mercredi 25 septembre 2013

La Sart'up est dans le pré, à la baraque des Bouviers en Margeride

Nous mettons ci-dessous un extrait d'un communiqué paru sur le site de la FED

Le gouvernement français vient enfin d'admettre les erreurs concernant le soutien aux énergies renouvelables et ce fait majeur a été acté par le président de la République François Hollande lors de la conférence environnementale, organisée les 20 et 21 septembre 2013. Il a annoncé en des termes choisis la fin probable du tarif de "rachat" des énergies renouvelables : "Le tarif de rachat garanti ne permet pas toujours de réguler au mieux et d’orienter correctement la production. On a même pu constater parfois qu’il y avait eu des effets d’aubaine, des gâchis de deniers publics et des comportements spéculatifs. Ce n’est pas bon, ce n’est pas logique que l’argent public, que ce soit des subventions ou que ce soit de la fiscalité à travers de tels mécanismes, puissent être au service d’une politique qui ne donne pas de résultat."

Ces propos nous confortent dans nos positions que nous exprimons en Lozère, contre particulièrement la pression des projets éoliens sur le massif de la Margeride.
Nous avons quelquefois soulevé le coté obscur du financement et de la fiscalité, par rapport à une filière qui ne produit qu'un jour sur quatre, et pas toujours quand on en a besoin. Mais pour ce peu d'efficacité nous avons toujours dit, qu'il ne fallait pas impacter nos magnifiques espaces naturels, et nos grands paysages, qui sont un atout pour le développement de notre département.

Pour illustrer ce fait, cet été nous avons rappelé le diagnostic de la démarche "Lozère 2020" du Conseil Général, qui dit la même chose que nous ; et en plus le Conseil Général organise  2 jours de réflexions sur le thème "la Sart'up est dans le pré", en octobre à la Baraque des Bouviers ; en Margeride on peut faire autre chose que de se mettre à genoux devant les promoteurs éoliens.


Notre Lozère est belle, ne la bradons pas bêtement, et réfléchissons à un développement adapté à nos territoires de montagne.

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