dimanche 31 décembre 2017

Meilleurs Voeux aux lozériens et au Haut Gévaudan

La Lozère est un territoire exceptionnel par ses paysages naturels très diversifiés ; c'est encore ce que montre pour  la haute Lozère, le récent ouvrage de l'ALEPE : "Haut-Gévaudan, sa vraie nature".
Nos grands élus avec leurs confortables indemnités devraient pouvoir le commander, nous, nous l'avons  commandé comme cadeau de Noël, sur nos propres deniers..

Pourtant nos élus en aurait grand besoin d'avoir un minimum de culture sur le paysage, quand on constate que notre Vice Présidente régionale, chargée de la transition écologique, face à l'annulation du schéma régional éolien, affiche sereinement "çà ne change rien" ; mais il est vrai que nos élus régionaux avait validé que toute les communes du Languedoc Roussillon, moins une, étaient déclarées en zone favorable à l'éolien industriel. C'est d'une nullité consternante ; et maintenant par exemple le préfet de l'Aude doit monter au créneau pour refuser les projets dans la zone tampon  aux abords du Canal du Midi inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO, et ce pour "atteinte à la valeur universelle du bien".

Nous en Lozère nous essayons d'alerter nos élus, et les services sur cette problématique du paysage depuis de nombreuses années. Nous ne sommes pas les seuls, et en France des voix s'élèvent pour qu'il y ait un vrai débat et une vraie réflexion démocratique face à cette pression intolérable de l'éolien industriel dans nos espaces ruraux.

Mais le débat sera difficile, face à un discours dominant qui veut nous faire croire que le paysage c'est subjectif, que le combat du siècle c'est la lutte contre le réchauffement climatique, et que bien sûr l'éolien industriel est la solution. Pourtant il suffit de réfléchir un peu : nos médias vont dans le sens du vent, derrière il y a des enjeux économiques, publicitaires, politiques, tous les projets en Lozère ne sont justifiés que par des motifs de pognon,  dès qu'il y a une catastrophe naturelle c'est le réchauffement, çà été le cas des récents cyclones, çà été le cas pour les grands incendies de Californie, etc, etc.....,

Alors en 2018, ne soyons pas crédules, informons nous, et ne laissons pas nos élus et le préfet faire n'importe quoi.

Et surtout Meilleurs Voeux à tous pour 2018 , et longue vie à nos paysages du Haut Gévaudan


samedi 23 décembre 2017

Bonnes nouvelles, mais en Lozère méfions nous de l'attitude de certains élus

Quelques bonnes nouvelles en cette fin d'année 2017, même si le président Macron dans sa communication sur son "make our planet great again" affiche sa volonté d'accélérer le développement des énergies renouvelables, dont en particulier l'éolien industriel.

1 : Tout d'abord le tribunal correctionnel d' Arras a condamné très récemment un élu à 50.000€ pour prise illégale d'intérêt. Même si cet élu fera appel, cet affichage par le tribunal correctionnel est significatif de la volonté des juges de faire respecter la loi.
En Lozère nos élus doivent prendre conscience que l'on ne joue plus avec la prise illégale d'intérêt.

2 : Ensuite, par son arrêt du 18 décembre 2017 le Conseil d'Etat confirme l'annulation définitive du schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE) et du Schéma Régional Eolien (SRE) de la région Lorraine et il condamne l'ancienne ministre de l'Environnement Ségolène Royal. En fait le Conseil d'Etat confirme l'annulation pour absence d'évaluation environnementale, le même motif d'annulation utilisé par la Cour Administrative d'Appel de Marseille pour le schéma du Languedoc Roussillon.  Ce qui vent dire que l'annulation du SCRAE et du SRE du Languedoc Roussillon ne peut plus être contestée devant le Conseil d'Etat et que donc cette annulation est définitive.

Malgré cette annulation il nous faudra quand même continuer à être vigilants en Lozère, car cette annulation n'avait pas l'air d'inquiéter notre Vice Présidente en charge de la transition écologique de la Région, car pour elle "çà ne change rien" ; c'est dire le niveau intellectuel, juridique, politique de certains élus . Un schéma régional de planification stratégique annulé par les plus hautes instances juridiques pour absence totale de prise en compte de l'Environnement, et bien circulez il n'y a rien à voir, certains élus continuent à agir comme par le passé.

Avec de tels élus il ne faut pas s'étonner des attitudes des responsables polonais : la justice gêne en faisant son travail, et bien on modifie les textes législatifs et constitutionnels. Heureusement il y a encore l'Europe comme garde-fou.

En France on n'en est pas encore là, mais méfiance, pour faciliter la spéculation verte il faut détricoter les textes considérés trop contraignants, ou trop protecteur de notre patrimoine commun , un groupe de travail a d'ailleurs été institué pour encore faire des propositions de "simplification" ; et comme par hasard alors que nos règles d'encadrement industriel datent de plus de 50 ans sans soulever de polémiques particulières, le lobby éolien a réussi en quelques années à faire accepter un principe très contestable de détricotage de nos textes qui jusqu'à ce jour ont réussi à concilier intérêt privé et intérêt public. Cherchez l'incohérence !!!!!!!!!!

Face à cette incohérence, il nous faut renforcer nos arguments pour contrer les atteintes à nos exceptionnels espaces de la haute Lozère. Nous vous engageons à cette fin à lire le nouvel ouvrage de l'ALEPE "Haut Gévaudan - Sa vraie Nature"
 
 Un très beau cadeau pour les fêtes de fin d'année ; il apporte des éléments naturalistes pour la compréhension de nos paysages, il nous reste à développer les éléments culturels, historiques, économiques, architecturaux qui les ont structurés, comme par exemple pour nos paysages de la Terre de Peyre


Et Bonnes Fêtes de fin d'année à tous

dimanche 17 décembre 2017

L'écologie aux dernières nouvelles, une affaire de pognon

Alors qu'en France, nous continuons à avoir un budget 2018 en déficit, ce qui veut dire que nous aggravons encore notre dette, et bien nous continuons aussi à aggraver nos finances avec les choix énergétiques que veut promouvoir le gouvernement.

Et oui, notre ministre de l'écologie déclare presque une dizaine de véhicules motorisés, dont certains à des coûts que de très nombreux français ne peuvent se permettre, mais il est pour que les français se serre bientôt la ceinture, car bientôt nos factures énergétiques vont exploser, comme l'explique un article récent de l'IREP.

Encore une affaire de pognon, comme l'explique Nathalie MP dans un article de Contrepoints.

Et pour conforter ces analyses, nous proposons à votre lecture ci-dessous en copie, cet entretien de Jean Louis Butré paru en première page de la dernière édition internet du titre Valeurs Actuelles.
 .

[ENTRETIEN] Jean-Louis Butré : “Éoliennes, le suicide d’EDF”

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/ Mercredi 13 décembre 2017 à 12:24 3
La
France compte aujourd’hui sept mille éoliennes. Et
          vingt mille autres sont programmées pour les cinq prochaines
          années. Photo © LODI Franck/SIPA
La France compte aujourd’hui sept mille éoliennes. Et vingt mille autres sont programmées pour les cinq prochaines années. Photo © LODI Franck/SIPA

Entretien. Avec le “One planet summit”, la France n’a parlé que de transition écologique et d’énergies renouvelables. Jean-Louis Butré, Président de la Fédération Environnement Durable (FDE), qui regroupe plus de mille associations confrontées à l’éolien, revient sur la réalité concrète de cette source d’énergie. Et promet un avenir compliqué à EDF, qui s’engage chaque jour plus avant dans cette impasse technologique et financière.

Valeurs actuelles. Comment définiriez-vous la situation actuelle, en France, sur le front de l’éolien ?

 Jean-Louis Butré. Aujourd’hui en France 7000 éoliennes terrestres sont en fonctionnement. Selon les dernières informations données par le Ministre de l’Environnement Nicolas Hulot, 20000 sont à venir à l’horizon 2023. Ces  machines, qui peuvent atteindre désormais 230 mètres de haut et être implantées à 500 m d’une habitation,  sont  composées  d’un socle de béton armé de 1500 tonnes, d’un mât en acier ou en béton de plus de 100 mètres et d’une nacelle contenant le générateur d’électricité entraîné par une hélice tripale. Chaque pale peut atteindre 60 mètres.  La nacelle pèse plus de 70 tonnes. Le coût complet de sa construction est de l’ordre de 3 millions d’euros. Voilà pour l’objet en lui-même.
Ce qu’il faut noter ensuite, c’est qu’il  n’y pas d’industrie française de fabrication d’éoliennes terrestres. Elles sont toutes  importées, principalement d’Allemagne et du Danemark, pour un montant total de 21 milliards d’euros.
Enfin, malgré leur gigantisme, toutes ces éoliennes, du fait de leur productivité annuelle dérisoire (environ 23%) ne fabriquent aujourd’hui qu’une quantité d’électricité minime, correspondant à 4%  du total  de l’électricité de la France.

Qu’en est-il des recours parfois déposés contre les mairies ?

La FED estime  que plus de 30%  des parcs éoliens en fonctionnement ont été construits ou vont l’être sur terrains appartenant à des élus locaux. S’il est prouvé que ces élus ont pris part au processus décisionnel, ces pratiques correspondent à des prises illégales d’intérêts  qui ont  été dénoncées dès  2015 par les rapports du  Service Central de Prévention de la Corruption. Des condamnations ont été prononcées dont la perte des droits civiques pour un maire. Des  procès sont en cours. Dans le cadre de la construction des 2000 nouveaux parcs éoliens programmés pour 2023 par la “Transition Énergétique”, ce phénomène d’une ampleur inégalée pourrait conduire à la corruption de près  de mille communes rurales par les éoliennes. Une situation qui jetterait le discrédit sur l’ensemble de la classe politique.

L’éolien offshore est-il plus intéressant ?

En France, Il ne s’agit pas d’éoliennes offshores mais d’éoliennes terrestres  dites “les pieds dans l’eau” qui n’ont rien à voir avec celles implantées en pleine Mer du nord, balayées par des vents forts et constants où la productivité des éoliennes peut atteindre 43%. Six chantiers éoliens français, (1200 machines), sont programmés au raz  des côtes de la Manche et sur la façade atlantique : Le Tréport/Dieppe, Fécamp, Arromanches/Courseulles, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire/La Baule, les îles d’Yeu et Noirmoutier. EDF sera obligée par l’Etat d’acheter cette  électricité offshore à plus de 22 centimes d’euro le kWh  alors que sur le prix de l’électricité se négocie en dessous de 3 centimes d’euro le kWh. C’est soit 7 fois moins ! Cette  dissimulation de  la réalité du coût de l’éolien en mer  est porteuse de conséquences sociales très graves : qu’adviendra-t-il des huit millions de ménages les plus défavorisés, quand leur facture d’électricité aura doublée et  qu’ils ne pourront plus la payer ?
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Le coût de l’éolien offshore – six projets sont prévus – sera plus important encore que celui de l’éolien terrestre. Photo © SEBASTIEN SALOM GOMIS/SIPA

Les entreprises françaises sont-elles au moins impliquées dans ces projets ?

C’est le credo officiel. Après plus d’une décennie passée à essayer d’imposer ce programme terrestre et offshore, l’argumentaire des gouvernements successifs relayés par l’Agence de maitrise de l’énergie (Ademe),  a été  basé sur le développement d’une filière industrielle française de fabrication d’éoliennes et sur la création de dizaines de milliers d’emplois. On en est très loin : les deux sociétés qui devaient relever ce défi, Alstom et Areva, ont fait  défection. Alstom, pourtant un des fleurons de l’industrie française, a été vendu à l’américain General Electric, et Areva a sombré  corps et biens dans l’éolien maritime. Après avoir programmé le massacre de la France par 20.000 éoliennes terrestres géantes importées de France et du Danemark, nos dirigeants ont donc désormais décidé de saccager aussi un littoral jusqu’ici préservé, au mépris de l’économie locale et de la protection indispensable de l’océan.

De manière générale, comment expliquez-vous le succès de ce qui s’apparente pourtant assez fortement à une impasse électrique, écologique et financière ?

L’éolien n’est ni une affaire  d’électricité, ni d’environnement ni de sauvetage de la planète. C’est un “big business” ou des  multinationales, des banques, des affairistes  et même certains escrocs font des fortunes gigantesques. Ils pillent les consommateurs à qui ils font croire qu’ils leur vendent une électricité  verte, vertueuse et  gratuite qui va sauver le monde. Cette   électricité éolienne est dispersée sur le territoire, ce qui entraine la construction d’un nouveau réseau de collecte et de distribution d’électricité, des milliers de kilomètres de lignes électriques, des milliers de pylônes et de transformateurs. En outre, comme il s’agit d’une électricité intermittente, en l’absence de vent ce sont  des centrales thermiques qui prennent le relais et émettent des gaz à effet de serre.

Comment cette gigantesque machine s’est-elle mise en place ?

C’est Yves Cochet, ancien ministre de  l’Environnement du gouvernement Jospin, qu’on surnommait “le barde délirant de l’éolien”, qui a engagé la France dans cette gabegie.
  Il était le “chef” du groupe des  Verts à l’Assemblée nationale et avait publié en 2005 « Pétrole apocalypse », un livre  dont toutes les prévisions se sont révélées fausses.  Il  a inventé le  système de tarif de rachat de l’électricité éolienne, par le groupe EDF à un prix garanti, anormalement élevé, obligatoire et prioritaire sur 15 ans. Pour combler le  gouffre financier  ainsi  créé les consommateurs s’acquittent d’une taxe, la CSPE, qui atteint aujourd'hui 23% du montant de leur facture. C’est grâce à ce système de subventions cachées que des fortunes individuelles gigantesques se sont faites. Pour ne citer que les plus  célèbres : EnR, la filiale d’EDF chargée du développement des énergies renouvelables, c’est-à-dire principalement de l’éolien, a été rachetée à Pâris Moratoglou. Cet homme d’affaires avisé, père du très médiatique Patrick, (coach de Serena Willams) a convaincu, voilà quinze ans, EDF d’entrer dans le capital de sa société, SIIF, rebaptisée EDF Énergies nouvelles. Prix du « cadeau » : 800 millions d’euros. En 2007, Jean-Michel Germa, frère jumeaux de l’ancien Directeur Général de WWF, a  revendu la moitié de sa société « La compagnie du vent » à GDF-Suez qui l’avait valorisée à 753 millions d’euros. Là aussi, un joli jackpot.  
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Centrales nucléaires. La communication d’EDF, fortement tournée vers les renouvelables, fragilise considérablement son cœur de métier. Photo © M.ASTAR/SIPA

Présent au dernier Congrès des climato-réalistes, vous avez notamment affirmé : “l’évolution d’EDF donne le frisson”. Qu’entendiez-vous par là ?

Ce sont des chiffres connus de tous mais il est important de les rappeler. En 2016, EDF, premier producteur mondial d’électricité employait  155000 salariés dans le monde dont 129000 en France. Sa situation économique est alors  fortement dégradée : des fonds propres inférieurs à 20 milliards d’euros, une action en forte baisse (- 66 % depuis 2014), un endettement qui s'est envolé (40 milliards, soit plus de la moitié de son chiffre d’affaire), des retraites non provisionnées évaluées à plus de 60 milliards d’euros, une fusion périlleuse en cours avec Areva qui totalise de son côté 4,8 milliards de pertes. Ces difficultés se sont traduites par la sortie d’EDF du CAC 40 fin 2015, la démission de son directeur financier début 2016, l’abaissement de la note du groupe par l’agence Standard & Poor’s et son déclassement par l’agence Moody’s. Un déclin confirmé début 2017 par  l’annonce de plusieurs milliers de suppressions de postes à venir. C’est  un scénario de faillite programmée.

Vous dénoncez une stratégie de communication “médiatiquement suicidaire” ?

Ces événements posent la question du bien-fondé de la stratégie du groupe et de la responsabilité des Energies Renouvelables (EnR) dans son déclin. Les Energie renouvelables solaire et éolien (hors hydraulique) ne représentent que 2% de la production d’électricité du groupe : c’est une infime partie ! La fameuse filiale EDF  Energie Nouvelles  n’emploie que 3000 collaborateurs dans le monde  et seulement 1400 en France, soit 1,1 %  de l’effectif national. En revanche, la stratégie agressive de communication de cette filiale, appuyée par l'Ademe et le Ministère de l’environnement, conduit à faire croire aux décideurs politiques et aux citoyens que l’avenir d'EDF et de ses salariés est  basé sur les énergies renouvelables. Celles-ci, parées de toutes les vertus écologiques, ont pratiquement occulté les autres. L’annonce récente du président d’EDF d’investir 25 milliards d’euros dans le solaire fait partie de de plan de communication destiné à masquer les difficultés financières gigantesques de cette entreprise.
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Discours de clôture d’Emmanuel Macron au One planet summit. Un enthousiasme déconnecté des réalités.  
Photo © Thibault Camus/AP/SIPA

Vous dites que des scenarii de démantèlements sont actuellement en cours d’élaboration à Bercy – c’est du roman d’anticipation ?

EDF a un énorme besoin d’argent, notamment pour assurer l’avenir de son parc nucléaire dont la sécurité inquiète beaucoup de spécialistes. Pour trouver ces sommes, plusieurs  scénarii  sont en cours d’étude à Bercy. Certains datent même probablement de l’époque ou Emmanuel Macron était ministre de l’économie. Des projets envisagent ainsi la  séparation du groupe en  plusieurs entités dont certaines seraient cédées à des repreneurs pouvant être des groupes étrangers qui entreraient progressivement dans le capital de ces nouvelles entités. Pour sauver EDF  de l’asphyxie financière, le découpage  entre activités nucléaires et activités non nucléaires est une des pistes  possibles. Selon certaines sources, des groupes financiers internationaux ont flairé l’hallali et travailleraient sur ces hypothèses de démantèlement et de rachat total ou partiel.
Il s’agirait en réalité d’une sorte de mécano de dépeçage progressif  d’EDF comme l’ont connu de nombreuses filières industrielles de notre pays avec perte de contrôle de l’Etat français au profit de multinationales concurrentes.

Ne craignez-vous que, par une sorte de dernière ironie, on mette alors la faillite de l’entreprise sur le compte de sa “stratégie du tout-nucléaire” ?

Il est certain que le nucléaire sera toujours le coupable idéal. Depuis des années, une campagne médiatique gigantesque détruit systématiquement l’image de la filière nucléaire française. Résultat : selon certains sondages 77% % des français sont aujourd’hui antinucléaires alors que c’est cette filière qui fournit plus de 75% de l’électricité des ménages. On peut s’interroger sur les mécanismes à l’œuvre dans  cette campagne de dénigrement et plus particulièrement les motivations de certaines ONG.

Vous pointez notamment du doigt le double jeu de Greenpeace…

Un rapport de de Thibault Kerlirzin, de l’Ecole de Guerre Economique,  explique que  Greenpeace  possède une branche business, Greenpeace Energy, dont la filiale Planet Energy investit dans les centrales électriques “propres” et a déjà construit dix parcs éoliens. En Allemagne comme à l’étranger, Planet Energy a plusieurs partenaires dont Vestas Wind Systems, le plus grand fabricant mondial d’éoliennes. Greenpeace Pays-Bas est aussi  actionnaire de longue date de la Triodos Bank, dont le fonds dédié au développement durable a Vestas pour premier investissement. Sven Teske, cofondateur de Greenpeace Energy, a été en 2012 le directeur de projet et principal auteur d’un rapport coécrit qui portait sur la “révolution énergétique”, coécrit avec le Global Wind Energy Council (GWEC), la “voix de l’industrie de l’énergie éolienne mondiale”, et l’European Renewable Energy Council (EREC), organisation parapluie de l’industrie des énergies renouvelables. Pour aller au but je poserais deux questions : Greenpeace est-elle une ONG uniquement au service de l’écologie  ou le cheval de Troie de multinationales qui rôdent autour d’un démantèlement  d’EDF ? Quel est le rôle de la  filiale Enr qui, par sa publicité et son action sur le terrain, détruit médiatiquement la filière nucléaire  de sa maison mère EDF ?

Propos recueillis par Mickaël Fonton

 et bonne lecture

lundi 11 décembre 2017

Qui croire aujourd'hui ? En Lozère cette question se pose.

Après cette semaine de grande émotion, avec la saturation des expressions sur Jean d'Ormesson, et Johnny Holliday, avec lesquelles nous sommes en phase,  il nous faut revenir les pieds sur terre, et se poser les bonnes questions.

Et bien allons y :

Quand on parle d'énergie, il est plus fait usage de l'émotion et de la peur du lendemain, et d'un discours formaté que de réflexions sérieuses éclairant l'avenir.
Et les exemples ne manquent pas :
Ne revenons pas sur les discours des politiques "verts" qui risquent de nous entrainer dans le mur, sans prospectives sérieuses ; il nous suffit d'analyser la loi de transition énergétique, qui après même pas 2 années est remise en cause pour absence de vérification élémentaire, qu'aurait pu faire un gamin de 6ème ( voir l'impossibilité  de fermer actuellement nos centrales nucléaires au vu des problématiques de production du mix énergétique).

Mais lisons la presse :

Pour ceux qui lisent l'anglais, cet article du SundayTimes fait part de la démolition de ce parc éolien de 1991 en Ecosse, et il ne sera pas reconstruit à cause des atteintes au paysage ; nous, en France on peut pourrir le sud du Massif Central, et surtout on veut modifier la loi pour permettre encore plus facilement, et peut être sans autorisation la reconstruction en plus grand des sites éoliens existants.

On nous fait peur du nucléaire, et oui, d'abord on a essayé de nous faire peur avec le réchauffement climatique, mais comme il y a de la contestation scientifique dans l'air, on parle aujourd'hui plutôt du dérèglement climatique, et puis pour en mettre une couche il nous faut maintenant remplacer le nucléaire, car le nucléaire fait peur depuis Fukushima. Et bien lisez l'article du Mont Champot, sans être pro-nucléaire, il faut savoir se renseigner avant de dire n'importe quoi.

Alors que l'on a du mal à apprendre à lire aux enfants, il faut les formater aux énergies renouvelables ; ça c'est aller de l'avant, alors que les adultes ne sont déja pas capables d'avoir un point de vue clair sur ce sujet qui est très complexe.

Alors que l'on a un vent très moyen et même globalement faible  en Lozère comme le montre un extrait d'un document de préparation en 2010 du schéma éolien, mais pour influencer les lozériens, on transforme en 2012 ce document tout en vert pour faire croire qu'il y a du vent ;  dans le cadre d'une présentation dans les locaux du département, le conseiller départemental maire actuel de Mende nous avait traité de menteurs quand il était présenté ces documents ; où est la manipulation, nous ne faisions que présenter des documents de l'administration!!!!!!

Et nous pourrions  rajouter d'autres données attestant qu'actuellement on continue dans ce domaine à nous faire croire n'importe quoi. Comme par exemple cette désinformation qu'actuellement on peut stocker sans problèmes les énergies renouvelables aléatoires comme l'éolien et le solaire, par des batteries, des stations de relevage, des systèmes gyroscopiques, etc....encore du discours comme cette proposition avec les "smard grid" d'utiliser les réserves des batteries des voitures électriques comme outil de régulation - super - on fait croire que l'on pourra soutenir le réseau et quand on voudra utiliser la voiture électrique il n'y a plus de réserve de puissance - une vraie histoire de "shadocks".

Et nous avons une vice-présidente, qui quand la justice annule un schéma éolien pour absence de prise en compte de l'environnement dit "cela ne change rien" , c'est nous prendre pour des demeurés.

Et nous avons même un sénateur, qui parait-il est en marche, et qui nous avait fait croire que l'on peut mettre des éoliennes sur le Mont Lozère.

Dans nos espaces naturels de Lozère, où depuis des siècles les habitants ont les pieds sur terre,  ont l'habitude d'être réellement en marche, sachons maîtriser ce qui est de l'ordre du subjectif et de l'objectif, et continuons à être droits dans nos bottes, car nous avons besoin d'être bien chaussés pour faire face aux enjeux de notre territoire.


Nous avons su par le passé faire dialoguer l'intelligence de nos ingénieurs avec les logiques et les besoins de nos territoires, nous l'avons encore fait avec le pont de Millau, oeuvre magistrale de Sir Norman Foster.
Mais avec l'éolien industriel, nous sommes dans l'incohérence avec des affairistes qui ne font que répondre aux intérêts égoistes de certains propriétaires et incompréhensibles des décideurs locaux, sous couvert d'un faux vernis de sauveurs de la planète. Derrière il n'y a aucune vraie réflexion industrielle, économique, énergétique, hormis celle de répondre à un discours habilement élaboré par un lobby politico-écolo-industriel-financier , qui ne représente certes qu'un petit aspect de notre économie nationale, mais qui à terme sera un scandale, comme ceux que nous avons fréquemment connus en France.

Soyons Rock End Roll comme Johnny, impertinent comme Jean D'Ormesson, la vie n'est pas un long fleuve tranquille mais un espace de confrontation et de saines oppositions.


vendredi 8 décembre 2017

La Lozère solidaire avec l'Aveyron pour une politique cohérente d'aménagment

Dans notre avis à l'enquête publique sur le transformateur de Saint Victor, programmé pour permettre le mitage éolien du Sud du Massif Central, nous avons parlé des "idiots utiles" qui disent n'importe quoi, sans avoir la moindre culture en matière d'économie, d'énergie, d'environnement, et dans ces "idiots utiles" nous avons aussi des élus qui écrivent n'importe quoi, et surtout haro sur les associations ou collectifs qui s'expriment démocratiquement.

Nous avons néanmoins des élus qui s'expriment clairement contre ce projet comme un ancien vice-président du PNR Grands Causses, et de nombreuses personnes qui développent des avis défavorables argumentés.

Il suffit d'aller lire les contributions sur le site numérique de l'enquête publique du transformateur de Saint Victor , et parmi celles-ci nous avons remarqué l'avis très détaillé de l'association des Robins des Bois de la Margeride . Nous vous invitons à lire cet avis en lien, il est très clair sur nos enjeux locaux, et sur les incohérences des choix d'aménagement que veulent nous imposer les décideurs locaux et régionaux. Mais aussi sur les incohérences entre le discours "bizounours" de sauver la planète de certains et nos pratiques consuméristes, que d'ailleurs de nombreuses personnes ne peuvent même pas se payer.

 Tous ces projets sont une question de pognon pour certains, comme c'est exprimé dans l'article récent de Ludovic Grangeon sur le site d'Economie Matin.

Bonne lecture

 Pour mémoire cette photographie de la Chaze de Peyre est sur le chemin de Saint Jacques, un mauvais projet éolien y est toujours en instruction. On n'en parle plus dans la presse, on préfère rappeler le coup de peinture sur un transformateur de 2 m de haut, mais rien sur un projet d'éoliennes de 150m de haut qui défigureraient nos espaces ruraux de montagne.

Le lobby électrique afin d'endormir les habitants, est efficace pour faire passer cet article dans le Lozère Nouvelle de ce 7 décembre 2017, mais si l'on veut informer correctement les lecteurs, il faudrait aussi leur faire savoir que très récemment une cour administrative a récemment annuler les autorisations pour un projet éolien"électrique" à proximité du chemin de Saint Jacques au motif d'atteinte au patrimoine d'un itinéraire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Et à Peyre en Aubrac nombreux sont ceux qui connaissent cette inscription, c'est même  le moteur économique de la commune.

Cela ne nous empêche pas de reconnaître la qualité de l'oeuvre picturale de l'artiste ; dans nos petites communes c'est bienvenu, avec un peu de retard car cela se fait depuis le début des "Trente Glorieuses" en France.
Mais il n'est jamais trop tard.

Par contre pour l'éolien industriel, alors là nos élus ne sont pas en retard, bizarre, bizare!!!!

et ce rajout après 17h :
Nous avons mis en lien le site numérique de l'enquête, pour que vous puissiez lire les différentes contributions ; et bien depuis 17h elles ne sont plus consultables. Ainsi fonctionne notre démocratie, les avis sont publics mais ils ne sont plus consultables sauf sans doute pour le promoteur, qui lui aura encore le droit d'apporter des commentaires, qui en général comme nous le voyons en Lozère sont le plus souvent repris copie-collé dans les avis favorables des commissaires. Et tout ça pour un projet qui sera déclaré d'utilité publique, pour permettre l'évacuation de ces zones rurales de montagne, de la production de projets éoliens contestables, qui eux sont du pur privé très spéculatif.

mardi 5 décembre 2017

Encore 2 jours pour dire NON au transfo de St Victor

Dans notre message du 30 novembre nous vous avons fait part en fin de page de l'enquête publique pour le transformateur Sud Aveyron.

Nous avons transmis sur le site numérique de l'enquête, l'avis suivant ci-dessous :


" Messieurs les commissaires,



Comme dans toute enquête il y a des "idiots utiles" qui viennent raconter n'importe quoi, qui insultent les opposants, et qui motivent leurs avis favorables avec des termes qui ne sont que la reprise d'un discours général en France : il faut remplacer le nucléaire par l'éolien, il faut sauver la planète, il faut remplacer les filières à combustible fossile, etc.....

Je pense que vous aurez  de la  rigueur et la capacité d'avoir un recul indépendant sur un tel dossier.

Ne revenons pas sur le remplacement du nucléaire par les énergies renouvelables, la récente décision de Hulot et surtout les réelles motivations techniques non exprimées officiellement sont claires à ce sujet, ne revenons pas sur le sauvetage de la planète par ces énergies renouvelables car nous sommes dans l'utopie et le discours de la peur, quand au remplacement des énergies "fossiles" il faut certes commencer à s'en préoccuper, mais le chemin choisi de prioriser les éoliennes industrielles est un faux choix économique, énergétique, industriel, qui ne fonctionne que par une politique de course en avant aux subventions, et qui à terme coûtera très cher à notre pays déjà très endetté.

Ce préambule est nécessaire car un des objectifs de ce présent projet  de transformateur est d'évacuer la future production d'énergie renouvelable du sud du Massif Central, dont l’essentiel  se portera sur l’éolien industriel.

Or ce projet fait l'objet d'une opposition locale, qui vu la fermeture des premiers lieux d'enquête est significative de divers problèmes locaux (absence de concertation préalable, atteintes à des espaces naturels et agricoles,.pression négative de l'éolien en Aveyron..) que vous ne pouvez ignorer ; et la délocalisation des enquêtes est aussi significative d'un problème d'absence de  démocratie qui a produit un projet contestable, surdimensionné et donc non acceptable par la population locale.

Sans débattre des problématiques environnementales locales que soulève ce projet,  qui  vu la puissance et la taille des équipements aura des impacts négatifs obligatoirement notables et certains, il y a en amont des éléments que vous ne pouvez ignorer et qui ont participé à la proposition de ce projet.

Tout d'abord les politiques des énergies renouvelables sur l'Occitanie ont été définies dans les Schémas Régionaux du Climat, de l'Air et de l'Energie (SRCAE) avec comme annexe les Schémas Régionaux de l’Eolien (SRE) , or ces schémas du Languedoc Roussillon et de Midi Pyrénées ont été annulés par les tribunaux pour insuffisance de prise en compte des paysages, et pour absence d'évaluation environnementale. Ces schémas ont été élaborés à minima en matière de concertation, et avec un manque total de réflexion sérieuse sur les problématiques environnementales des sous territoires de l'Occitanie, constat confirmé par les juridictions administratives.

Ces schémas encore n'ont pas affiché de façon sous régionale la répartition des objectifs de production des énergies renouvelables, affichage qui a été fait par les Schémas Régionaux de Raccordement Electrique.  Or ces derniers schémas ont été élaborés en absence totale de concertation locale, concertation qui n'a été faite que plus tard par les nombreux rendez vous de RTE avec les collectivités locales comme par exemple en Lozère, pour expliquer la politique de RTE et les projets de renforcement des réseaux.



Le présent projet se justifie à partir de choix énergétiques et techniques qui résultent d'un travail en chambre, sans concertation publique et qui en particulier s'appuie sur des documents régionaux qui n'ont plus de valeur juridique, et qui sont contestables sur le fond comme le reconnait les juridictions administratives.

En tant que Lozérien, ce projet peut avoir des incidences négatives sur les exceptionnels territoires naturels du département, car en effet le renforcement de la capacité des réseaux dans la zone d’influence de ce transformateur, va accélérer la pression des promoteurs éoliens pour venir ériger des monstres mécaniques dans nos territoires ruraux de montagne.

En tant que professionnels vous ne pouvez ignorer le rapport sur l’éolien de l’Académie des Beaux Arts, et vous devriez y lire l’excellent texte de Claude Parent qui à lui seul justifie le refus du mitage éolien dans les espaces du Sud du Massif Central. Refus exprimé clairement par l’assemblée départementale de la Lozère et par le syndicat mixte de préfiguration du PNR Aubrac.

En tant que professionnels vous ne pouvez  valider une enquête dont le déroulement est contestable, et un projet dont les fondements sont eux aussi très contestables , et un projet qui va favoriser un mitage progressif industriel très négatif des espaces ruraux de montagne sensibles du sud du Massif Central, sans avoir préalablement vérifier ces incidences au titre des articles réglementaires de la loi Montagne.



En conséquence je ne peux qu'exprimer un avis très défavorable sur ce mauvais projet.



Avec mes salutations

Pour l’association Collectif Terre de Peyre

Le Président

Noel Ducret  "

 Cet avis vous pouvez le retrouvez sur le site numérique de l'enquête, en allant cliquer sur "consulter les contributions".

Mais comme toujours l'union fait la force, et si vous ne voulez pas voir nos espaces du Sud et de l'Ouest Lozère pourris par le mitage éolien, il vous faut faire part de votre avis défavorable à ce projet, qui n'a pour seul but que de permettre l'évacuation de la production des futures éoliennes du sud du Massif Central, pour le grand bonheur de certains banquiers, promoteurs et quelques propriétaires fonciers. En aucun cas nos espaces ruraux de montagne n'ont besoin de cet équipement, qui est sorti d'un chapeau depuis quelques années face à la pression du lobby éolien.
Ne transformons pas nos espaces en futur Levezou, pour produire une électricité fort chère soutenue par une taxe sur nos factures d'électricité, et vendue à perte par EDF sur les réseaux des agglomérations et l'Espagne
Vous avez jusqu'au 8 décembre pour  exprimer un avis défavorable à ce projet 

 La carte de la zone d'influence de ce projet de transformateur concerne bien le sud du Massif Central


lundi 4 décembre 2017

Un peu de lecture en Lozère pour ne pas mourir idiot

Tout d'abord si vous aimez l'humour et le bon sens  lisez le bulletin de Thierry Levant "La reine des neiges s'éclate". L'auteur a un site d'information intéressant "Lecolocritique".

Il fait aussi partie du groupe d'information du collectif des climato-réalistes, qui apportent des compléments d'information permettant de ne pas mourir idiot face au rouleau compresseur du discours dominant politique sur le climat , discours qui n'a rien de scientifique, mais qui cherche à alimenter les peurs, pour faire accepter des politiques qui sont loin d'être judicieuses, et qui devraient être adaptées aux réalités climatique, économique, énergétique, technique, environnementale.

A ce titre d'une politique jouant sur un catastrophisme erroné, nous vous invitons à lire l'article de "Contrepoint" sur la COP 23. En fait on prend l'argent aux pauvres par une taxe sur l'électricité, par des subventions sur le financement d'équipements énergétiques (production, stockage, réseaux,...), pour dans un circuit bancaire bien rodé permettre de faire fortune à certains.

Et nous vous rajoutons cet article de ce début décembre d'Economie Matin"

Et nous vous en rajoutons un autre de "Contrepoints" en cette période de grandes réunions qui font beaucoup parler les médias, mais ne résolvent en rien les problématiques actuelles mondiales COP 23, Obama et les Napoléons, future réunion Make our planet great again,...)

Et pendant ce temps en Lozère la seule marge de développement économique est liée à la capacité d'attraction touristique de nos sites naturels, de nos vastes paysages, de nos espaces ruraux de montagne ; et il faut sortir des affirmations comme quoi le mitage éolien est sans incidence sur le tourisme. Nous vous engageons à ce sujet  à lire l'étude réalisé par l'association des gites ruraux de l'Indre. Chez nous pour l'instant les professionnels du tourisme sont muets sur le sujet, alors que nous avons régulièrement des articles sur la politique de développement du tourisme par le département. Cherchez l'incohérence!!!!! On connait la chanson : Paroles oh paroles, paroles.......

En Lozère nous avons souvent des ciels bien plus lumineux que les réflexions de certains de nos décideurs. Et nos ciels étoilés encore peu pollués font aussi partie de notre patrimoine à préserver.

Et on ne pourra pas dire "on ne savait pas"

samedi 2 décembre 2017

Pas de repos contre l'éolien en Lozère

Dans ce blog nous soulevons quelquefois la discrétion des médias sur les luttes locales contre l'invasion de nos espaces ruraux en Languedoc par ces énormes machines éoliennes.

En Lozère, l'hebdo local publie quelquefois nos propositions d'articles, comme notre article sur l'annulation du schéma régional éolien dans le numéro du Lozère Nouvelle de ce 30 novembre.Nous en remercions le journal.

Nous en profitons pour vous informer que la Cour de Appel de Nantes vient de confirmer l'annulation du schéma régional éolien de Normandie.

Voila donc 15 schémas régionaux annulés, et on en parle peu dans les médias, on préfère faire le buzz avec les soit-disantes couleuvres qu'avalerait Nicolas Hulot, alors qu'à y bien réfléchir les choix faits récemment, le nucléaire, le glyphosate, etc.. ne sont pas si contestables que ça. Nous pourrions développer ces points, mais restons sur nos problématiques de Lozère, et de certains choix de nos élus en Région.

A ce sujet nous vous invitons à lire le 5ème volet des articles du site Reporterre sur l'éolien . On y parle de la problématique du paysage, et plusieurs fois de la région Languedoc. Alors essayer en fin d'article d'analyser le point de vue de Agnès Langevine  3ème vice-présidente en charge de la Transition écologique et énergétique, de la biodiversité, sur l'annulation du schéma éolien..

Pour elle c'est sans importance, cette décision "ne change rien" et cette annulation est le résultat d'une erreur d'interprétation d'une circulaire ministérielle. Et donc si on interprète bien cette position la Région peut continuer à vouloir laisser faire "tartiner" des éoliennes sur le territoire, d'ailleurs c'est confirmé par le projet REPOS.

Cela nous pose un problème de la cohérence d'une élue qui a des missions sur l'environnement, et qui face à un constat limpide et reconnu de non prise en compte de l'environnement dans un document stratégique, a une réponse du type "circuler il n'y a rien à voir" car nous, nous avons raison.

C'est un peu simpliste, face à un document qui est un non sens en matière de planification. Rendez vous compte toutes les communes moins une y sont déclarées en zone favorable à l'éolien industriel.
Madame Langevine ne doit pas connaître les documents de la Région Occitanie, par exemple sur le site Occitanie des sites inscrits UNESCO, il y est reconnu l'importance exceptionnelle en France de ces sites en région, et en particulier en Languedoc, et bien circuler "il n'y a rien à voir" les nombreuses communes concernées par ces sites sont en zone favorable à l'éolien, et ne parlons pas des autres territoires sensibles exceptionnels et non protégés du Languedoc, et ne parlons pas des zones littorales et de montagne, qui par des articles très clairs des lois du même nom devraient juridiquement faire l'objet d'un minimum de précaution.

Là ce n'est pas à Nicolas Hulot que l'on veut faire avaler des couleuvres, mais aux habitants du Languedoc à qui on veut faire croire n'importe quoi, mais comme à l'armée ils doivent sans doute être aux ordres, et ne pas contester les choix de nos illustres élus, comme le confirme leur projet " REPOS". C'est ce que l'on essayait de nous inculquer quant nous étions " sous les drapeaux". Vous n'avez plus rien à dire !!!! "REPOS".

Et bien NON, nous avons encore des choses à dire, et nous aimerions que notre vice présidente ait un peu plus de recul par rapport à cette annulation, qu'elle reconnaisse qu'il s'est fait n'importe quoi, et que la région à l'avenir ait une lecture un peu plus respectueuse de nos exceptionnels territoires.

Nous quand nous prenons des photos d'enfants, elles sont là pour sublimer nos paysages. Nous ne les utilisons pas pour inaugurer et rendre plus acceptable la filière éolienne (voir photo de l'article Reporterre)