais dans le vent", à la rubrique Opinions du dernier Lozère Nouvelle, on raconte n'importe quoi, sauf l'argument des retombées fiscales.  Dans cette affaire du Truc de l'Homme, le Truc est moins un désert, que le discours des pro-éoliens, qui finalement n'est que du vent.

Mais soyons sérieux, quand on parle d'énergie il faut être informés, et avoir du recul par rapport aux discours dominants.
Nous vous mettons en lien une excellente page rédigée par Michel Gay, qui nous explique le coté illusoire de la filière hydrogène.
Nous vous informons aussi, que récemment des chercheurs franco-allemands sont pas loin de proposer des capteurs photovoltaïques avec un rendement de près de 50%. Dans ce domaine la technique évolue, mais dans la réalité économique, les chinois inondent le marché avec des produits pour l'instant de moyenne qualité, et la filière allemande du photovoltaïque est en panne.

Quand à l'éolien la technique évolue peu, sauf la taille et la puissance des équipements, le rendement est toujours de l'ordre de 20%, la production pas toujours là quand on en a besoin, des coûts de rachat qui nous endettent et qui dérégulent les marchés, à terme des risques de black out, et bien d'autres encore. Mais vous avez un maire qui se dit honoraire et qui trouve que les éoliennes, ces demoiselles ont du charme, et qui va chercher les cathédrales, la tour Eiffel, le viaduc de Millau, le téléphone portable, pour justifier le bien fondé de cette filière ; et pourquoi pas ne pas aller chercher le pape François pour soutenir ces pauvres financiers qui investissent des territoires naturels au mépris d'un patrimoine commun et de la population locale??????

On ne peut pas dire que dans 20 à 30 ans le progrès éolien sera parfaitement intégré sur l'Aubrac., pour finalement des retombées énergétiques et économiques très modestes


Il y a encore en Lozère des esprits qui ne sont pas chagrins, qui pensent correctement que la modernité et l'évolution de notre économie ne peut pas se faire n'importe comment, et que la gestion d'un territoire ne se brade pas contre un plat de lentilles.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire