samedi 28 septembre 2013

Et si on parlait d'énergie sur l'Aubrac et en Lozère

A l'heure ou dans un article "Tempête sur un "Truc" bien désert, mais dans le vent", à la rubrique Opinions du dernier Lozère Nouvelle, on raconte n'importe quoi, sauf l'argument des retombées fiscales.  Dans cette affaire du Truc de l'Homme, le Truc est moins un désert, que le discours des pro-éoliens, qui finalement n'est que du vent.

Mais soyons sérieux, quand on parle d'énergie il faut être informés, et avoir du recul par rapport aux discours dominants.
Nous vous mettons en lien une excellente page rédigée par Michel Gay, qui nous explique le coté illusoire de la filière hydrogène.
Nous vous informons aussi, que récemment des chercheurs franco-allemands sont pas loin de proposer des capteurs photovoltaïques avec un rendement de près de 50%. Dans ce domaine la technique évolue, mais dans la réalité économique, les chinois inondent le marché avec des produits pour l'instant de moyenne qualité, et la filière allemande du photovoltaïque est en panne.

Quand à l'éolien la technique évolue peu, sauf la taille et la puissance des équipements, le rendement est toujours de l'ordre de 20%, la production pas toujours là quand on en a besoin, des coûts de rachat qui nous endettent et qui dérégulent les marchés, à terme des risques de black out, et bien d'autres encore. Mais vous avez un maire qui se dit honoraire et qui trouve que les éoliennes, ces demoiselles ont du charme, et qui va chercher les cathédrales, la tour Eiffel, le viaduc de Millau, le téléphone portable, pour justifier le bien fondé de cette filière ; et pourquoi pas ne pas aller chercher le pape François pour soutenir ces pauvres financiers qui investissent des territoires naturels au mépris d'un patrimoine commun et de la population locale??????

On ne peut pas dire que dans 20 à 30 ans le progrès éolien sera parfaitement intégré sur l'Aubrac., pour finalement des retombées énergétiques et économiques très modestes


Il y a encore en Lozère des esprits qui ne sont pas chagrins, qui pensent correctement que la modernité et l'évolution de notre économie ne peut pas se faire n'importe comment, et que la gestion d'un territoire ne se brade pas contre un plat de lentilles.

vendredi 27 septembre 2013

Nos grands paysages de l'Aubrac sont menacés

Récemment nous vous avons mis en lecture, l'avis de l'association pour la protection des bassins du Bès et de la Truyère sur le projet éolien de la Villedieu, mis à l'enquête publique jusqu'au 2 octobre. Les associations sur la Margeride et l'Aubrac sont solidaires.

Cette association nous a fait parvenir un document illustrant les impacts des différents projets émergeants sur l'Aubrac ; au vu des impacts sur ce territoire emblématique de la Lozère, nous comprenons la réaction de René Metge dans sa lettre au préfet de Lozère.

L'Aubrac c'est une région exceptionnelle, avec ces grands espaces ouverts ; le schéma régional éolien dit que l'éolien industriel n'y est pas opportun, ce terme ne veut rien dire d'un point de vue juridique, et les risques sont grands, si le projet du Truc de l'Homme est mené à son terme, que nous voyons se concrétiser ensuite d'autres projets qui dénatureront durablement cet espace encore intact de toute dégradation industrielle.


Notre Lozère est belle, sachons préserver nos grands paysages de l'Aubrac

mercredi 25 septembre 2013

Dites NON au projet éolien de la Villedieu à l'enquête publique jusqu'au 2 octobre

Il reste encore quelques jours jours avant le 2 octobre, pour aller signaler votre opposition motivée au projet éolien de la Villedieu ; vous pouvez le faire en mairie de la Villedieu, mais aussi dans toutes les communes riveraines de  la Villedieu, où est mis à disposition du public un exemplaire du projet.

Nous mettons à votre lecture ci-dessous, l'avis très motivé de l'association pour la protection des bassins du Bès et de la Truyère.



Association pour la Protection des Bassins du Bès et de la Truyère

Le Village

48310 Albaret le Comtal



Monsieur le Commissaire-enquêteur

Projet de parc éolien de La Villedieu

La Mairie

48700 La Villedieu



Albaret le Comtal, le 25 septembre 2013



Monsieur le Commissaire Enquêteur,





Le projet de parc éolien de La Villedieu est la chronique annoncée d’un désastre environnemental :



- Phase 1: les 9 éoliennes de La Villedieu étant situées en zone forestière (E1 à E9 sur la carte 1.jpg), leur implantation va nécessiter le défrichement de plusieurs dizaines d’hectares ; de tels exemples existent déjà en Margeride, par exemple le projet du Truc de l’Homme (7 éoliennes) sur les communes du Fau de Peyre et de la Fage Montivernoux a entrainé le défrichement d’environ 50 hectares (carte2.jpg). Le rôle de la forêt dans la rétention/restitution d’eau n’est pas à démontrer, le risque de perturbation du réseau hydrologique est donc substantiel localement.



- Phase 2 : comme un projet industriel de cette envergure met du temps à se concrétiser, les zones défrichées vont être transformées –en attente de la mise en œuvre- en prairies artificielles ; ces prairies seront « bonifiées » à l’aide d’engrais chimiques ce qui augmentera considérablement le risque de pollution des sources, captages et ruisseaux en aval de la zone du projet ;



- Phase 3 : la phase de creusement des fondations est particulièrement critique.

Pour comprendre les conséquences négatives de ce type de travaux sur l’hydrogéologie locale, il faut un rappel de géologie :

- La partie nord de la Lozère, notamment la Margeride et plus particulièrement la zone de La Villedieu (carte 3 – InfoTerre La Villedieu.pdf et carte 3 bis - legende-carte-La Villedieu), repose essentiellement sur un socle granitique fissuré et fracturé au fil du temps sous l’effet de multiples facteurs (glaciation, soulèvement des Alpes, séismes, infiltrations d’eau, gel/dégel etc.). Ce sont ces fissures et fractures qui assurent la perméabilité du socle, car les roches cristallines et métamorphiques qui le composent sont peu perméables et poreuses. L’horizon supérieur de ces terrains granitiques est quant à lui composé d’une roche altérée (altérite) plus ou moins poreuse selon sa composition. Cet horizon altéré -encore appelé arène granitique- peut abriter des nappes d’eau de petite envergure dont la surface de recharge est très localisée puisque limitée à la zone de la fracture verticale du socle. Par ailleurs, cet horizon est plus ou moins profond selon la topographie : de zéro à plusieurs dizaines de mètres. En effet, il n’y pas de nappe phréatique à grande échelle, comme on peut en trouver dans des terrains sédimentaires. Le sous-sol se présente donc sous la forme d’une masse de granite fracturée en un  réseau tridimensionnel de failles et de micro-failles à la faveur desquelles l’eau (émanant d’infiltrations ou d’origine fossile et contenues dans des poches aquifères) remonte à la surface (trop plein). Ainsi nos régions granitiques sont connues pour leurs nombreuses résurgences au sommet des montagnes, contrairement aux régions calcaires où l’eau sourd à la base des couches sédimentaires. Certaines de ces failles se recoupent, d’autres sont tout à fait indépendantes les unes des autres.  Ensemble elles représentent une juxtaposition de réseaux aquifères qui ne sont pas nécessairement liés entre eux et dont la configuration dans l’espace est très difficile à connaître (d’où le succès des sourciers).   On parle « d’aquifères discontinus ». Il en découle que la ressource en eau des socles granitiques est plus modeste et que sa gestion est bien plus complexe que celle des aquifères sédimentaires. Des précautions extrêmes s’imposent quant à l’exploitation des terrains en surface.

Ces précautions sont d’autant plus importantes à observer dans le cas de La Villedieu car l’arène granitique y est quasiment inexistante, ayant été décapée par les glaciers de l’ère quaternaire (voir le deuxième paragraphe, en page 15 du document 1 - hydrogéologie Margeride.pdf). Ceci implique que les résurgences proviennent directement de remontées d’eau via le réseau de failles. Or lors des travaux de fondation d’une éolienne, on défonce le sol sur plusieurs mètres de profondeur et sur un diamètre d’une vingtaine de mètres pour faire une « semelle » d’éolienne (lourde semelle en béton qui assure l’ancrage et la stabilité de l’éolienne et n’est jamais excavée en fin d’exploitation) : on touche fréquemment les sources et les failles qui les alimentent (Photo 1 – fondation éolienne en terrain granitique.jpg) ; au mieux on perturbe durablement le régime de la ou des sources concernées et plus généralement le réseau hydrologique qui lui est lié ; au pire on perd la ressource en eau à jamais. L’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire a pointé les risquessanitaires importants liés à la mise en place de dispositifs éoliens dans lespérimètres de protection des captages d’eau ; dans la pratique, ces captages et points d’eau sont impossibles à éviter par un projet éolien tant la densité de captages, tourbières et sources est importante en Margeride, d’après les cartes du Bureau de Ressources Géologiques et Minières. Sans parler de la menace sur la qualité de l’eau due aux fuites (fréquentes) d’huile de moteur d’éolienne et aux produits chimiques contenus dans les 1500 tonnes de béton constituant le socle de chaque machine en montagne (photo 2A et 2B – pollution moteur.jpg). 



Phase 4 : dégâts sur la faune typiquement associés à ceux d’un parc éolien, que je ne développerai pas ici, le sujet a été largement documenté par des associations de protection de la faune, régionalement et nationalement.



Mais le projet de parc éolien de La Villedieu est également la chronique annoncée d’un désastre socio-économomique :



Le développement de l’éolien industriel émane le plus souvent d’entreprises dont l’objectif principal est de dégager des dividendes pour les actionnaires. Ce n’est pas un défaut, c’est un fait. Leur implication dans le secteur des énergies renouvelables ne témoigne d’aucun engagement en faveur de l’environnement : elle répond à une stricte logique de rentabilité permise par une subvention (rachat de l’électricité fournie par l’éolien à un prix supérieur à celui du marché), une politique gouvernementale très favorable à l’éolien (objectifs de développement à l’échelle régionale) et un cadre réglementaire qui ne cesse de s’assouplir (disparition des ZDE) sous la pression d’un puissant lobby. Là aussi, ce sont les faits. Sur le terrain, en Margeride comme partout ailleurs, le développeur choisit un site, courtise les élus, implante ses machines, revend le parc à un exploitant, empoche le bénéfice et recommence un peu plus loin. Cette stratégie est souvent entachée de défauts de gouvernance plus ou moins graves mais le promoteur n’en a que faire : il a des objectifs quantitatifs à remplir, les moyens de s’offrir des conseillers juridiques et se débrouille toujours pour ce soient les élus qui paient le prix de son insatiabilité (prise illégale d’intérêt, corruption passive ou active).



Par contraste, nous -les habitants de la Margeride- avons choisi cette terre pour y vivre, y travailler, y élever nos enfants. Certains d’entre nous y sont nés et restés, c’est un choix par défaut. Certains l’ont quittée pour mieux y revenir. D’autres encore l’ont adoptée et la respectent tout autant que ceux qui y sont nés. Et puis il y a ceux qui –des hauteurs de l’Aubrac, du causse du Sauveterre, du Mont Lozère ou des Monts du Cantal- observent nos actions, guettent nos décisions et approuvent notre détermination à défendre notre territoire car chacun sait ici que la Margeride fait partie d’un tout et que ce tout –LA LOZERE- n’est pas à vendre.



Pour nous, la Margeride est une magnifique ligne d’horizon qui émerge d’un brouillard diaphane le matin, étincelle d’un vert émeraude le midi et se pare d’une mystérieuse ombre bleue à la tombée de la nuit.



Pour les promoteurs, c’est une zone coloriée en jaune sur le schéma régional éolien et que la région Languedoc-Roussillon a désignée comme propice au développement de l’éolien (puisque l’éolien n’y est pas interdit) dans son immense bonté, à moins que ce ne soit sous l’influence de groupes mafieux italiens comme le laisse supposer le SIRASCO - Service d'Information, de Renseignement et d'Analyse Stratégique sur la Criminalité Organisée- dans un rapport d’octobre 2012 soulignant que la technique de ces groupes est celle de «l’infiltration au sein d'administrations décentralisées» pour «influer sur la désignation des zones retenues pour l'implantation de parcs d'éoliennes».



Pour nous, la Margeride offre une forte densité de sources et de résurgences que nous nous faisons un devoir de protéger car, au delà de leur contribution aux bassins d’Allier et de la Truyère (notamment), elles alimentent nos villages, abreuvent nos bêtes et désaltèrent le pèlerin de passage. 



Pour les promoteurs, c’est une grosse tâche verdâtre sur une carte topographique assortie, quelle aubaine, d’une faible densité de population : pas de population, pas d’opposition.



Pour nous, la Margeride est un territoire rural (sans urbanisation ni industrialisation) dont l’économie fragile est construite sur une agriculture de qualité, une exploitation raisonnée de la forêt, un tourisme très exigent à l’égard des paysages et de l’environnement (biodiversité, qualité de l’eau) et un artisanat encore vivace.



Pour les promoteurs, c’est du terrain presque vierge qui promet de la rentabilité pour les actionnaires.



Pour nous, la Margeride est le paradis du randonneur, du pêcheur, du skieur de fond, de l’amateur de produits du terroir, mais aussi une terre prisée pour sa tranquillité, son silence.



Pour les promoteurs, du bruit c’est sûr qu’un parc éolien en fait, mais plutôt se damner que de l’admettre et puis la crainte du bruit se règle facilement: on emmène quelques élus et quelques habitants faire un petit tour dans un parc éolien déjà en fonctionnement, on évitera d’y aller un jour où ça fait trop de bruit (on évitera ainsi les jours de brouillard, ceux où l’humidité est trop forte, où il fait trop de vent, etc.) et le tour est joué. Et puis si les gens se plaignent encore du bruit quand le parc fonctionnera, il n’auront qu’à demander à l’exploitant d’arrêter de faire fonctionner les éoliennes la nuit : on aura détruit le paysage pour rien, mais ce n’est pas un problème. 



Pour nous, les villages de la Margeride sont les témoins de la détermination d’hommes et de femmes qui se sont battus pour qu’aujourd’hui NOUS -leurs enfants- vivions dans une France libre. 



Pour eux, ce sont des villages moribonds qu’on va mettre sous perfusion: ils auront vite fait de convaincre les élus en leur faisant miroiter des possibilités d’infrastructures auxquelles ils n’avaient même pas pensé !



Pour nous, la Margeride est une promesse de nuit noire, d’un noir riche, profond, propice à la réflexion ainsi qu’à l’observation des étoiles.



Les promoteurs, eux, ne réfléchissent pas, ils n’observent pas: « ils saisissent les opportunités » comme on dit et construisent des champs de machines qu’on verra depuis des dizaines de kilomètres à la ronde (le jour) et qui clignoteront au rythme de 40 pulsations par minute (la nuit). Adieu les nuits étoilées.



Voilà, Monsieur le Commissaire-Enquêteur, ce qu’est la Margeride pour nous et ce qu’elle est pour les promoteurs d’éolien industriel. Voilà ce que représente la commune de La Villedieu pour nous, et ce qu’elle représente pour eux.



Ne croyez pas que nous sommes défavorables aux énergies renouvelables mais comprenez que l’éolien n’a rien de renouvelable et que l’installation d’un parc éolien est une opération chirurgicale à cœur ouvert de grande envergure et qui se fait sans anesthésie. Et l’expérience médicale des départements voisins (Cantal et Aveyron pour ne citer qu’eux) démontre qu’une opération en appelle une autre, puis une autre et ainsi de suite. Le projet de La Villedieu, c’est la porte ouverte à la horde de promoteurs qui piétinent depuis des mois et n’attendaient que le feu vert de la région (la publication du schéma régional éolien) pour mettre à sac une région –la Margeride. Et TOUR CELA POUR RIEN : le bilan de l’industrie éolienne est négatif en terme d’emplois, de fourniture d’énergie, de bilan CO2. Le contraire de ce que cette industrie s’évertue à faire croire.



Au nom des membres de l’Association pour la Protection des Bassins du Bès et de la Truyère (215 adhérents à la date du 25/09/203), je vous demande de donner un avis négatif à ce projet et de contribuer ainsi à faire respecter la délibération du 21/12/2012 du Conseil Général de la Lozère défavorable “à tout développement de l’éolien sur le territoire de la Lozère au regard de ses espaces dont la forte identité paysagère et environnementale est incompatible avec ce type d’implantation.”



Je vous prie d’agréer, Monsieur le Commissaire-enquêteur, l’expression de mes sentiments respectueux.





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Pascale Debord

Présidente

Association pour la Protection des Bassins du Bès et de la Truyère


06 7868 7545

L'association pour la protection des bassins du Bès et de la Truyère, se préoccupe plus particulièrement des problématiques d'eau, et en Lozère "Pays des sources" il y en a. 
Pour attester le sérieux des observations fondant un avis défavorable sur ce projet de la Villedieu, il a été mis en pièces jointes un document expliquant le fonctionnement et la fragilité de l'hydrogéologie de la Margeride.

Bien entendu l'étude d'impact du projet, et la DREAL dans son avis sur l'évaluation environnementale du projet, ignore ce fonctionnement et cette hydrogéologie, et ne vérifie pas les impacts induits. Le projet est à proximité d'un captage, et de nombreuses zones humides superficielles, et il n'a été fait aucune vérification des impacts du projet sur la pérennité de ces ressources en eau.

Est-on encore dans une république exemplaire ??? Si un petit paysan ne respecterait pas les textes, il aurait "aux fesses" les services de l'eau du département, la DREAL, l'agence de l'eau, l'ONEMA, et plus encore ; mais pour un projet financier et industriel de très grande hauteur contestable, circulez il n'y a rien à voir!!!!!!!!



Sachons préserver notre belle Lozère, Pays des sources

La Sart'up est dans le pré, à la baraque des Bouviers en Margeride

Nous mettons ci-dessous un extrait d'un communiqué paru sur le site de la FED

Le gouvernement français vient enfin d'admettre les erreurs concernant le soutien aux énergies renouvelables et ce fait majeur a été acté par le président de la République François Hollande lors de la conférence environnementale, organisée les 20 et 21 septembre 2013. Il a annoncé en des termes choisis la fin probable du tarif de "rachat" des énergies renouvelables : "Le tarif de rachat garanti ne permet pas toujours de réguler au mieux et d’orienter correctement la production. On a même pu constater parfois qu’il y avait eu des effets d’aubaine, des gâchis de deniers publics et des comportements spéculatifs. Ce n’est pas bon, ce n’est pas logique que l’argent public, que ce soit des subventions ou que ce soit de la fiscalité à travers de tels mécanismes, puissent être au service d’une politique qui ne donne pas de résultat."

Ces propos nous confortent dans nos positions que nous exprimons en Lozère, contre particulièrement la pression des projets éoliens sur le massif de la Margeride.
Nous avons quelquefois soulevé le coté obscur du financement et de la fiscalité, par rapport à une filière qui ne produit qu'un jour sur quatre, et pas toujours quand on en a besoin. Mais pour ce peu d'efficacité nous avons toujours dit, qu'il ne fallait pas impacter nos magnifiques espaces naturels, et nos grands paysages, qui sont un atout pour le développement de notre département.

Pour illustrer ce fait, cet été nous avons rappelé le diagnostic de la démarche "Lozère 2020" du Conseil Général, qui dit la même chose que nous ; et en plus le Conseil Général organise  2 jours de réflexions sur le thème "la Sart'up est dans le pré", en octobre à la Baraque des Bouviers ; en Margeride on peut faire autre chose que de se mettre à genoux devant les promoteurs éoliens.


Notre Lozère est belle, ne la bradons pas bêtement, et réfléchissons à un développement adapté à nos territoires de montagne.

samedi 21 septembre 2013

NON à l'éolien industriel à La Villedieu et en Margeride

Le journal "La Croix" rapporte la position des industriels de l'énergie qui mettent en cause les erreurs de la politique privilégiant l'éolien.
Lors de la permanence à l'enquête publique sur le projet éolien de la Villedieu, le commissaire enquêteur ne semblait pas être au courant, des diverses positions fondées au niveau national contre l'éolien., et exprimé récemment dans la presse nationale et internationale.
Nous ça fait 3 ans qu'on le dit, mais en Lozère, il faut continuer à convaincre, car notre préfet risque plus d'être aux ordres, que d'avoir le courage de résister à une politique contestable, et le courage comme celui de nombreux anciens préfets de reconnaître les caractéristiques patrimoniales de notre département, et de la Margeride.
Sur le projet éolien de Balsièges, l'ancien préfet avait formulé un avis très bien argumenté ; il peut être utilisé les mêmes arguments pour refuser les permis de construire de Champcate (Rieutort-Le Chastel) et de la Villedieu.

Nous signalons que la Villedieu, était une "Casa dei", c'est à dire une maison de dieu, rattachée à l'abbaye de la Chaise-Dieu, et à ce titre la Villedieu fait partie du réseau Casadéen ; mais bien entendu les élus de la Villedieu ne doivent pas le savoir, et le commissaire enquêteur non plus, dommage nous croyons qu'en Lozère nos responsables étaient plus enracinés dans notre histoire commune. Bizarre, bizarre,....
La Villedieu fait partie des sites lozériens affiliés à La Chaise-Dieu

Ces mêmes responsables ne doivent pas être au courant que les associations de défense de notre patrimoine commun, ont demandé récemment un moratoire sur l'éolien industriel terrestre ; pourtant ces mêmes responsables sont tous présents sur les photos de Lozère Nouvelle pour paraître quand il y a une inauguration d'un bâtiment ancien. Bizarre, bizarre,.....

Cette croix illustre le passé de la Villedieu, alors que l'éolien industriel est l'illustration d'un système financier, qui il a quelques années s'est illustré dans la crise de subprimes, mais en Lozère on pense être loin de tout ça

jeudi 19 septembre 2013

le site REPORTERRE parle de la Villedieu

Le site REPORTERRE reprend nos informations sur le projet éolien de la Villedieu.
Nous vous invitons à parcourir les différentes rubriques de ce site, et même à le soutenir. Il est géré par Hervé Kempf un journaliste qui a du démissionner du" Monde", suite à des  censures et pressions internes, qui l'empêchaient de faire honnêtement son travail d'information, en particulier sur les problématiques environnementales, dont le fameux dossier de l'aéroport de Notre Dame des Landes à Nantes.

Dans notre région, nos journalistes ne risquent pas de se faire virer, en donnant une information structurée,objective, exhaustive, sur la réalité de la filière éolienne. Ils sont un peu muets comme des carpes, et attendent que le vent tourne pour s'exprimer ; dommage car entre temps si le préfet se contente d'être aux ordres du lobby éolien, la Margeride risque d'être complètement dénaturée par le mitage de l'éolien industriel.


.Les aurocs sous la neige près du col du Cheval Mort, sont plus représentatifs de l'identité de notre rude Margeride, que les énormes éoliennes que l'on veut nous imposer à proximité de ces animaux magnifiques.

mercredi 18 septembre 2013

Enquête publique à la Villedieu

Ce 18 septembre nous nous sommes rendus à la permanence du commissaire enquêteur chargé de l'enquête publique sur le projet éolien industriel de la Villedieu.
Tout d'abord nous lui avons fait part de notre avis sur la partialité et le manque de professionnalisme de l'avis préparé par la DREAL sur l'évaluation environnementale du projet soumis à l'enquête publique

Nous lui avons fait part bien entendu de notre avis défavorable sur ce mauvais projet éolien, et transmis un avis écrit, ici en lien.


Nous y avons appris que le conseil municipal de la Villedieu avais donné très récemment un avis favorable au permis de construire. La Lozère n'est plus ce qu'elle était, il n'y a plus aucun sens de l'intérêt général, cela nous été confirmé par le fait qu'en sortant de la mairie, nous avons aperçu que le défribillateur réglementaire est posé derrière la porte de la mairie fermée à clé la plus grande partie du temps.
Mettre plus de 1500€ dans un défribilateur qui n'est pas librement accessible, c'est franchement ne pas se préoccuper de la qualité de vie des habitants, et finalement dépenser inutilement l'argent public. 

mardi 17 septembre 2013

Soyons vigilants en Lozère

En Aveyron où les lignes de transport électriques sont plus développées qu'en Lozère, la pression des promoteurs éoliens continuent, car comme le dit l'adage: "il y a du grain à moudre". Conscient des réels problèmes que pose un mitage éolien du territoire, l'association Agir Pour le Levezou, a fait paraître récemment un communiqué dans la presse locale.

En Lozère pour l'instant la presse locale fait paraître de temps en temps des communiqués de la part des associations qui s'offusquent du risque de banalisation de nos beaux territoires ; c'est bien, mais ce serait encore mieux si elle faisait paraître des articles de fond sur les travers de la filière éolienne, en tous les cas ce serait plus cohérent que de faire paraître dans la rubrique "A vos plumes" une longue et mauvaise rubrique RIRE POUR DU VENT qui n'est même pas humoristique et presque du niveau du "caniveau".


Heureusement la faiblesse de nos lignes électriques ralentissent les projets, sinon notre Lozère aurait déja perdu tout son attrait ; mais le risque perdure, alors soyons vigilants, et déplaçons nous à l'enquête publique en cours sur le projet éolien de la Villedieu


Le projet de La Villedieu c'est la porte ouverte au mitage de toute la Margeride

vendredi 13 septembre 2013

Ariège et Lozère même combat

Nous vous mettons en lien l'adresse du site d'une association de l'Ariège qui s'oppose au développement de l'éolien industriel dans ce magnifique département de montagne.

Ce département à faible démographie, avec ses espaces naturel ruraux et de montagne, offre des similitudes avec la Lozère. L'association citée ci-dessus a rédigé un texte motivant les arguments justifiant l'exclusion de l'éolien industriel ; nous y retrouvons les mêmes arguments que nous développons depuis quelques années pour la Lozère :  
une aérologie faible, une production électrique annuelle en énergie renouvelable interne au département bien au delà du seuil fixé par le Grenelle de l'environnement, une marge de manoeuvre très forte dans le bois énergie, et bien d'autre arguments encore.

En plus ce département ne comporte pour l'instant aucune installation d'éoliennes industrielles.

Nous continuons donc à être vigilants pour que nos grands espaces encore intègres ne soient pas malmenés. Aussi nous vous rappelons l'enquête publique en cours sur le projet éolien de la Villedieu


Il y a plusieurs siècles on érigeait des croix à bubons, pour se protéger de la peste, comme ici à la Villedieu ; faudra-t-il faire de même contre l'épidémie de projets éoliens sur la Margeride, qui comporte sur ses crêtes un chemin des croix.

mercredi 11 septembre 2013

Lozériens informez vous

Pour vous tenir informés sur les problématiques de l'énergie, nous vous mettons en lien les dernières statistiques du ministère.
Un bon lozérien est un lozérien informé, et non les béats devant le lobby éolien qui racontent n'importe quoi, ou qui refusent de dialoguer quand nous leur apportons des argumentaires solides et non contestables ; et malheureusement parmi eux il y a de nombreux élus.

Nous vous rappelons l'enquête publique sur la Villedieu


Hiver, comme été, le site de la Villedieu est magique, comme le disait Réné Metge dans sa lettre au préfet publié sur Lozère Nouvelle, nous y avons les mêmes qualités d'ambiance que sur l'Aubrac.


"L’espace, la nature, le silence, la lumière, l’air qu’on y respire sont des trésors précieux qui auront de plus en plus de valeur dans un monde industrialisé"

mardi 10 septembre 2013

En Lozère on risque de faire mourir La Villedieu

Une enquête publique sur le projet éolien de La Villedieu, est actuellement en cours, le dossier du projet est consultable en mairie de La Villedieu, et dans toutes les communes limitrophes. Vous pouvez même rencontrer le commissaire enquêteur, les jours indiqués dans l'arrêté d'ouverture (aller voir dans la ligne La Villedieu).
Nous pensons que vous pouvez aller dire au commissaire, que l'on prend les habitants pour des demeurés ; nous avons consulté les documents du projet, il n'y a aucun photomontage montrant les impacts sur le village de la Villedieu.
Nous avons donc pris sur le dossier à l'enquête, des clichés numériques permettant de vous mettre à disposition le document suivant, qui est un extrait de l'étude d'impact ; l'étude d'impact veut faire croire qu'il n'y a pas d'impact sur La Villedieu, donc on montre un bâtiment agricole, avec un angle de vue qui veut nous montrer que l'on ne verra pas les éoliennes depuis le village.

L'association des Robins de la Margeride,devant ce manque flagrant de clarté, pour ne pas dire un dossier volontairement manipulé, a réalisé un photomontage, à partir de données numériques altimétriques ( un travail techniquement professionnel) . Nous vous laissons apprécier à votre lecture ci-dessous .

 (cliquer sur la photo pour agrandir)
Il faut savoir qu'un photomontage atténue la réalité du projet ;  la réalité du projet sur le terrain sera tout autre, mais une fois construit ce sera trop tard.

Sur ce photomontage vous avez le groupe des 9 éoliennes de 126 mètres de haut de La Villedieu, et il a été mis sur la droite, l'amorce du projet éolien sur Estables.
Sur les crêtes il y aura bientôt plus d'éoliennes que d'habitants à La Villedieu ; et vu les impacts socio-économiques il y aura à terme que des éoliennes et plus d'habitants sur la haute Margeride, déja en voie de désertification.

Pour vérifier techniquement les impacts, il suffit de se procurer la carte  au 1/25000 IGN (Saint Amans n°2637E série bleue) ; c'est la carte des randonneurs disponible dans toutes les librairies de la Lozère. Vous prenez une feuille blanche, une règle à échelle, et vous faites une coupe (la croix de Pitot- la villedieu- le projet), c'est du niveau d'un élève de 6ème, et vous verrez que le village sera complètement dominé par les éoliennes industrielles, et que le projet se verra de partout aux alentours du village, les éoliennes étant perçus sur toute leur hauteur. Bien entendu l'étude d'impact ne comporte aucune coupe sur le secteur du village, pour occulter les impacts visuels et paysagers inacceptables de ce projet éolien industriel.

Mais bien entendu, il faut plus de 200 pages de dossier à lire, avec des redites, du discours proélien, et dans le cas des impacts paysagers sur La Villedieu de la mauvaise foi, pour faire croire que c'est un bon projet qui va sauver la planète.

Notre Lozère a bien besoin d'un sursaut démocratique et éclairé. Elle a besoin que vous vous déplacez, ou que vous écrivez au commissaire enquêteur, pour faire part d'un avis défavorable motivé sur ce très mauvais projet.

L'enquête publique se termine le 2 octobre 2013


dimanche 8 septembre 2013

Faisons le Point sur le risque de black-out électrique

Pour votre information, nous vous mettons en lien un récent article du Point ; cet article soulève les errements de la politique énergétique de l' Allemagne, qui est considérée comme un exemple en France.
Méfions nous de cette politique du copie-collé, ce n'est en aucun cas un principe d'intelligence, et surtout elle risque de nous amener dans le mur (surcoûts exorbitants, dégradation de nos terroirs, rique de blak-out, et plus....)

En ce qui concerne le risque de black-out, nous vous mettons en lien le site de "Sauvons le Climat", qui décrit de façon très claire les risques que nous courons en Europe et bien entendu en France ; mais de çà
on n'en parle pas dans les médias, il ne faut pas pour l'instant affoler le bon peuple ; il faut que celui-ci continue à croire que la politique mise en place sur les ENR est la bonne.

En Lozère, malgré le soit-disant enclavement, qui est le discours permanent de nos principaux élus, l'information passe, et nous la relayons pour que les lozériens ne laissent pas dénaturer nos espaces encore intègres.


 A La Villedieu, la croix à bubons était sensée préserver les habitants de la peste au XVIIème siècle, souhaitons qu'elle ait gardé ses pouvoirs surnaturels pour nous protéger  du mauvais projet éolien en cours d'enquête publique sur les crêtes de la Margeride.

samedi 7 septembre 2013

Magnifique l'Aubrac

Quand vous regardez sur le lien d'Arnault Millot, les photos de l'Aubrac, vous comprenez le sens de la marche de Termes au Truc de l'Homme des opposants à l'éolien sur ces magnifiques territoires.
Pour notre blog, nous n'avons pas le talent d'Arnaud Millot, mais nous essayons le plus souvent de l'illustrer par des photographies de paysages, car l'enjeu principal de la Lozère pour nous, c'est le respect des identités paysagères.
Si nous savions le faire, nous mettrions des photos illustrant la qualité de l'espace, du silence, de la nature, de la lumière, de l'air, comme le dit si bien René Metge, dans son courrier adressé au préfet et au député, courrier publié dans le dernier numéro de Lozère Nouvelle.


Nous pourrions aussi parler de la qualité de notre culture rurale, il en reste encore certaines valeurs, malgré pour certains propriétaires fonciers, et certains élus, le culte dominant de l'argent roi.
Nous avons aussi sur le territoire, un autre lieu patrimonial chargé d'histoire :  le Chemin de Saint Jacques, qui est menacé par un projet éolien à moins de 500m du tracé. C'est pourtant un vecteur économique pour le secteur de Saint Alban et d'Aumont Aubrac ; et nos élus sont muets sur ce projet industriel, bizarre, bizarre !!!!!

jeudi 5 septembre 2013

"I have a dream" in Lozère

Nous vous mettons en lien un article de La Dépêche, qui nous informe que le président du Conseil Général du Lot, et sénateur,  s'oppose aux éoliennes industrielles dans son département, et soutient les associations dans leurs combats

Pouvons nous faire un rêve et voir un jour en Lozère, notre président du conseil général, et notre sénateur, réfléchir un peu sur les vrais enjeux de la Lozère, et faire comme le fait courageusement le président du Conseil Général du Lot.

 Pour l'instant notre président est bien muet dans la mise en application de la délibération de l'assemblée départementale de décembre 2012 contre l'éolien en Lozère ; quand à notre sénateur nous lui signalons que le véritable prédateur en Lozère ce n'est pas le loup, mais le lobby éolien qui veut faire main basse sur nos exceptionnels espaces naturels.

Nos élus doivent comprendre que les mentalités évoluent sur l'éolien en Lozère  : le commissaire enquêteur sur le dossier éolien de Champcate a formulé en juillet un avis défavorable ; la marche contre l'éolien sur le Truc de l'Homme malgré cette période de rentrée, s'est très bien déroulé, et Lozère Nouvelle en parle.


Notre Lozère est belle, respectons la