samedi 30 avril 2016

Le jour on y voit plus clair que la nuit pour réfléchir, et même en Lozère

A la rubrique annonces légales de Lozère Nouvelle du 28 avril, vous pouvez prendre connaissance de la demande d'autorisation de défrichement pour un projet de parc éolien sur la commune d'Arzenc de Randon.
En ces temps de manifestations contre tout et n'importe quoi, de Nuit Debout, de soit-disant "ça va mieux", "Hé oh", en Lozère, les projets éoliens continuent en catimini, et c'est bien le seul moment où les éoliennes ne font pas de bruit.

Pourtant la filière éolienne n'est pas la solution idéale, elle risque de poser des problèmes sanitaires comme le soulève la FED (voir ci-dessous)

LETTRE D'INFORMATION :  20 avril 2016

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 Bonjour

EOLIEN ET SANTÉ : AGENCE NATIONALE DE SÉCURITÉ SANITAIRE (ANSES)
COMPTE RENDU DE L'AUDITION DE LA FÉDÉRATION ENVIRONNEMENT DURABLE PAR L'ANSES

Le 8 mars dernier, une délégation de la FED a été auditionnée par une commission de 9 experts de l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) représentant le groupe de travail de cet organisme chargé d’établir l’existence ou non d’effets des infrasons produits par les éoliennes industrielles sur la santé des riverains.

Cette délégation était composée de 4 personnes :

- M.Broncard (Vice-Président de la FED) a présenté les témoignages du corps médical ;

- A.Posokhow (Administrateur FED) a présenté le bilan actuel des études scientifiques et médicales effectuées dans les pays étrangers (Royaume Uni, Nouvelle Zélande, Australie…) en soulignant qu’aucune étude sérieuse de ce type n’avait à ce jour été effectuée en France ;

- P. Dugast (Ingénieur acousticien) a présenté de son côté une partie du  document qui avait illustré sa conférence à la dernière assemblée générale de la FED ;

- H Texier (Vice-Président de la FED) a présenté un power-point des 169 témoignages concernant 520 personnes, victimes des nuisances acoustiques des éoliennes.

Vous trouverez ces différentes contributions dans les fichiers joints.

Notre enquête est une grande première en France puisque le ministère de la Santé n’a pas encore daigné effectuer le début du commencement d’une enquête épidémiologique. Une grande majorité des témoignages présentent un intérêt considérable car ils démontrent sans ambiguïté combien chaque riverain peut souffrir des nuisances des éoliennes que sont le bruit comme les infrasons. Ils se recoupent les uns les autres et apportent la preuve que le mal est ressenti partout de la même manière à des degrés divers.



C’est pourquoi la FED affirme l’existence d’un risque sanitaire lié aux infrasons et aux sons de basse fréquence (ISBF) des éoliennes industrielles en plus du risque lié aux fréquences audibles. Les paroles de chacun sont les témoins de la vérité. L’ensemble est le témoin de l’objectivité.  Les décideurs ne pourront plus les ignorer en se réclamant du manque d’étude à ce sujet ou pire de la subjectivité inventive. Les résultats de l’enquête peuvent servir dès maintenant, à chacun d’entre nous, auprès des élus, dans les réunions publiques, auprès des commissaires enquêteurs, auprès des administrations et auprès de tous les sceptiques.



A l’issue de cette réunion, par lettre recommandée adressée au directeur de l’évaluation des risques de l’ANSES avec copie à Madame la ministre de l’écologie et de l’environnement ainsi qu’à Madame la ministre de la Santé, la FED a demandé :

-        que les pouvoirs publics introduisent une obligation de mesures des ISBF des éoliennes industrielles à la charge des exploitants et introduisent dans les conventions définies à l’article R 514-4 du code de l’environnement le non-respect des mesures liés à ces mêmes ISBF ;

-        que tout citoyen victime des ISBF et des fréquences audibles des éoliennes puisse disposer d’un droit de regard et de contestation des méthodes et modalités des mesures acoustiques mises en œuvre par les promoteurs et d’un droit à des mesures acoustiques indépendantes  agrées par l’ICPE accompagné d’un droit à un suivi médical simultané.

-        que l’ANSES se prononce nettement en faveur d’une modification de la distance minimale entre ces machines et les habitations des riverains que nous estimons devoir être au minimum de 1000 mètres, distance qui correspond au vote récent du Sénat et qui devrait être augmentée en fonction de l’importance des machines installées.



Cordialement

Jean-Louis Butré
Président

Fédération Environnement Durable

contact@environnementdurable.net

et voir les textes en lien
les témoignages de souffrance
bruits et infrasons 

En Lozère, malgré l'omerta des médias, nous continuons à nous informer, et comme nous l'avons fait en février 2016, nous essayons de faire passer l'information

Mais en France, on continue à nous faire croire que c'est la solution, et nous risquons d'être dans quelques années comme les danois qui ont compris tardivement c'est à dire maintenant que leur politique de l'éolien leur coûtait très cher, pour finalement être obligés de construire des centrales à charbon et payer très très cher leur électricité. Cette information est passée récemment au journal de 13h sur la Une.
Mais d'autres médias en parlait depuis quelque temps
l'énergie électrique la plus chère du monde
les limites du modèle danois

 Il y a quelques semaines lors d'une visite des élus de la région dont la chargée de l'environnement, le compte rendu de la presse parlait du soutien de la région à la filière bois et à la filière méthanisation, ce qui est cohérent avec les caractères de notre territoire, on ne parlait pas de l'éolien industriel, bizarre bizarre !!!




jeudi 14 avril 2016

Dites NON à l'éolien sur les limites du PNR Aubrac

Dans notre blog précédent nous vous avons informé que la charte du PNR Aubrac en cours de finalisation affichait  que toute la limite du PNR depuis Arzenc d'Apcher jusqu'au Monastier était affichée en zone compatible à l'éolien industriel.
En fait le syndicat de préfiguration du PNR n'a fait que suivre la réalité politique locale, en Aveyron et sur le Cantal les élus n'en veulent pas, tandis qu'en Lozère nos élus ne se sont pas exprimés sur l'exclusion de notre secteur, et donc le syndicat de préfiguration dans sa délibération d'exclusion de l'éolien du périmètre PNR, n'a fait que suivre les orientations du schéma régional éolien.

Mais ce projet de charte est amendable, et il appartient à nos élus du secteur concerné par ce zonage favorable de saisir le syndicat sur cette question.
Vous trouverez donc en lien le courrier que nous avons envoyé à nos grands élus. 

Accepter l'éolien sur le PNR en limite de son périmètre et donc de la Margeride serait un signe d'abandon de nos élus à promouvoir une vraie politique de territoire, et ce serait surtout donner aux promoteurs un argument de plus pour miter la Margeride de ces énormes équipements industriels. 

 Une balade à faire : le tour du lac du Moulinet aménagé il y a quelques années

dimanche 3 avril 2016

La pression de l'éolien industriel continue en Lozère, même sur les limites de l'Aubrac

Le préfet de Lozère a autorisé récemment le projet de Champcate, renforçant ainsi le risque de mitage de la Margeride.
Il nous faut donc continuer à être vigilant, et s'exprimer contre la menace réelle de déstructuration des composantes de nos grands espaces hyper-ruraux de montagne.

Le risque est grand d'un mitage progressif de la haute Lozère ; nous avons appris que le syndicat de préfiguration du PNR de l'Aubrac dans sa proposition de charte, vient d'afficher que la limite du périmètre est cartographiée en zone compatible à l'éolien au vu des sensibilités paysagère, et ce en contradiction avec une délibération de 2015.
Une absurdité, qui montre les incohérences politiques de gestion de nos espaces patrimoniaux, face sans doute à la pression de quelques petits élus qui veulent de l'éolien au mépris des enjeux locaux, et face sans doute à la pression de certains services de l'Etat qui ont des consignes de favoriser le développement de ces énormes machines coûteuses, peu efficaces, très impactantes, mais qui enrichissent les promoteurs sur le dos des consommateurs.
Nous avons envoyé un courrier au PNR, pour particulièrement leur faire part des enjeux paysagers de la Terre de Peyre, et de l'incohérence de cette proposition de zonage favorable.

Nous sommes d'autant plus inquiets, qu'il y a toujours des velléités de développer des projets sur notre secteur, en particulier sur Saint Sauveur de Peyre et sur Sainte Colombe de Peyre.

 Sur la Terre de Peyre nos espaces sont magnifiques et sereins