mardi 30 janvier 2018

Ne soyons pas incohérents sur les projets éoliens industriels en Lozère



La semaine dernière, nous avons appris que le promoteur du projet éolien sur le secteur de Rambals au Monastier, présentait son projet au conseil municipal de Bourgs sur Colagne.

Etonnant ce projet, et incohérent,  dans un secteur sensible du département de la Lozère.

C’est pourquoi nous avons préparé ce courrier au maire de Bourg sur Colagne que nous proposons à votre lecture ci-dessous :

Le 29.01.2018
A
Monsieur le maire de Bourgs sur Colagne

Objet : projet éolien industriel sur le secteur de Rambals

Monsieur le maire,

La semaine dernière  un projet éolien sur le secteur du Monastier a été présenté au conseil municipal.
Comment un tel projet peut-il être envisageable dans nos espaces lozériens, dans un secteur  à la jointure du Parc Naturel Régional de l’Aubrac, et du site UNESCO des Causses et des Cévennes, sur le secteur le plus emblématique de l’A75 labellisé au niveau national au titre du paysage ?

Le PLU du Monastier dans son règlement permet l’implantation des équipements de production d’énergie électrique à partir d’énergies renouvelables sous conditions particulières ; mais à l’analyse du PLU autant le document est précis sur la réglementation d’une petite construction sans incidences, autant le document est muet sur la justification et sur la maîtrise des impacts de ces installations industrielles de très grande hauteur, alors que le règlement est plus que très clair sur les enjeux de protection et de préservation des espaces naturels N.

Si on se réfère au diagnostic du PLUI à l’étude à la communauté de communes, il est dit que le territoire est peu favorable au développement éolien, ce même diagnostic oubliant de rappeler que le schéma régional éolien exprime clairement que le secteur du Monastier correspondant aux rebords de l’Aubrac est considéré comme peu opportun au développement de l’éolien.
Ce même secteur est en limite de la zone tampon du site inscrit UNESCO, qui dans son rapport de présentation spécifie la nécessité de vérifier l’acceptabilité de l’éolien industriel par rapport aux enjeux de préservation des paysages culturels vivants du site UNESCO.

Ce secteur est d’autre part dans le périmètre du projet de PNR Aubrac, dont la commune a en 2017 validé les orientations de la charte, et acté l’adhésion au PNR. Or cette charte affiche le principe de l’exclusion de l’éolien industriel à l’intérieur du périmètre du PNR.
Vous devez sans doute savoir que les collectivités et les services de l’Etat doivent harmoniser leurs décisions  avec  les orientations d’une charte de PNR, au même titre que doit être respecté les textes relatifs à la protection des paysages, de la biodiversité, et ce d’autant plus que nous sommes en zone d’application de la loi Montagne comme le rappelle la Cour d’Appel de Marseille en annulant le permis éolien de la Villedieu..

Autant l’autorisation d’un tel projet contestable est de la compétence du préfet, autant un élu local  responsable ne peut accepter un tel projet dans le cadre de ses compétences au titre de l’urbanisme et d’un développement harmonieux du territoire.

Pour illustrer l’incohérence d’un tel projet, à une époque où beaucoup de personnes se disent « En Marche » , la Lozère par ses extraordinaires espaces est un pays de marcheurs, car elle a de nombreux chemins de grande randonnée emblématiques, et bien il faut actuellement se battre pour contrer des projets industriels inadaptés à nos espaces naturels à proximité du Tour de l’Aubrac, à proximité du chemin de Saint Jacques, à proximité du chemin de Stevenson, et chez vous à proximité du chemin Urbain V

En conclusion nous vous demandons qu’elle est la cohérence, et l’acceptabilité  de ce mauvais projet éolien pour Bourgs sur Colagne, pour la vallée de la Colagne, pour le site UNESCO, pour le PNR Aubrac, et pour la Lozère ?

Noel Ducret
Président de l’association Collectif Terre de Peyre


Nota :
A titre d’information sur les enjeux des grands paysages de ce secteur de la Lozère, nous vous indiquons les liens des documents panoramiques publiés sur le site internet du CDT de la Lozère (Lozère Tourisme), dont certains correspondent aux sites panoramiques localisés sur la cartographie que nous joignons à ce courrier «Entre Aubrac –vallée de la Colagne –site UNESCO Causses Cévennes »

Pour le Truc de saint Bonnet de Chirac
pour le Truc de Grèze

pour le Pic de Mus

Pour le Truc du midi

Regardez bien le panoramique depuis le Truc de Grèzes avec les impacts des éoliennes industrielles de Lou Paou I de 110m de haut, alors imaginez cette même vue avec les éoliennes autorisées de Lou Paou II de 150 m de haut, et celles en projet  de 180m de haut de Lachamp (Limouzette).

Il fut un temps où la DUP de l'A88 n'a pas été prise pour atteinte au site historique de Grèze ; mais aujourd'hui nos responsables ont la mémoire courte;

Imaginez les rebords de l’Aubrac avec les 6 éoliennes du Monastier (Rambals) de 150 de haut.

A terme le CDT (Lozère Tourisme), et nos grands élus pourront mettre à la poubelle leurs discours foireux sur nos extraordinaires espaces de Lozère encore non dégradés. C’est dire l’incohérence de nos responsables.

Ces montages du CDT (Lozère Tourisme) qui communiquent sur les hauts lieux de la Lozère, sont significatifs d'un manque de culture de nos responsables locaux, tant de nos hauts fonctionnaires que de nos élus, sur la problématique sur les enjeux entre patrimoines naturalistes et paysagers et potentiels de vie et de développement de nos espaces ruraux de montagne.

Et nous avons de quoi nous inquiéter, quand on voit dans la presse que nos élus ou responsables sont fiers de faire financer des actions culturelles, de formation, ... par ENEDIS, par RTE, par ERDF ...en sachant que ces acteurs font du marketing pour mieux faire passer à terme leurs projets ; ils subventionnent d'un coté la culture pour mieux nous "enfumer" sur certains projets qui sont une négation de notre culture., et de notre patrimoine commun. 

En ce qui concerne le projet éolien du Monastier, il est aussi complètement incohérent avec les préconisations de l'Atlas Régional des Paysages du Languedoc Roussillon ; vous pouvez aller lire celles ci sur l'unité  paysagère les Boraldes de l'Aubrac, qui sont cohérentes avec les vues panoramiques de hauts lieux du secteur sur le site du CDT.

Bonne lecture et à +

dimanche 21 janvier 2018

En Occitanie des discours sur le renouvelable bien "bis-CORNU"

Notre région Occitanie veut promouvoir une région à énergie positive en privilégiant les énergies renouvelables ; une belle formule comme savaient le faire les socialistes d'avant, en sachant que c'était peu réaliste. D'ailleurs il suffit de réfléchir un peu, si c'était réaliste depuis que l'on subventionne à fond perdu ces énergies (et ce de façon exorbitante depuis le gouvernement Jospin) cet objectif devrait déja être atteint.

En fait du discours creux, et comme çà ne marche pas on en rajoute un peu, en proposant comme priorité pour le parlement de la Montagne, des actions pour favoriser l'acceptabilité de ces énergies en zone de Montagne, en fait pour pouvoir discourir sur l'acceptabilité par la population de l'éolien industriel dans nos exceptionnels espaces ruraux de Montagne.

Il n'y a pas qu'en OCCITANIE que l'on nous prend pour des demeurés ; au niveau national aussi ; comme il y a une opposition soutenue en particulier contre les éoliennes industrielles terrestres, on propose encore de détricoter les textes actuels pour favoriser les projets au travers des propositions du groupe de travail LECORNU. (aller ouvrir le texte des  10 propositions en lien).

On continue à faire dans le déni, c'est presque du "bis-CORNU" : tout est fait dans ce groupe de travail pour favoriser des projets qu'une majorité d'habitants ne veulent pas. Nous sommes vraiment dans un discours dominant qui veut imposer ses vues (dans le discours sur la dynamique et l'intérêt de l'éolien, dans la simplification systématique de l'encadrement juridique,..) . L'intitulé parle de la libération des énergies renouvelables, comme ci-celles ci étaient brimées ; du n'importe quoi, il n'y a dans ce travail aucun recul analytique pour comprendre le rejet de ces énormes installations industrielles bruyantes, coûteuses, peu efficaces, très impactantes. Mais on a l'habitude, en France par exemple sur NDLandes, on a mis 50 ans pour prendre en compte la réalité locale (économique, technique, sociale, environnementale, juridique, etc...) avant de prendre conscience que l'on allait dans le mur.

Mais c'est normal, on ne parle jamais de la libération de la parole démocratique, mais on veut, comme on a essayé par le passé d'imposer Notre Dame des Landes, nous imposer ces projets éoliens, en trompant la population sur l'intérêt réel et la nécessité de ces projets contestables et à 95% contestés .

Heureusement les associations essayent de s'exprimer, comme au travers du texte en lien envoyé au ministère.

Mais ce ne sera pas évident de faire prendre en  compte ce discours des associations nationales, car une fois au pouvoir, nos féodaux politiques n'en n'ont que faire du bon sens, de la cohérence et d'une saine gestion des territoires. Et nos médias ne nous aident pas beaucoup pour progresser de façon pragmatique et intelligente ; non au lieu de soulever les vrais problèmes, d'animer un vrai débat, il est plus facile de faire dans le buzz.

Dans l'Aveyron, avec l'avis favorable très contestable des commissaires enquêteurs sur le tranfo de Saint Victot, nous risquons d'avoir du buzz.

Sur la Lozère, c'est moins évident, avec une faible population très rurale qui culturellement est très attentiste. Pourtant la pression éolienne continue. Sur le secteur du Monastier faisant maintenant partie de Bourgs sur Colagne, un projet éolien avance, pourtant il est implanté dans le PNR de l'Aubrac en voie d'approbation, et Bourgs sur Colagne a adhéré sans réserve, très récemment au projet de PNR et donc à sa charte qui affiche le principe d'exclusion de l'éolien industriel. C'est dire que le discours de LECORNU sur l'amélioration de la prise en compte de l'environnement, des paysages, du débat démocratique, c'est du discours creux comme nous avons depuis bientôt dix ans l'habitude de le rencontrer sur cette filière de l'éolien industriel.

Si les services de l'Etat faisaient correctement leur travail et assumaient leurs vraies missions sur l'environnement, si nos élus étaient des représentants compétents de nos territoires,  ils auraient du dissuader les promoteurs d'essayer de venir coloniser nos exceptionnels espaces naturels et paysagers de l'Aubrac  et de la Margeride.

C'est donc à nous de le faire  et donc de continuer à être vigilants


Pourtant les rebords de l'Aubrac, sur les hauteurs de Bourgs sur Colagne sont encore exceptionnels


mardi 16 janvier 2018

En Occitanie on peut mieux faire, et en Lozère aussi

Nous vous invitons à lire l'article de Midi Libre du 10 janvier 2018 sur le Parlement de la Montagne. L'article porte plus sur la méthodologie que sur le fond. Encore la forme, encore un exemple de technocratie qui veut imposer de façon virtuellement démocratique certaines orientations.

Nous avons déja vécu çà avec le schéma régional éolien ; une méthodologie de groupes de travail, de réunions, mais du canadry de la concertation pour finalement afficher que toutes les communes de la région (moins une en grande partie sous le lac du Salagou) étaient favorables à l'éolien industriel. Pour arriver finalement à l'annulation de ce schéma pour insuffisance d'évaluation environnementale par les cours administratives. Vous remarquerez qu'il a fallu un investissement fort des associations lozériennes pour obtenir cette annulation, avec bien entendu pas de réaction et pas de soutien des élus à notre combat face à un diktat du lobby éolien. C'est dire que face à cette absence sanctionnée de prise en compte de l'environnement  de nos territoires sensibles, nous ne pouvons pas faire confiance à nos élus pour une saine gestion des projets d'aménagement et de planification locale et régionale.

Mais revenons à ce parlement de la Montagne, il est curieux que sur les 5 priorités les plus urgentes soit retenu : "l'acceptabilité des énergies renouvelables en Montagne".
Notre démocratie française est bizarre, cet affichage atteste qu'il y a dans nos espaces ruraux de montagne, un refus de la prolifération en particulier de l'éolien industriel. Et bien au lieu de réfléchir sur le pourquoi de ce refus, au lieu de prendre en compte cette opposition partagée en zone de montage, nos responsables préfèrent nier l'existence du bien fondé de cette opposition, et nous prennent pour des naîfs, en proposant cette priorité sur "l'acceptabilité des énergies renouvelables en Montagne".
Les énergies renouvelables en zone de montagne ce n'est pas un problème d'acceptabilité, c'est un problème d'analyse des vrais  besoins, des impacts nombreux, un problème de vérification si il y a vraiment un intérêt énergétique et économique, un problème de respect des territoires au vu des enjeux environnementaux et des textes réglementaires en vigueur. Derrière cette priorité sur l'acceptabilité des énergies renouvelables, il y a là une forme insidieuse de vouloir conditionner la population à accepter ce qui n'est pas acceptable, sans qu'il y ait un vrai débat local sur le fond.

Franchement ce n'est vraiment pas le plus urgent comme priorité dans nos zones de montagne, d'autant plus qu'en conclusion de l'article les points vraiment prioritaires sont ceux qui sont reportés.

C'est d'autant moins acceptable que l'intérêt de l'éolien industriel n'est pas démontré, qu'il va nous coûter très cher au travers de la CSPE, et des coût faramineux de restructuration et de renforcement des réseaux ; lisez l'article du 16 janvier 2018 de Michel Gay sur le site "Contrepoints" , il est très clair sur les incohérences des choix nationaux, mais aussi de notre région Occitanie en matière de politique énergétique.

Notre région se voudrait championne en "positivant" sur l'énergie ; elle ferait mieux de positiver sur les vrais enjeux de nos zones de montagne. Simplement regardons en Lozère le dernier article de Lozère Nouvelle sur la démographie. 
Le sujet est alarmant, alors que le littoral languedocien est sujet à une forte pression démographique, nos zones de montagne de Lozère se dépeuplent, il y a là un vrai problème, et pendant ce temps on ose afficher comme priorité  "l'acceptabilité des énergies renouvelables en Montagne".
Alors que le titre de Lozère Nouvelle de ce 11 janvier sur la démographie  est "L'attractivité c'est la clé", et bien on propose en région comme priorité de faciliter l'implantation d'énormes machines industrielles, qui vont impacter très négativement cette attractivité de nos zones de montagne.

Quand nos villages et hameaux seront dépeuplés, de façon irréversible, car les bonnes décisions auront été occultées par nos élus, par insuffisance de réflexion, par clanisme politique, par vision à court terme, par sujétion aux discours et aux lobbies dominants, par attrait de quelques retombées fiscales de l'éolien industriel,  il sera trop tard. 





- Panorama depuis le Roc du Cher -

Pourtant "que notre montagne est belle", et c'est cette attractivité principale qui peut permettre à La Lozère de maintenir  au travers d'un développement maîtrisé, un seuil démographique nécessaire au maintien d'un niveau d'équipements et de services, permettant de contrer la désertification rampante de nos exceptionnels espaces ruraux.

 Et pour ne pas mourir idiots, nous vous invitons à lire le bulletin n° 19 du site lecolocritique

mercredi 10 janvier 2018

En Lozère, en ce début 2018 essayons d'y voir plus clair

Tout d'abord, alors que notre président se promène en Chine, où il va promouvoir la technologie nucléaire civile française, en France il persévère dans des choix fixés sans vérification préalable par l'ancienne majorité concernant la transition énergétique.
Sans remettre le principe d'une transition énergétique à long terme, il faut reposer sur la table de la réflexion les choix actuels concernant les énergies renouvelables, qui actuellement nous coûtent très cher pour des résultats médiocres, avec à terme des risques de fragilisation de la sécurité de notre réseau national de distribution électrique, et de notre balance commerciale, et plus encore....

Mais on continue à persister dans des choix contestables : nous avons connu la ligne Maginot qui n'a servi à rien, nous avons connu le scandale de l'abattoir de la Villette, nous avons eu récemment les erreurs des dossiers de Sirvens et de Notre dame des Landes, et bien on continue dans l'erreur. « Errare humanum est, perseverare diabolicum »

 Notre ministre de l'écologie, qui il y a quelques semaines a reconnu l'incohérence, mais surtout l'impossibilité de fermer les centrales nucléaires, persiste à vouloir développer l'éolien et le solaire, en particulier en simplifiant les procédures d'autorisations.

Cela veut dire que les futures autorisations seront encore plus laxistes par rapport aux préoccupations  de respect, ou (et) de préservation de nos patrimoines communs, de nos cadres de vie, ..... En ce qui concerne nos paysages, nous allons encore entendre les faux discours sur "le paysage c'est une notion subjective" ou " le projet s'intègre dans le paysage", ou "le projet structure et crée un nouveau paysage".

Du n'importe quoi ; afin d'illustrer malgré les "çà ne se fera pas", les risques évidents de destruction de nos espaces ruraux de montagne en Lozère, nous vous mettons en lien un dossier très illustratif des problématiques de destruction des paysages présentant des montages "avant- après", ou plutôt "après- avant", réalisés à partir de dossiers éoliens en Allemagne.

Regarder bien ce dossier, là il n'y a rien de subjectif, il n'y a pas d'intégration, il n'y a pas de création de paysage ; il y a simplement une colonisation massive industrielle  des espaces de vie d'habitants qui se sont fait avoir par un faux discours valorisant soit disant écologique et généreux pour les générations futures.

Panorama depuis le rocher du Cher

Dans nos paysages très ouverts de Lozère, le risque futur est évident, on ne peut être plus clair

vendredi 5 janvier 2018

Voeux 2018 des Robins des Bois de la Margeride



Voeux des Robins des Bois  de la Margeride

Pour l'instant en Lozère nous avons encore des ciels étoilés non pollués, des grands espaces naturels et des grands panoramas peu anthropisés.
C'est le résultat des actions depuis une dizaine d'années des associations,
dont  celle des Robins des Bois de la Margeride, qui s'opposent au mitage éolien  de nos espaces ruraux de montagne. (à rappeler entre autres les annulations récentes du permis éolien de la Villedieu, et du schéma régional éolien dont les motifs n'ont pas été remis en cause par le Conseil d'Etat)


Dans le cadre de ces actions, LesRobins de la Margeride vous proposent pour 2018 ses Meilleurs Voeux avec une carte animée (image et son) quivisualise un des enjeux futurs de la Lozère..
(ouvrir le lien et ensuite ouvrir le document qui est un peu long à charger)
 

Pour l'instant les scintillements de cette carte de Voeux sont du virtuel, mais si les lozériens roupillent et laissent faire les projets parachutés des affairistes de l'éolien, nous avons le risque d'ici une dizaine d'années quand les renforcements des réseaux seront réalisés aux frais des contribuables (dont le projet ESTRELLA sur Langogne, et le grand transformateur de St Victor en Aveyron), d'avoir le nord de la Lozère complètement mité par des grandes éoliennes industrielles, et les ciels nocturnes pollués par les flashes de ces équipements ; nous n'aurions alors plus besoin de guirlandes de Noel pour nos enfants et petits enfants.

L'avenir appartient à ceux qui veulent bien se le construire, et 2018 sera une année où il nous faudra encore être vigilants, et soutenir les associations qui osent défier les pouvoirs de l'argent, des affairistes et du discours dominant sur les bienfaits illusoires de l'éolien industriel.