lundi 27 février 2017

Encore un nouveau projet éolien sur la Margeride en Lozère

Nous vous avions déja parlé du mitage éolien de la Margeride ; et bien ça continue avec un nouveau projet qui sera très perçu depuis le belvédère de Fortunio, avec un projet éolien sur Chateauneuf de Randon qui sera en continuité avec les quatre éoliennes existantes de Saint Sauveur du Ginestoux.
Le projet prévoit 7 éoliennes de plus de 2MW et de 130 m de haut. Le site d'implantation correspond au site de" Charinac" retenu dans l'étude DDT sur les sensibilités paysagères et naturalistes de la Lozère à l'éolien industriel.

Nous allons avoir à terme une banalisation du massif de la Margeride et du plateau de Charpal. Ce sera le résultat d'une politique idiote d'aménagement de la Lozère. Mais il vrai qu'avec son slogan "NATURELLEMENT", les élus locaux sont en train naturellement de laisser massacrer un territoire exceptionnel.



Dans quelques années nous n'aurons plus cet extraordinaire panorama depuis le site de Fortunio. 

Et si en plus ce mitage éolien de nos espaces correspondait à un enjeu vital pour notre pays et pour la Lozère, cela pourrait être accepté, mais ce n'est pas le cas. Actuellement avec les éoliennes en fonctionnement et les projets autorisés nous sommes en Lozère largement à plus de 100% de notre consommation, couverte par la production interne au département essentiellement en énergies renouvelables.
Et en plus si vous lisez calmement le texte en lien sur le site "Le Mont Champot", vous y trouverez tout un ensemble d'arguments qui attestent que l'on nous prends pour des idiots, en venant favoriser une industrialisation éolienne inutile et contestable dans nos grands espaces à faible population, et à population sous-informée.

Mais comme en Peyre en Aubrac, pour ne pas réagir face à la dégradation des nos espaces de vie, nous entendons de la part de nos élus en manque de stratégie l'éternel "ça ne se fera pas". Ca fait rigoler les promoteurs qui progressivement font avancer leurs projets. .

lundi 20 février 2017

Nos courriers sur le projet éolien de Peyre en Aubrac

L'actualité sur le projet éolien en Peyre en Aubrac, à la veille de l'ouverture de l'enquête publique pour le projet de parc naturel régional de l'Aubrac, nous incite à nous réveiller, et à faire part de notre opposition et de nos arguments aux différents partenaires qui vont participer par leur avis à l'instruction de la demande d'autorisation unique.

Nous avons écrit au directeur en Lozère de l'agence régionale de la santé, qui aura un avis à donner sur les problématiques sanitaires que pose ce dossier. On va encore nous répondre qu'il n'y a pas de problèmes, et qu'aucune étude en France ne soulève pour l'instant la problématique des infrasons.
Pourtant l'agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) dans le cadre d'une consultation nationale a reçu de la part de la FED une bibliographie très documentée d'études internationales sur le sujet.

Nous vous avions fait part que des habitants avait informé le préfet du risque de suspicion de prise illégale d'intérêt. La prise illégale d'intérêt se traite au pénal, mais elle se traite aussi en droit administratif, et quand il y a prise illégale d'intérêt les actes pris par les municipalités sont illégaux, et donc ces actes illégaux joints au dossier de demande d'autorisation devraient normalement entrainer l'irrégularité du dossier. C'est ce que nous soulevons au préfet dans un récent courrier.

Enfin nous avons rappelé à notre élu principal de Peyre en Aubrac, qu'il y a avait un enjeu important de préservation de la ressource en eau de notre bassin de vie. Rappelez vous la polémique il y a 2 ans sur le projet de puiser dans la ressource de Fontrouge sur l'Aubrac, projet aujourd'hui à l'abandon. En cas de pollution par les éoliennes notre ressource sera mise à mal, et nous ne pouvons concevoir d'avoir comme par le passé récent des périodes de plus de 6 mois sans eau potable, sur un bassin de vie qui double de population l'été.

Bonne lecture, et rappelez vous en mars allez donner un avis favorable à l'enquête publique concernant le PNR Aubrac

En Lozère nous avons des espaces de plein air extraordinaires ; sauvegardons les ; Saint Chély est considéré comme une "ville porte" de l'Aubrac dans la charte de PNR. 
Quant à Peyre en Aubrac, le lien est encore plus fort, il faut se rappeler que c'est le seigneur de Peyre, qui a fait une donation des terres pour l'installation de la dômerie d'Aubrac.

mercredi 15 février 2017

Citoyens de l'Aubrac soyons debouts par respect de notre territoire

Dans un contexte incertain d'une campagne pour les élections présidentielles qui ne soulève pas les problèmes de fond de notre société française, il est encore plus difficile de parler de la problématique éolienne. Pourtant elle est plus que prégnante sur notre territoire de la Haute Lozère.
Déja nous avons le coeur du massif de la Margeride autour de Fortunio, qui est en voie de mitage éolien, le préfet a même parlé de saturation des paysages.
Mais après la Margeride, les promoteurs veulent attaquer le massif de l'Aubrac. Nous avons eu le Truc de l'Homme, et maintenant nous avons la ferme éolienne de la Terre de Peyre.

Face à ce risque, nous avons eu le renfort de la délibération du syndicat de préfiguration du PNR Aubrac contre l'éolien industriel dans le périmètre du PNR.
Mais il faut être prudent :
- suite à notre dernière page du blog, nous avons eu le commentaire suivant :
Je ne pense pas que le PNR de l'Aubrac (lié à EDF) aura une influence sur la présence ou pas d'éoliennes, à part peut être sur l'Aubrac ouvert et encore, quand on voit le projet a 6kms de Malbouzon on peut en douter... Un PNR n'empêche en rien la présence d'éoliennes, il suffit de voir les autres parcs.
On parle aussi de l'éolien dans l'avis du CGEDD du 25 janvier, à propos de la charte du pnr, et je ne trouve pas ça encourageant... A lire page 13, l'avis est à télécharger


Le CGEDD est le Conseil Général de l'Environnement et du Développement Durable, une commission nationale de hauts fonctionnaires qui ont bien "mérité" de la république ; effectivement ce conseil a soulevé dans son avis sur le projet de charte des observations qui si nous ne prenons pas garde ,risquent de fragiliser l'affichage contre l'éolien prôné dans la charte du PNR. (voir à la rubrique des avis du CGEDD  du 25 janvier 2017)

A ce Conseil, le CGEDD, nous avons répondu par les termes ci-dessous :

Mesdames et Messieurs,

Nous venons de lire votre avis de l'AE sur le projet de charte du PNR Aubrac, nous ne remettons pas en cause votre avis, que nous trouvons de grande qualité.
Néanmoins nous avons les observations suivantes à porter à votre connaissance :
- page 13 de ce rapport vous soulevez que le projet de charte ne développe pas suffisamment son diagnostic et son argumentaire par rapport à son orientation d'exclure l'éolien industriel du périmètre du PNR, et en particulier vous soulignez le manque de diagnostic des unités paysagères du PNR
- sur la problématique de l'éolien, il se peut que le syndicat de préfiguration n'ait pas rappelé l'existence de l'étude des sensibilités paysagères et naturalistes  de la Lozère à l'éolien industriel, mais vos services devraient connaître l'existence de cette étude financée par la DREAL et menée sous conduite d'ouvrage de la DDT 48, ils auraient du vous en informer. Nous pensons que les crédits de l'Etat ne doivent pas être dépensés inutilement pour qu'une étude soit mise dans un tiroir. Cette étude pertinente et clairement argumentée propose l'exclusion de l'éolien industriel de l'Aubrac lozérien.
- sur la partie de l'Aubrac aveyronnais et cantalien, les 2 schémas régionaux éoliens déclarent le territoire de l'Aubrac défavorable à l'éolien industriel ; nous ne sommes pas surpris par les remarques du CGEDD qui jugent insuffisants le diagnostic et l'argumentaire des schémas régionaux éoliens qui sont l'exemple même  d'une insuffisance évidente de réflexion en matière de planification et de prise en compte de l'environnement, et nous comprenons les juges qui ont annulé plus de 10 schémas éoliens pour absence d'évaluation environnementale. Mais néanmoins le principe de l'exclusion de l'éolien sur ce territoire de l'Aubrac, est facilement justifiable au vu des identifiants paysagers et naturalistes de cet exceptionnel territoire très peu antrophisé., et cette justification est renforcée par un vote démocratique des membres du syndicat de préfiguration.
- votre demande d'avoir en amont une étude sur les unités paysagères du PNR nous semble un peu excessive par rapport à une structure locale composée de très petites communes rurales de montagne, qui peuvent difficilement financer très en amont ce type d'étude, mais cette dernière pourra être mise en oeuvre une fois le PNR mis en place. Pour mémoire le Parc National des Cévennes a mis plus de 20 ans pour lancer une étude sur un atlas paysager.

Avec nos salutations distingués
le président
Noël Ducret
Mais cette crainte de voir les délibérations d'un PNR non prises en compte, ne doit pas être ignorée ; en effet nos services de l'Etat, dans un contexte d'obéissance aveugle de nos cadres à un discours dominant, font tout pour faire croire que finalement dans un PNR on ne peut interdire les éoliennes, par respect de la loi NOTRE, en ignorant les grands textes de notre république qui leur demandent aussi de ménager notre territoire quand ce n'est pas de le préserver ou (et) de  le protéger. C'est ce que nous avons rappelé dans un récent courrier à la DREAL , et aussi dans un courrier à la DDT48 dans le contexte de l'instruction de l'autorisation unique du projet de la ferme éolien de la Terre de Peyre.
 
Dans ce contexte flou de nos fonctionnaires et de nos grands et petits élus, qui veulent nous maintenir dans l'ignorance, ne nous laissons pas manipuler, soyons des citoyens debouts.

D'abord continuons à nous informer, sur la réalité économique de l'éolien, mais aussi ne soyons pas naîfs, par exemple, face à la prédation du loup sur nos élevages ovins et aux risques de sécurité, nos responsables sont timorés, mettent en place des logiques peu efficaces, par contre pour détruire le milan royal espèce très rare et menacée, alors là pour les intérêts de quelques uns on prend une dérogation permanente pour destruction d'espèces menacées.Mais pour rassurer le bon peuple, il faut lui faire croire que c'est pour l'intérêt général
Alors qu'en sera-t-il bientôt de nos magnifiques milans royaux en haute Lozère?
Et bien non,  sachons préserver ce qui fait la culture, le patrimoine, les paysages de l'Aubrac. Notre potentiel patrimonial pour nos enfants.
  

 

lundi 13 février 2017

Soutenons le Parc Naturel Régional (PNR) de l'Aubrac

Nous vous appelons à soutenir le Parc Naturel Régional (PNR) de l'Aubrac. Une enquête publique est programmée du 27 février au 30 mars, pour recueillir les observations des habitants et plus sur ce beau projet.
Vous avez en lien , les lieux de consultation du dossier et des permanences des commissaires enquêteurs.

L'information sur ce projet n'a pas été très généreuse ces dernières années dans nos médias locaux. Pourtant ce projet est exceptionnel pour redonner une dynamique à notre Terre de Peyre. C'est assez extraordinaire : de nombreux lozériens vont en vacances, ou en séjour dans les PNR de France, et sont conscients lors de leurs séjours de la dynamique résultant de l'existence  d'un PNR, et là sous leurs pieds ils ont un territoire exceptionnel à valoriser, et jusqu'à ces derniers jours c'est l'encéphalogramme plat..
 Alors qu'attendons nous, pour aller s'exprimer à l'enquête publique , ; et surtout être plus réactifs que nos élus lozériens ;  quand nous regardons l'histoire de l'inscription UNESCO Causses Cévennes, ils ont pris le train en marche, et encore aujourd'hui ils sont dans le discours, mais ont du mal à bâtir de vrais projets durables. Et sur le PNR Aubrac cherchez un discours qui se tient de nos élus lozériens dans la presse locale, vous seriez surpris par une certaine indigence.

Alors allons nombreux soutenir ce projet à l'échelle de nos territoires pour :
- valoriser l'économie agricole
- valoriser l'activité touristique
- valoriser l'attrait du pays pour attirer des entreprises
- valoriser notre territoire et notre culture identitaires face à une métropolisation et une mondialisation, qui poussent les habitants dans une frilosité, et plus grave vers un rejet sociétal du type Front national.
- être fier d'un patrimoine naturel, paysager, architectural, qui est exceptionnel, reconnu par des pointures professionnelles à l'échelle nationale et plus encore. Patrimoine qui est largement pris en compte dans la chartre du Parc;
- refuser la colonisation de l'Aubrac par des éoliennes industrielles, qui sont un non-sens par rapport à l'identité des lieux et une arnaque en terme d'économie et d'énergie.
- mais surtout faire acte de citoyen averti et responsable..

Pour illustrer la qualité des espaces de l'Aubrac, le mieux c'est d'aller sur le site d'Arnauld Millot. Mais véritablement, le mieux c'est une bonne paire de chaussures, et un sac à dos.

Une vision panoramique depuis la cascade du Déroc

Vous ne pouvez qu'aller donner un avis favorable motivé à ce projet de PNR Aubrac.

samedi 11 février 2017

Un discours dominant qui peut tout se permettre, même en lozère

Pour alimenter l'information et la réflexion, nous vous mettons en lien un article de Contrepoints sur la question du réchauffement climatique. Face à la complexité du fonctionnement de notre cocotte minute terrestre, il n'est pas facile d'y voir clair.
Depuis quelques années,  quelques voix s'élèvent pour critiquer la position du GIEC, d'être trop politique, et d'orienter uniquement les conclusions des études vers une approche priorisant la théorie du réchauffement climatique. Rappelez vous la mise à la porte l'automne dernier du directeur de la météo de France 2 qui avait osé écrire un livre non pas contestataire, mais soulevant les bonnes questions sur le sujet. Ce n'est facile aujourd'hui quand on veut sortir du discours dominant de rester un esprit libre.

Et en Lozère, c'est encore plus difficile, avec une classe politique qui n'est pas exceptionnelle, et une presse qui fait plus dans les faits divers, que dans la presse d'opinion.
Et en Lozère, c'est encore plus difficile, dans un département très rural, de s'opposer à une filière éolienne qui apporte de l'argent facile à des élus à la recherche de rentrées fiscales pour gonfler leur budget, et pour le projet de "la ferme éolienne de la Terre de Peyre" une société qui s'implante sur les terrains de la famille d'un conseiller municipal, et les terrains de 2 anciens maires, maires délégués de Peyre en Aubrac depuis début 2017. A croire que le discours dominant peut tout permettre, même le risque de prise illégale d'intérêt.

Mais le rouleau compresseur du discours dominant et de la désinformation continue ; ces derniers temps dans la presse nationale de nombreux articles ont mis en avant le fait qu'en Europe, la filière éolienne avait dépassée en puissance la filière carbonnée. Par contre ces articles ont oublié de préciser que le coefficient de charge de la filière éolienne étant de l'ordre de 20%, dans la réalité la production éolienne est loin d'être équivalente.

Par exemple en Allemagne

En 2016, l’éolien allemand n’a produit que 13% de l’électricité de ce pays. 50 % de l’électricité a été produite avec de la lignite (24%), du charbon (18%), et du gaz (8%)
    Et c'est avec ce discours de sauveur de la planète, que le promoteur de "la ferme éolienne de la Terre de Peyre " veut venir dégrader la qualité de notre territoire aux portes de l'Aubrac. Mais ce qui est plus grave dans notre société démocratique c'est que les promoteurs justifient à ce titre leurs projets dans les études d'impacts, et qu'ensuite les commissaires utilisent ces arguments pour fonder des avis favorables.
Mais ces mêmes commissaires enquêteurs, quand en tant que citoyens nous contestons le bien fondé de la filière éolienne en rappelant même des écrits  de la Cour des Comptes, il nous  rétorquent que nos observations sont hors sujet, car soit disant une enquête publique est là pour traiter un projet précis, mais non la politique nationale, ou les arguments d'ordre généraux justifiant le projet dans l'étude d'impact.

Notre société n'a pas évolué, et en France où la presse britannique nous a suite à un récent scandale politique traité de république bananière, tout est possible. C'est le cas de cette demande d'une autorisation d'un projet éolien contestable sur la Terre de Peyre, dans un territoire reconnu comme non opportun à l'éolien industriel :


-               Il n’y a pas de texte qui interdit d’afficher des motifs d’exclusion des éoliennes industrielles dans l’Aubrac.
-               Il n’y a aucun objectif de puissance éolienne en Lozère défini par le schéma régional éolien, et le département produit actuellement en énergie renouvelable plus de 60% de sa consommation.
-               Le schéma régional éolien a affiché que l’éolien n’est pas opportun dans le territoire qui correspond à l’unité de paysage « le plateau ouvert de l’Aubrac » défini dans l’atlas régional des paysages.
-               Le schéma régional éolien préconise la prise en compte de l’étude des sensibilités paysagères et naturalistes de la Lozère à l’éolien industriel, étude financée et suivie par la DREAL, présentée officiellement par le préfet en octobre 2012, cette étude affiche le principe de l’exclusion de l’éolien industriel sur l’Aubrac
-               L’assemblée départementale a délibéré en décembre 2012 contre l’éolien industriel en Lozère.
-               Le syndicat de préfiguration du PNR Aubrac a voté le principe de l’exclusion de l’éolien industriel dans le périmètre du PNR. Principe inscrit dans le projet de charte et non contesté au niveau ministériel lors de la consultation préalable avant enquête publique.
-              Les caractéristiques paysagères de l’Aubrac sont reconnues dans l’atlas des paysages, par les professionnels de l’histoire et de la géographie, dans l’étude sur les sensibilités paysagères de la Lozère, dans les documents d’analyse préparatoire à la charte de PNR  etc….

au risque de voir le Front National arriver en tête aux prochaines élections présidentielles.

Mais il faut rester optimistes et réactifs car en Aubrac nous avons encore des espaces extraordinaires










mercredi 8 février 2017

Informons nous sur l'éolien en Aubrac, Lozère

La règle en France des 500 m par rapport aux habitations n'a rien à voir avec des précautions de sécurité par rapport au bruit ; d'ailleurs sur ce point il n'y en a pas, puisque le lobby éolien a réussi à faire déroger au code de la santé en faisant valider un principe de dérogation pour les éoliennes en pouvant dépasser les seuils réglementaires de +3db la nuit et de +5db le jour, fixés par le code de la santé.
La règle des 500 m par rapport aux habitations est en fait une simple règle mécanique de protection des habitants contre la projection de débris de pales en cas d'accélération des machines par grand vent ; il faut savoir qu'un rapport du Conseil général des Ponts et Chaussées, à précisé qu'en cas d'accélération des machines par grand vent, vu la vitesse de rotation des pales, la force centripète pouvait projeter des débris de pales de plusieurs dizaines de kilos à environ 1000m. Il faut savoir qu'une pale d'un projet aujourd'hui pèse environ 7 tonnes, alors imaginez une pale qui tombe de plus de 80m à 100 m de haut sur un lieu habité, il faut savoir que le bloc machine peut peser lui environ entre 50 et 70 tonnes, imaginez les dégats quand çà tombe.
Et tout çà peut tomber, voir le cas récent en bordure d'une route italienne.

Quand aux problèmes de bruit et d'infra-sons nous attendons toujours les conclusions de l'agence nationale de la santé, d'une étude promise dans les années 2000, et lancée il y a 2 ans. En France comme toujours nous sommes en retard, alors qu'il y a de très nombreuses études européennes, australiennes, canadiennes, etc... qui démontrent les impacts sanitaires en particuliers des infrasons, comme le souligne la FED lors de son audition par l'ANSES
Sur le projet de Peyre en Aubrac nous aurons des nuisances sanitaires, malgré les dénégations de l'étude d'impact.

Mais le lobby éolien est efficace, il a réussi à ce que nos hauts cadres de la DREAL disent n'importe quoi, comme par exemple lors de la rencontre avec le collectif  Toutes Nos Energies qui demande un moratoire de l'éolien en Occitanie, et ce au vu du compte rendu de la réunion.
- oh sur ce point du moratoire, point de réponse de la DREAL
- mais sur la problématique de l'éolien dans le futur PNR Aubrac nos cadres font dans la langue de bois : tout d'abord il faut des éoliennes car il y a la loi NOTRE, or cette loi n'a jamais dit qu'il fallait pourrir nos espaces ruraux de montagne avec l'éolien industriel ; puis un PNR ce ne doit pas être la sancturisation d'un territoire, comme ci le fait de se prononcer sur l'exclusion des éoliennes dans un territoire exceptionnel c'était être contre tout ; enfin le commentaire d'un fonctionnaire qui n'a aucune culture :  un PNR n'a pas de caractère réglementaire, ce qui insinue qu'on  ne peut motiver un refus, alors qu'il existe une multitude de textes applicables (loi montagne, loi paysage, RNU, directives habitat,...qui s'appuyant sur la réalité des intérêts patrimoniaux reconnus par le PNR permettent sans état d'âme de refuser un projet. Le préfet de Lozère l'a bien fait pour un projet sur Balsièges.

En fait pour certains de nos élus et de nos fonctionnaires, il n'y a de durable dans leurs discours (au sens environnemental) que le bois de leur langue de bois, par contre le durable sur des positions très contestables, lui est permanent depuis que le lobby éolien à constaté que la haute Lozère était un terrain de chasse idéal, facile et prometteur.

C'est suite au malaise que génèrent des discours et des choix délétères, que progresse un Front National qui lui s'affiche contre l'éolien industriel, et qu'il propose un moratoire sur l'éolien industriel.
Et en Lozère sur l'Aubrac, nous notons un électorat qui penche de plus en plus dans leur vote pour le Front National , mais qui ne se bouge pas quand émergent des projets d'implantations très contestables, bizarre, bizarre!!!!!

Une réalité politique et sociale qui devrait faire réfléchir notre élu principal de Peyre en Aubrac, de la CC, et du canton. Surtout quand nous avons un patrimoine exceptionnel, et surtout des problématiques de développement qui seront perturbées durablement si un mitage éolien se développait sur l'Aubrac.

Les élus qui ont signé une promesse de bail au promoteur pour les éoliennes de " la ferme éolienne de la Terre de Peyre", eux n'ont pas eu d'état d'âme en permettant la réalisation d'un projet industriel inacceptable dans notre territoire. Et là comme dans le cadre de l'actualité sur la transparence d'un certain  premier ministre, ce n'est pas sûr qu'ils soient en tant qu'élus juridiquement dans la légalité ; et d'un point de vue moral, nous les laissons s'excuser auprès de leurs voisins immédiats qui seront durablement impactés.

Pour nous, face aux enjeux stratégiques de gestion de nos territoires de l'Aubrac et de la Lozère, ils sont inexcusables. On ne vend pas son âme pour un plat de lentille.

Nous avons eu par le passé l'usage pour certains élus de l'expression : "responsables mais pas coupables" ; dans le cas présent nous pourrions modifier cette expression par : irresponsables et peut être coupables.

L'avenir nous le dira si le préfet réagit face à une suspicion de prise illégale d'intérêt  ; c'est une obligation comme le précise le ministre de l'intérieur suite à une question écrite au Sénat.

dimanche 5 février 2017

Encore un projet éolien Sameole de plus en Lozère

Alors que suite à une réunion très réactive et en amont sur l'éventualité d'un projet éolien, organisée par la mairie de Rimeize, la mairie avec intelligence a su refuser dès le départ d'ouvrir la porte à la société Sameole. La société par contre à su convaincre les maires de La Chaze et Sainte Colombe de Peyre qui sans consultation préalable de la population, ont ouvert la porte à la colonisation éolienne de la Terre de Peyre. Et maintenant tout aux bénéfices des élus propriétaires des terrains d'implantation des éoliennes, nous nous trouvons confrontés à "la ferme éolienne de la Terre de Peyre".

Mais la Lozère devient un vrai terrain de chasse pour l'éolien, en effet nous venons d'apprendre que la même société organise à Laubert , ce lundi prochain, une réunion d'information pour un autre projet éolien ; sans doute avec très rapidement, la future demande d'autorisation pour un projet qui pourrait s'appeler la ferme éolienne de Laubert.

Nous avons au travers de cette société Sameole, un groupe qui veut paraître écologique, et qui semble vouloir couvrir la Lozère agricole de fermes, enfin de fermes éoliennes industrielles. Mais là nous sommes dans le gros industriel, ce qui dit grosse entreprise, en fait il faut plutôt parler de grand groupe, en allant sur internet, nous constatons que Sameole est affilié au grand groupe MALHERBE. Et là, pas de faux discours de petite société qui réalise quelques éoliennes par ci, par là. Non nous sommes dans la vraie vie de grands décideurs financiers, et sur la table le discours écolo c'est du vernis pas encore sec, car dans la réalité nous sommes dans les grosses affaires financières. Et en face, l'intérêt de nos petites communes de Lozère, l'intérêt des habitants qui essayent de défendre leur cadre de vie, ne pèsent pas lourd. Et ce n'est pas sûr que nos grands élus, les services de l'Etat , etc.... prennent réellement conscience de ces problématiques

Ce qui est marrant, c'est que nous avons un préfet MALHERBE en Lozère ; c'est sans aucun doute une coïncidence de patronyme. Sinon ça ferait désordre, déja que sur la ferme éolienne de la Terre de Peyre, nous avons certains élus qui ont montré un grand intérêt personnel à l'éolien industriel!!!!!!!!!

Mais revenons au projet de la ferme éolienne de la Terre de Peyre, et analysez cette carte en lien qui permet de situer le projet dans les environs d'Aumont Aubrac.
La photographie ci-dessous est prise depuis le chemin de Saint Jacques entre la chapelle de Bastide et La Chaze de Peyre, elle montre bien que nous avons un paysage très ouvert sur la Terre de Peyre.
Le bâti sur la gauche vers la ligne d'horizon correspond au secteur d'Aumont Aubrac au niveau des établissements Gaillard ou Rondino. Des bâtiments de 2 niveaux, alors imaginez les impacts des éoliennes de 130 m de haut, soit plus de quarante étages.
C'est ce que verront les habitants d'Aumont depuis le quartier en dessus de la gare, et depuis la terrasse d'un grand hôtel-restaurant étoilé et renommé.
Mais la DREAL dans son avis formulera sans doute un avis langue de bois du type :" les éoliennes s'inscrivent harmonieusement dans les grandes lignes horizontales des grands panoramas de l'Aubrac et de la terre de Peyre".

Et vu les conclusions de l'étude d'impact du projet, à partir par exemple d'une étude paysagère et des photomontages qui concluent que les impacts paysagers sont négligeables, nous avons intérêt à nous battre pour nous opposer à ce très mauvais projet.

Habitants d'Aumont Aubrac et de la Terre de Peyre ont va vous prendre pour des naïfs ou des demeurés, le maire conseiller départemental, nous ne savons pas, il suffit d'aller lui demander.


jeudi 2 février 2017

La ferme éolienne de la Terre de Peyre en Lozère

Au bout d'un mois, mais après avoir fourni les éléments de droit concernant l'accès aux documents administratifs, nous avons enfin eu accès à une copie du dossier éolien Sameole en préfecture. Nous comprenons le classement international de la France en matière de démocratie.

Maintenant nous avons les documents du projet "La ferme éolienne de la Terre de Peyre" ; drôle de ferme avec 5 éoliennes de 130 m de haut dont la première à 600 m des habitations, et dont 4 éoliennes sur les terrains de 2 maires délégués de Peyre en Aubrac, et une sur les terrains de l'entourage d'un conseiller.

Et sur des terrains d'agriculteurs, ce qui explique sans doute pour les naîfs que nous sommes le terme de ferme ; et  une ferme très particulière  qui pourrait générer dans quelques temps si le projet se réalise des incidences dues aux infrasons sur les animaux et certains alors se poseront des questions sur la qualité du lait et de la viande. Il se posera alors la question de la labellisation Laguiole du lait , et celle de la viande Aubrac, en plus dans un parc naturel régional Aubrac, en plus sur une nouvelle commune Peyre en Aubrac qui veut retrouver son activité passée de grand marché à bestiaux aux portes de l'Aubrac, avec son projet de marché au quadran.

Franchement on marche sur la tête en Peyre en Aubrac, et ce d'autant plus que les éoliennes sont dans le bassin versant d'alimentation de la ressource en eau potable de tout le secteur. Nos élus ont vraiment la mémoire fragile,  après tous les ennuis de 2 crises majeures de pollution, qui ont entrainé chaque fois l'interdiction de la consommation pendant plus de 6 mois, il sont toujours muets sur la potentialité des risques pouvant être induit par ce projet éolien.
Par mel nous avons questionné les responsables élus à ce sujet, nous attendons toujours leur réponse.

En plus ce projet sera très perçu dans les grands paysages de la Terre de Peyre, mais aussi depuis  les lieux habités, et bien entendu depuis certains espaces emblématiques de la ville d'Aumont Aubrac. Il suffit pour s'en rendre compte, d'analyser les courbes de niveau d'une carte IGN au 1/25000. Pas sûr que nos élus en soient capables.

Mais certains élus sont réactifs, quand l'opposition des habitants a commencé à prendre forme, il s'est tenu une réunion d'information avec le tissu associatif dans la salle socio-culturelle d'Aumont Aubrac le 23 novembre, et bien le lendemain, le 24 novembre, les derniers documents pour compléter le dossier du promoteur ont été signés par les communes de La Chaze et Sainte Colombe de Peyre, avec délégation de signatures des futurs maires délégués. Eh oui en Terre de Peyre il y a une réactivité rapide, mais ce n'est pas celle que nous attendons d'élus responsables et irréprochables.

La presse fait grand cas d'un scandale politique "pré-présidentiel", mais il y en a aussi au niveau local, il nous suffit d'ouvrir les yeux, en Terre de Peyre.

Et pourtant notre Terre de Peyre est belle ; le projet est situé à 8 km du Roc de Peyre ; monter sur le Roc et vous verrez que les éoliennes de Lou Paou situées à 19  km sont très perçues dans le paysage, elles ne font que 110m de haut, alors imaginer des éoliennes de 130 m de haut à 8 km ; on vous dira que c'est subjectif comme le dit la société Sameole sur son site .Pourtant ces éléments sont plus qu'objectifs, mais sur le dossier de demande d'autorisation les analyses et  photomontages sont habilement utilisés et détournés pour montrer que les impacts paysagers sont très faibles. C'est du n'importe quoi, les éoliennes du Truc de l'Homme font 107 m et et elle sont situées dans un massif forestier loin des habitations, et pourtant elles se voient de partout. Mais bizarre des éoliennes de 130 m de haut d'après le dossier auraient soit disant peu d'impacts localement, et sur nos grands paysages.
A notre avis les lointains bureaux d'études ont du survoler les cartes à leur disposition pour connaître le territoire, et nous avons peur qu'il en soit de même pour certains chargé d'études de la DREAL.


Alors imaginer le saccage d'un territoire habité à la porte du futur parc de l'Aubrac, et soyez objectifs pour secouer nos élus et défendre notre Terre de Peyre
Sur les lieux de cette photographie, dans votre dos vous risquer d'avoir à 2 KM, 5 énormes éoliennes de 130 m de haut visibles dans leur totalité.


mercredi 1 février 2017

Informons nous sur l'éolien industriel en Lozère et en Aubrac

Il est intéressant de lire plusieurs sources pour se faire un point de vue sur un domaine donné.

Par exemple sur l'éolien lisez l'article en lien d'Economie Matin ; avec quelques points de vue dont des spécialistes allemands qui connaissent bien l'éolien depuis de nombreuses années, il est clair que la filière éolienne, n'est pas l'avenir comme veulent bien nous l'imposer nos responsables en France.

Mais lisez bien l'article de La Croix, journal honorable mais néanmoins partial sur l'éolien, il est reconnu que la production d'énergie renouvelable en 2016 est à plus de 50% d'origine hydraulique, et ce, et idem en 2015 malgré cette année un mauvais remplissage des barrages, mais on met une photo d'éoliennes en titre.
Il est dit que la capacité en puissance des éoliennes à augmenté de 13%, mais sans amélioration de sa production, bizarre, bizarre!!!!!!
Il n'y a pas dans cet article un regard critique sur cette filière ; par contre nous dire que la filière a des difficultés pour faire aboutir les projets, et qu'elle est confrontée à une opposition industrialisée, alors là le journal s'exprime ; c'est du n'importe quoi.

Regardons en Lozère, l'exemple du projet Sameole "la ferme éolienne de la Terre de Peyre" à La Chaze de Peyre, le temps du montage du projet n'a rien à voir avec la réglementation, ou autre difficulté, en fait 4 ans entre 2012 et 2016 pour élaborer le projet sans aucune information locale, sauf une très contestée quelques semaines avant de le déposer en préfecture. Et en matière "d'opposition industrielle" au projet vous avez un mutisme des élus, et heureusement une poignée d'habitants qui défendent à juste titre leur patrimoine face à un investisseur financier de Bretagne, qui n'en n'a rien à cirer de l'environnement et du développement local.

Et beaucoup plus grave encore, on veut faire paraître la filière comme une activité qui est très contrainte, et qu'on empêche de se développer ;c'est vraiment de la désinformation. Car il faut bien se rendre compte qu'en France l'éolien industriel se croit tout permis, et sur La Chaze  et Sainte Colombe de Peyre c'est évident. 

Dans un contexte local de l'Aubrac très clair, d'un affichage officiel où l'on ne veut pas d'éolien industriel avec des arguments fondés :
- 1  /la délibération de l'assemblée départementale contre l'éolien industriel en Lozère
- 2 / la délibération du syndicat de préfiguration du PNR Aubrac contre l'éolien industriel inscrite dans le projet de charte.
- 3 / l'étude des sensibilités paysagères et naturalistes de la Lozère à l'éolien industriel proposant l'exclusion de l'éolien sur le secteur de l'Aubrac et de ses environs
- 4 / les 2 récentes délibérations des conseils municipaux contre le projet
Et bien le promoteur persiste et signe en déposant sa demande d'autorisation du projet. Aussi comment déontologiquement le journal La Croix peut-il écrire :
"Les opposants sont extrêmement organisés et les procédures de recours ont quasiment été industrialisées. Pas de quoi rassurer les investisseurs"

En fait vu le constat que les promoteurs se croient tout permis, et si le journal dit : Pas de quoi rassurer les investisseurs   il n'y a surtout pas de quoi rassurer les habitants , et là nous attendons qu'une presse libre et intelligente le dise.

Sur ce projet de l'Aubrac il y aura des habitations à 600 m de la "ferme éolienne de la Terre de Peyre" avec des éoliennes de 130 m de haut , les habitants risquent de déchanter si le projet de cette "ferme" se réalise.