dimanche 29 avril 2018

En Lozère ne participons à ce scandale financier qui nous concerne tous

Dans la page précédente nous vous parlions du maire de Chateauneuf de Randon, qui justifiait son accord pour l'implantation d'un projet éolien, au motif de son besoin de pognon, sans préciser que bien entendu ce pognon c'était le notre, et que c'est scandaleux la façon de "plumer" le consommateur d'électricité et de gaspiller l'argent public dans une filière dont l'intérêt est loin d'être démontrée.

Et bien ce n'est pas nous qui le démontrons, c'est la Cour des Comptes qui dans son dernier rapport sur les énergies renouvelables, fait le point sur le futur scandale de la politique actuelle sur les énergies renouvelables.

Ce rapport en lien est un peu long à charger, mais il est très explicite sur un discours dominant qui nous prend pour des demeurés, mais qui va encore fragiliser notre filière actuelle énergétique de l'électricité, et en même temps notre capacité à maîtriser notre dette nationale qui plombe notre capacité à relancer notre activité économique.

Vous pouvez pour faire plus court lire ces quelques articles récents de la presse :


La Cour des comptes alerte sur le coût des EnR du Monde du 19 avril 2018

la charge sévère de la Cour des comptes du Point du 18 avril 2018

 

 Ces critiques avaient déja été formulées en 2014

La Cour des Comptes épingle les énergies renouvelables depuis longtemps de Contrepoints du 2 juin 2014

et en conclusion

Ces commentaires vous pouvez les retrouver synthétisés dans une excellente contribution du site lecolocritique de mai 2018

 

Vous comprenez pourquoi à la vue de ce gâchis financier, nous continuons à afficher qu'il faut préserver pour le futur nos exceptionnels espaces de Lozère 

Et bonne lecture

 


vendredi 27 avril 2018

Au pays de Duguesclin en Lozère on dit n'importe quoi

Au pays de Duguesclin en Lozère on dit n'importe quoi, et pas par n'importe qui, par le maire de la commune de Chateauneuf de Randon.

Nous vous invitons à lire cet article de Midi libre de ces derniers jours. Pour une fois c'est clair, nos élus veulent des éoliennes pour le pognon ; ils ne se cachent plus derrière le "One Planet Summit", ou des discours foireux sur les énergies renouvelables.

Lisez bien les propos du maire : " le paysage ne fait pas vivre une commune".  Suivez le raisonnement : le paysage n'a apparemment pas d'intérêt, il faut investir pour le développement de la commune, donc il faut des éoliennes, on en construira 4 ou 5, il parait que ça ne dénature pas les paysages. Monsieur le maire est sans doute un grand paysagiste.
Nous, nous savons par expérience qu'ensuite les promoteurs en proposeront 10 de plus, et plus encore sur la Margeride. les aveyronnais l'ont expérimenté avec regrets pas loin de chez nous.

Les propos du maire ont fait l'objet du commentaire ci-dessous d'une association de Brassac /

Monsieur le Maire,
Dans le midilibre.fr de ce jour, on peut lire votre déclaration : "le paysage ne fait pas vivre une commune" pour justifier un projet éolien. Eh oui, malheureusement tout ne fait pas argent dans nos territoires ruraux. Il serait bon  pourtant de relire la CONVENTION EUROPÉENNE DU PAYSAGE ratifiée par la France le 17 mars 2006  :   "  le paysage est partout un élément important de la qualité de vie des populations : dans les milieux urbains et dans les campagnes, dans les territoires dégradés comme dans ceux de grande qualité, dans les espaces remarquables comme dans ceux du quotidien.... le paysage constitue un élément essentiel du bien-être individuel et social…"  Nous vous écrivons depuis le Haut Languedoc qui est malheureusement victime de l'acharnement des investisseurs éoliens et des courtes vues d'élus locaux qui bradent notre patrimoine naturel et paysager pour améliorer les finances communales. Il y a chez nous des gens qui ne reconnaissent plus leur pays, qui en souffrent et qui en pleurent. Nous posons alors la question :  la logique comptable ne doit-elle pas s'effacer devant l'humanisme ? Nos territoires  n'appartiennent pas  exclusivement aux financiers et aux techniciens  ni  même aux élus  locaux ;  les habitants d’aujourd’hui et de demain, mais aussi les visiteurs, les randonneurs, les poètes, les peintres, les rêveurs,sont des usagers légitimes des paysages.
Respectueuses salutations
le CA de CALHEL
Dans ce blog nous avons souvent  développé les incohérences de nos élus, face aux enjeux de nos paysages de Lozère devant la pression de l'éolien industriel ; et bien cette pression continue. Pourtant nos textes européens, nationaux de respect de notre patrimoine sont connus, mais face aux intérêts financiers de quelques uns,  ils sont oubliés, et les lozériens risquent de se réveiller quand il sera trop tard.

 Au Pays de Duguesclin ce territoire des plateaux et des vallées de la Margeride orientale mérite un minimum de ménagement



Laissons à R. Camus le mot de la fin :
« La Lozère a quelque chose d’unique, qui est l’immensité de l’espace, et la beauté de ses paysages. Fassent le ciel, et la volonté des hommes, qu’elle n’aille pas sacrifier ce trésor, par soumission à la contingence, par ses pratiques, par sens économique, par imitation, au désir banal d’avoir la même chose que les autres, la même chose et sans doute en moins bien !»
Renaud Camus, le département de la Lozère, POL 1996

jeudi 19 avril 2018

Des bonnes et des moins bonnes nouvelles en Aubrac Lozère

Tout d'abord une bonne nouvelle, nous l'avions déja dit, mais la presse le confirme, le PNR de l'Aubrac devrait être très prochainement validé par décret ministériel.
C'est une très bonne nouvelle pour la Lozère, mais aussi pour le bassin de vie de Marvejols qui a bien besoin d'un coup de pouce pour relancer son équilibre économique.

Il y a encore en Lozère une dynamique pour valoriser les atouts de nos espaces naturels et de notre cadre de vie ; la dernière émission "En Terre Inconnue" l'a bien montré sur les Causses et le Cévennes.

En Haute Lozère les habitants doivent se bouger pour en faire de même, comme par exemple pour contrer le projet éolien sur le site de Rambals au Monastier, qui ignore totalement dans son étude d'impact les caractéristiques patrimoniales d'un lieu magique entre site UNESCO et PNR Aubrac.


(cartographie extraite de l'étude d'impact du projet
Ce projet est au centre d'une grande trame verte écologique, et en matière d'écologie
- ce mauvais projet éolien est implanté à proximité de 2 grands chemins de randonnée qui donnent à voir le territoire de l'Aubrac, et à proximité de la route départementale des Salces, de Bonnecombe, de la la transhumance, qui est la deuxième porte d'entrée du PNR Aubrac pour le bassin de vie de Marvejols.
- ce mauvais projet éolien justifie sa position par la proximité du transformateur SNCF du Monastier ; c'est à dire que l'on va changer la destination de ce transformateur en équipement d'évacuation d'une production électrique que la Lozère n'a pas besoin, au détriment de la pérennité de la ligne, tout en sachant que nos élus ont récemment manifesté à Marvejols pour son maintien.

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