samedi 30 mars 2013

Même en Lozère nous sommes informés

Nous vous mettons en lien un article sur les problèmes d'énergie en Europe, vu par le New York Times ; il apporte un éclairage intéressant sur choix énergétiques et même environnementaux contestables aussi bien en Europe qu'en France.
Comme quoi le sujet n'est pas simple
Bonne lecture et bonnes fêtes de Pâques


Ce matin à la Bessière, au lieu des cloches, il tombe des flocons de neige ; mais nous allons bientôt retrouver nos magnifiques prairies ; et oui notre Lozère est belle.

vendredi 29 mars 2013

Vice présidence et schéma éolien en Languedoc

Notre conseillère régionale en Lozère est vice-présidente à la région Languedoc Roussillon ; nous l'avons contactée déja en 2012  pour lui faire part de nos observations sur la pression des projets éoliens en Lozère.
Nous lui avons récemment retransmis un courrier, dans lequel nous lui demandons qu'elle défende en région, notre patrimoine lozérien.


 Notre Lozère est belle



Vous trouverez ci-dessous les termes de ce courrier :



Association Collectif Terre de Peyre
La Bessière
48130 Javols
Javols le 17.01.2013
A
Madame la Conseillère Régionale

Objet : Schéma régional éolien

Madame la Conseillère Régionale

                Après la concertation publique fin 2012, le schéma régional éolien fera l’objet d’une mise au point et d’un nouveau débat en assemblée régionale.
                Nous venons solliciter votre attention pour que ces démarches ne soient pas un simulacre de démocratie, pour faire avaliser des choix qui manquent totalement de lisibilité, et de sérieux, comme nous l’avons écrit dans nos observations lors de la concertation publique.
                Le respect de la démocratie voudrait que dans ce schéma, le département de la Lozère soit exclu en totalité des zones favorables à l’éolien industriel, suite à la délibération du conseil général.
                Le respect de la démocratie voudrait aussi que ce schéma, prennent en compte nos observations, qui ne sont pas des positions d’anti-éoliens primaires, ou des réflexes NYMBY.
                Relisez notre document d’observations déposé à la maison de la région à Mende, il ne comporte que des arguments factuels objectifs .
-         --Le nord du département de la Lozère est une zone de vent faible ; la première carte de l’aérologie du schéma explique que l’éolien n’y est pas conseillé ; la nouvelle carte a été transformée dans son rendu, pour tromper la population.
-         --  La Lozère a déjà un taux de production d’énergie renouvelable bien supérieur au seuil fixé par le Grenelle, et vos services le savent.
-       -- Le développement de l’éolien en Lozère nécessiterait le renforcement des réseaux, et donc des coûts et des impacts complémentaires importants, non pris en compte dans le schéma, et vos services le savent.
-        -- Le sud de la Lozère, l’Aubrac, sont reconnus depuis le début des années 2000, comme des zones non propices à l’éolien, par la richesse des données patrimoniales, naturalistes, et réglementaires, et vos services le savent.
-          -- La Margeride est un massif identitaire, qui a les mêmes caractéristiques identitaires que l’Aubrac et les Causses, peut être un peu moins étudiées par les scientifiques, c’est un espace très fragile, et vos services le savent.
-      -- La Margeride offre encore une trame verte intacte, et des trames bleues aussi ; des nouveaux textes ont été publiés récemment, ils doivent être pris en compte et vos services le savent.
-       -- La ligne et même les lignes de crête de la Margeride sont très identitaires dans les paysages, et les perceptions culturelles des lozériens ; déjà en 2000 le ministère et la DIREN écrivaient que les lignes de crêtes majeures ne devaient pas être impactées par les projets éoliens, et vos services le savent.
-    -- L’activité économique de la Lozère est très fragile, elle s’appuie sur un équilibre de plusieurs activités (agriculture, tourisme, artisanat, services,….). Le lien qui lie ces activités c’est la qualité du territoire, qui permet une valorisation des produits agricoles, un tourisme modéré, un attrait de retour au pays à la retraite, et un argument d’installation pour des entreprises qui cherchent un environnement de qualité. Cet atout est le seul à permettre un potentiel de développement. Les projets éoliens par leurs impacts négatifs auraient des effets très pervers sur ce potentiel, avec le risque d’une désertification d’une partie du département. Regardez les dernières infos sur la démographie lozérienne, faites une prospective sur les emplois de la fonction publique Etat en Lozère ; il est facile de déduire qu’il ne faut pas rajouter des casseroles à notre département, et vos services le savent. Même si parfois les contraintes en sont contestées, reconnaissez que la politique patrimoniale sur les Cévennes, a inversé les tendances démographiques des années 60-70, et induit une dynamique sur le territoire.
-          Nous ne développons pas le discours sur la qualité de nos paysages exceptionnels, vous les connaissez autant que nous ; il n’y a rien de subjectif dans notre approche des paysages lozériens, approche qui s’appuie sur des éléments factuels, culturels et juridiques classiques, et vos services le savent.
-           Nous ne développons pas non plus le coté obscur (financement, fiscalité, rendement) de l’éolien industriel, qui justifierait à lui seul le respect d’un territoire encore exceptionnel.
-          La Lozère est encore un département exceptionnel par ses grands espaces peu antrophisés, en tant que représentante régionale, vous avez la mission de le faire comprendre au Conseil Régional.
                En conclusion nous espérons que vous saurez faire prendre en compte nos observations, pour qu’au niveau de la Région, le département de la Lozère soit exclu des zones favorables à l’éolien.
                Nous vous prions d’agréer Madame, nos salutations distinguées

Le président
Noël Ducret

mardi 26 mars 2013

Une publicité qui semble pomper notre énergie

RTE lance une grande campagne de communication, dans le cadre de la concertation énergétique. La multiplication et la dispersion des installations de production d'énergies renouvelables (éolien industriel, photo-voltaïque) entraîne la nécessité de renforcer les réseaux et de créer des lignes nouvelles. Tout ça va nous coûter fort cher pour des productions épisodiques ; pour faire passer la pilule de choix politiques contestables, il faut donc communiquer.
Nous vous mettons en lien une affiche de cette communication ; regardez la bien
Pour nous cette affiche promouvant les éoliennes industrielles suscite plusieurs commentaires :

- d'abord il est inadmissible qu'un établissement public fasse la publicité du lobby privé éolien, avec de l'argent public.

- regarder bien les prises de branchement ; si les petits groupes électrogènes qui nous dépannent l'hiver en cas de rupture de réseaux sous la neige étaient équipés ainsi, il y a longtemps que nous serions électrocutés.
Y-aurait-il un sous entendu inconscient de cette publicité, que la politique éolienne est un risque pour notre société ????

- ensuite les éoliennes ne sont pas présentées comme des générateurs, mais comme des consommatrices d'électricité.
Y-aurait-il un sous entendu inconscient de cette publicité, que la politique éolienne est un risque d'une gabegie sur nos capacités financières, dans notre période de crise actuelle ????

- les éoliennes semblent s'imposer et même parachuter sur un fond de ciel intemporel , alors que dans la réalité les projets en Lozère sont sur des fonds paysagers remarquables, et sur des lieux de cadre de vie.
Y-aurait-il un sous entendu inconscient de cette publicité, que la politique éolienne voudrait nous être imposée de façon totalitaire, en niant les spécificités de nos territoires ????



La Lozère est belle, ménageons la

dimanche 24 mars 2013

alerte aux sectionnaux en Lozère

Nos parlementaires sont en train de voter un texte, qui favorisera le transfert des sectionnaux aux communes ; ce n'est pas parce que quelquefois la gestion de ces sectionnaux posent quelques problèmes qu'il faut supprimer un acquis pluricentenaire.
Dernière ces sectionnaux il y a l'enjeu de cette ancienne solidarité collective qui existait dans nos hameaux ruraux.
Aujourd'hui notre économie consommatrice, nous pousse à favoriser un individualisme contestable, qui rend les plus faibles encore plus fragiles.
En Lozère le transfert des sectionnaux aux communes peut ouvrir la porte à des excès, en particulier à un déni de démocratie. Il y a des enjeux forts pour les petits exploitants agricoles ; il a pour nous un enjeu  évident par rapport à la pression du lobby éolien. Aujourd'hui de nombreux projets sont proposés sur les sectionnaux. Si ce transfert est réalisé les habitants immédiats de ces projets, qui sont souvent ayants-droits et électeurs n'auront plus aucun droit de regard sur la gestion de ces espaces collectifs.
Une pétition nationale vous est mise en lien au sujet des sectionnaux

Nous vous invitons à soutenir cette pétition


Ne bradons pas ces espaces collectifs que sont les sectionnaux en Lozère

samedi 23 mars 2013

Prudence sur les énergies renouvelables en Lozère

En France on nous chante tous les jours les louanges des énergies renouvelables ; elles peuvent effectivement être des solutions d'avenir à terme ; c'est pourquoi sur ce champ, il faut anticiper dans des démarches du type recherche et développement.
Mais en aucun cas foncer dans des solutions industrielles soutenues majoritairement par des subventions et une fiscalité importantes, et mais qui font l'objet un peu partout en France de nombreuses contestations  ; ce peut être aussi du gâchis financier, technique, social.

Nous vous avions déja parlé des erreurs de l'éolien industriel, du moins en ce qui concerne la Lozère ; il en est de même pour le photovoltaïque industriel. Nous vous mettons en lien un article de Boursorama sur le retrait de l'entreprise Bosch de cette filière.

En Lozère dans l'hebdomadaire Lozère Nouvelle des articles récents ont fait part des arnaques dans le petit éolien, le photovoltaîque et l'isolation  thermique. Ce sont de petites arnaques du type artisanal ; par contre les problématiques que nous soulevons sont du niveau industriel.


C'est pourquoi dans notre petit département il faut raison garder ; privilégions la filière bois énergie

jeudi 21 mars 2013

Faut-il dénaturer la Lozère pour si peu

Un Lozérien bien informé en vaut deux :

Nous vous mettons en lien le bilan RTE (aperçu sur le bilan énergétique février 2103) . Il permet de voir au niveau de l'éolien industriel :
- le peu de poids de l'énergie éolienne dans le mix national.
- la différence forte entre puissance installée et puissance réellement produite.
- la forte variabilité de la production, ce qui fait qu'en cas de forte production soudaine, une partie ne peut être mise sur le réseau, ou posera à terme la mise en place de systèmes de régulation fort coûteux (attendez vous bientôt à payer très cher des compteurs électriques  soit-disants intelligents).

Il nous faut préserver la qualité de notre cadre de vie rural  en zone de montagne

mardi 19 mars 2013

La pression de l'éolien en Lozère

Nous vous avions déja informé que la Lozère est le département de la région qui comporte (ou supporte) le plus de projets éoliens à ce jour.
Nous vous mettons en lien un tableau de la DREAL faisant le point sur les projets en Languedoc Roussillon http://www.languedoc-roussillon.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Bilan_Eolien_15_fevrier_2013_cle5c2418.pdf
regardez bien la colonne des projets ; nos informations étaient réelles.
La Margeride est devenu un terrain de chasse des promoteurs éoliens ( une centaine d'éoliennes)

Pourtant la Margeride est un espace exceptionnel

lundi 18 mars 2013

L'écolocritique en Lozère

Nous vous avons mis en référence dans le sommaire de notre blog à la ligne Contacts le lien du site lecolocritique. Nous l'avons découvert récemment, et nous le trouvons intéressant car ce site est  libre de penser sur les problématiques d'environnement , et dans notre brouillard de la pensée dominante, ça fait du bien.
L'article en ligne met en exergue les liens de la finance, avec la mise en place d'une politique énergétique en Europe ; un éclairage qui est plus clair que tous les discours lénifiant sur la lutte contre le CO2.
Et découvrez les autres rubriques, ça nous change des" ronronnades" des éditoriaux de certains journalistes.

Il était un temps en Lozère, où la communication était plus claire que maintenant

dimanche 17 mars 2013

Le scénario de l'ADEME est-il crédible ?

Notre politique énergétique est le résultat de plusieurs facteurs, entre autres l'augmentation et à terme la rareté des produits pétroliers (ce n'est pas le cas du charbon), une société de consommation de plus en plus consommatrice, un lobby vert peu représentatif aux élections mais actif dans le formatage de nos modes de penser, un discours médiatique dominant et presque totalitaire sur le réchauffement climatique, un lobby particulièrement actif sur l'éolien industriel, d'autres acteurs influents les pétroliers, EDF,..., une crainte certes justifiée du nucléaire,...et une population sous informée.

Dans ce contexte, la politique énergétique est élaborée en vase clos, bien que l'on fasse croire qu'elle est le résultat d'un vrai débat démocratique. Un acteur important dans la sphère administrative c'est l'ADEME ; au départ agence chargée de l'environnement et de la maîtrise des énergies.

Les résultats de cet organisme depuis sa création dans les économies et la maîtrise des énergies ne sont pas probants ; néanmoins cet organisme fait le forcing pour promouvoir les énergies renouvelables dont l'éolien industriel.

L'ADEME pour justifier dans ce domaine la politique actuelle, a établi un scénario de l'énergie pour les années 2050 (nous avons de grands spécialistes en science fiction, peu réalistes dans le domaine économique). Ce scénario fait l'objet d'une analyse par l'association Sauvons le Climat, nous vous la mettons en ligne

Une fois sur le site, charger le document en PDF ; nous vous souhaitons bonne lecture ; un(e) lozérien(ne) bien informé(e), vaut mieux qu'un lozérien à court d'idée, qui dit n'importe quoi pour justifier le développement de l'éolien en Lozère.


En Lozère nous avons des ciels plus clairs que la politique énergétique actuelle

samedi 16 mars 2013

Dérèglement ou réchauffement climatique

Avec la vague de froid et de neige sur le nord de l'Europe et surtout de la France de cette dernière semaine, on peut se poser des questions.
Nous vous invitons à lire l'article de Contrepoints, qui nous amène à nous poser des questions, sur la vague médiatique de ces dernières années sur le réchauffement climatique, avec l'affichage du GIEC, qui aujourd'hui  se contredit par la reconnaissance de son vice-président que la température moyenne de la terre n'a pas évolué ces quinze dernières années.
Qui croire face à des enjeux écologiques, économiques, sociaux qui seront posés à nos enfants ; il est évident que le problème énergétique en est un, et que l'on ne pourra pas éternellement puiser dans les ressources fossiles.
Néanmoins ce n'est pas une raison pour couvrir la France dans l'immédiat d'un mitage informe d'éoliennes industrielles qui nécessitent lors des productions de pointe, des systèmes de stockage de l'énergie, systèmes que l'on sait pas faire actuellement dans des conditions économiques raisonnables.
En Lozère nous posons la question de faire des choix qui respectent nos territoires ; il n'y a pas urgence de couvrir la Margeride par ces grands équipements industriels hors d'échelle et inapropriés dans ces grands espaces naturels. Aujourd'hui derrière le faux discours de la solidarité, de la sortie du nucléaire, de la soit-disante lutte inefficace contre l'effet de serre, certains élus sont sollicités par les promoteurs éoliens et surtout ne voient que les retombées contestables d'un retour de fiscalité qui se fait sur le dos des consommateurs.
Oui il y a bien un dérèglement climatique, ce n'est pas la première fois ; en Lozère il suffit de se documenter sur l'histoire du Mont Lozère, pour savoir qu'il y a quelques siècles, il y avait une implantation humaine en altitude, bénéficiant d'une période de réchauffement.
Sachons raison garder, et privilégions aujourd'hui des filières qui correspondent à nos territoires et créent réellement de l'emploi (filière bois énergie, méthanisation, isolation de l'habitat), et même la micro-hydraulique, alors que l'on est en train de la saborder, comme au vu de l'exemple de la centrale de Prades, qui ne gène personne, et qui est même un repère historique de nos anciens moulins sur le Tarn, en relation avec la culture des céréales sur les Causses.
 Nos espaces dégagent un sérénité, qu'il nous faut intégrer dans nos actes

Nous sommes effectivement dans une période de dérèglement climatique, et même une période de dérèglementation par la mondialisation ; ce n'est pas une raison de faire n'importe quoi.

jeudi 14 mars 2013

Eau - paysages - Aubrac - Margeride


Ca bouge sur l'Aubrac pour des problèmes d'eau - voir l'article Midi-libre ci-dessous -
http://www.midilibre.fr/2013/03/12/source-de-fontrouge-a-marchastel-alain-astruc-lasse,658579.php
Nos élus n'ont pas su ces dernières décennies gérer la problématique de la ressource en eau, qui dans nos régions est composée de petits bassins versants très fragiles ; alors qu'il aurait fallu mettre en place depuis longtemps des politiques locales intégrant les pratiques agricoles adaptées pour préserver les ressources potentielles ; dommage!!!

Avec les paysages et les espaces naturels nous nous trouvons confrontés avec les mêmes comportements de certains élus, incapables d'avoir une vision prospective ; encore dommage!!!!
Continuons notre travail de sensibilisation comme nous le faisons face à l'éolien industriel.

Sur Aumont Aubrac, il y a eu sans doute une mauvaise gestion de la ressource et du réseau existant, qui a amené à la prise de l'arrêté de l'automne 2012 déclarant l'eau non consommable, et depuis l'arrêté est toujours d'actualité ; un syndicat des eaux pas très réactif  !!!!
Sur le projet de l'eau de Fontrouge, il y a eu sans doute des erreurs de communication et de concertation sur le projet.
C'est significatif d'une méthode de faire de certains de nos élus lozériens, qui croient parce qu'ils sont élus, qu'ils portent la vérité, et que le peuple ne doit venir qu'applaudir quand il y  a des inaugurations.
C'est dommage pour Alain Astruc, il a des qualités, mais il peut et doit mieux faire encore.



Notre ministre de l'écologie vient de prendre une circulaire sur les thèmes de l'eau, de la biodiversité, des paysages, ce qui atteste que la problématique de l'eau dans nos territoires est bien d'actualité. Par contre lisez bien cette circulaire, elle devrait aussi parler des paysages, elle fait référence aux décisions de l'Europe, or la France a approuvé il y a quelques années la Convention Européenne du paysage, et bien dans cette circulaire, il n'y a aucune orientation de la ministre sur le paysage. Cela prouve que notre gouvernement actuel, n'a aucune politique en la matière, et les nombreux schémas régionaux de l'éolien, et le dernier vote de la loi Brotteshttp://www.networkvisio.com/n31-france/article.html?id=3745 montrent bien que nos décideurs nationaux sont prêts à brader nos patrimoines paysagers communs, pour un lobby financier de l'éolien, avec des effets pervers sur notre économie en situation de crise.

 Eau - paysages - patrimoine - économie tout est lié

La morale à travers cette histoire de l'eau de Fontrouge, c'est qu'une opposition intelligente peut faire bouger les lignes, et que la mise en place d'un parc naturel régional peut apporter du bon sens, de la concertation et de la dynamique dans la gestion de nos territoires, de l'Aubrac et des franges de la Margeride.

Aussi il faut que les habitants soient vigilants et réactifs, et ne pas laisser faire des projets incohérents avec l'identité, et la réalité économique de l'Aubrac et de la Margeride.

mercredi 13 mars 2013

Dérégulation éolien - santé - Lozère



Dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 mars, nos députés ont voté la loi Brottes sur l’énergie ; cette loi qui dans ses objectifs veut améliorer la sobriété de la consommation électrique, a aussi validé des soit-disantes simplifications des procédures d’autorisation des projets éoliens :
--la suppression des zones de développement de l’éolien (ZDE)
--la suppression de la règle des 5 mats pour les grandes éoliennes industrielles.

On a fait croire que les promoteurs de l’éolien étaient soumis à un carcan administratif insupportable, ce qui est complètement faux ; les règles en place étaient de bon sens face aux enjeux posés par ces énormes équipements industriels hauts aujourd’hui de 150m et bientôt plus. Si la filière piétine aujourd’hui, ce n’est pas un problème de réglementation, mais bien plutôt un phénomène de rejet de la population dans de nombreux territoires de grande qualité.

Cette dérégulation est dangereuse ; elle ouvre tous nos territoires à un mitage de l’éolien ; en Languedoc Roussillon il faut rappeler que le projet de schéma régional éolien, dit que toutes les communes sont en zones favorables à l’éolien, sauf la commune de Celles dans l’Hérault.
Avec cette dérégulation, si on rajoute une attitude bienveillante de l’état, dans quelques années nos grands espaces de Lozère seront plantés de grands séquoias métalliques ; c’est peut être la nouvelle biodiversité tant chantée par notre ministre de l’écologie !!! Bonjour les dégats !!!!

Nous avions demandé à notre sénateur d’être réactif sur cette dérégulation ; il ne nous a jamais répondu, peut être est-ce un aspect de sa passion de la pêche, il est muet comme une carpe.

En Lozère privilégions la filière bois énergie

Pendant qu’en France on dérégule, pour faciliter le marché lucratif de l’éolien, qui ne crée que peu d’emplois, au Canada on se pose de bonnes questions : une étude de santé a été lancée pour analyser les impacts de l’éolien industriel.

En France on lancera ce type d’études quand nos grands espaces seront complètement défigurés ; ce n’est pas grave c’est le peuple de base qui est majoritairement concerné.

Raison de plus pour rester vigilants en Lozère ; il faut rappeler que la Lozère est aujourd’hui au vu des tableaux de la DREAL, le département en Languedoc où il y a le plus de projets éoliens à l’étude, et en demande d’autorisation.

samedi 9 mars 2013

le Monde bis-schéma éolien-Lozère- cohérence


Dans notre blog de hier, nous vous avions fait part d'un article du Monde, , nous vous le mettons en ligne ci-dessous :



En Languedoc-Roussillon, le développement de l'éolien est entravé par l'hostilité des collectivités locales
L'Aude et la Lozère s'opposent au schéma régional au nom de la protection de leurs paysages
Le développement de l'énergie éolienne dans la région Languedoc-Roussillon bute contre un obstacle inattendu : la réticence des collectivités locales. Alors que l'adoption du schéma régional éolien par le préfet de région était d'abord annoncée pour fin 2012, puis pour début 2013, elle est maintenant programmée pour la fin du semestre.
Deux conseils généraux ont opposé un avis défavorable à ce schéma :" En l'état actuel de son élaboration, - il - n'est pas satisfaisant ", a tranché en novembre 2012 l'assemblée de l'Aude, tandis qu'en décembre, le conseil général de Lozère s'est déclaré hostile à " tout développement éolien sur le territoire " du département, " au regard de ses espaces dont la forte identité paysagère et environnementale est incompatible avec ce type d'implantation ".
Quant au Gard, si les élus ne se sont pas prononcés, on n'y compte qu'un parc, tous les projets étant bloqués par des recours juridiques formés par des associations particulièrement actives, animées par la fédération Vent de Colère implantée dans le département.
La région compte début 2013 une puissance éolienne installée de 475 mégawatts (MW). Des projets pour 1 490 MW ont obtenu un permis de construire ou sont en cours d'instruction. Les assemblées départementales ne peuvent pas empêcher l'adoption du schéma, mais leur réticence pèse évidemment.
Le schéma régional éolien est un volet du schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie (SRCAE), prévu par la loi Grenelle 2 de juillet 2010, et censé organiser le développement des énergies renouvelables, la maîtrise des consommations énergétiques et la lutte contre la pollution de l'air. Son adoption s'est faite sans difficulté dans plusieurs régions (Midi-Pyrénées, Centre, Nord-Pas-de-Calais, etc.).
En Languedoc-Roussillon, le cas le plus paradoxal est celui de l'Aude, département parmi les plus venteux de France et champion national avec une puissance installée en éoliennes de 279 MW. Pour André Viola, président (PS) du conseil général, " le schéma dit qu'on peut mettre des éoliennes dans 90 % du département, ce qui ouvre la porte à la dispersion. Or nous lançons une procédure de classement au patrimoine mondial de l'Unesco des châteaux du pays cathare, qui pourrait être compromise par un trop grand nombre d'éoliennes. Nos seules ressources sont l'agriculture et le tourisme. Notre atout, c'est un paysage préservé. Le caractère de l'Aude risque de subir un impact négatif par un éolien trop dispersé. "
La Lozère est aussi motivée par la question du paysage, dans un département dont l'économie repose également sur l'agriculture et le tourisme. Si l'on y compte dix fois moins de puissance éolienne installée que dans l'Aude, avec 22 MW, les projets y sont plus nombreux, avec 256 MW, selon la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement. Cette perspective est d'autant plus mal ressentie que, comme l'a indiqué une étude de la direction départementale du territoire, " la Lozère est le seul département de la région qui ne présente pas de communes situées en zones particulièrement propices au développement de l'éolien ".
Pour Pierre Morel-A-L'Huissier, député (UMP) et conseiller général, " il faudrait plutôt tabler sur les efforts du département dans le bois et la micro-hydraulique, développer la méthanisation et le solaire sur les toits. Eoliennes et paysages sont inconciliables. " Si les Causses et les Cévennes paraissent épargnées, la Margeride, au nord du département, est censée accueillir des dizaines de mâts - " elle serait sacrifiée ", estime le député.
Des alternatives sont envisagées. Pour Jean-Claude Chazal, conseiller général (ex-PS) de Lozère, " il faut chercher des solutions autres que l'éolien industriel capitalistique : par exemple, des sociétés d'économie mixte, dans lesquelles les collectivités publiques gardent la main ". Dans l'Aude, André Viola estime qu'" il faut positionner les nouvelles implantations à proximité de celles qui existent déjà ".
Hervé Kempf


 La Lozère est un département où coule l'eau vive, mais parfois aussi de faux discours ; on a entendu déja le faux discours de la solidarité énergétique ; dans le texte ci-dessus on a maintenant le discours de la prise en compte de la production électrique par les collectivités. 
Avant de se lancer dans cette voie, il y a mieux à faire : déja assurer un vrai développement de l'économie lozérienne, assurer la bonne ressource en eau potable (ce qui n'est pas le cas sur notre canton d'Aumont Aubrac depuis bientôt 6mois), et bien d'autres encore.

Nos élus qui se disent de gauche devraient avoir plus de pertinance et de cohérence 

Nous avons écouté hier soir sur "On n'est pas couché" notre charmante ministre de l'écologie ; elle a parlé d'énergie, et même dit que les ENR ce n'est pas que l'éolien ; appliquons le en Lozère où nous avons une marge de manoeuvre (filière bois énergie - hydraulique - photovoltaïque - méthanisation) plus adaptée à l'identité du département, et à la création d'emplois locaux.