mercredi 31 décembre 2014

Nos Voeux 2015 pour les amoureux de la Lozère

En cette période de fin d'année, sous un temps vif, mais normal pour les amoureux de notre beau pays de la Lozère, actuellement sous la neige, nous vous offrons ce cliché pris ce matin, pour vous souhaitez nos Meilleurs Voeux pour 2015


mardi 30 décembre 2014

Actualité Eolien en Lozère

Nous sommes allés ce mardi 30 décembre , dernier jour de l'enquête publique sur le  projet éolien de Le Born Pelouse, faire part au commissaire enquêteur, de nos observations et de notre avis défavorable sur ce mauvais projet.  
Nous avons aussi joint une liste d'articles et de réflexions qui confortent les arguments de notre avis.

Nous avons trouvé un commissaire au départ ouvert et conciliant, mais au fur et à mesure de nos observations orales, nous avons constaté que ce dernier était peu au courant des problématiques que pose l'éolien industriel, et qu'il manquait de cohérence car d'un coté nous demandant de citer nos sources, et de l'autre coté refusant qu'on lui fournisse trop de documents, en disant qu'il avait déja assez à lire avec le dossier du promoteur.

Peut être était il aussi surpris en cette fin d'enquête de voir encore de nombreux visiteurs ayant cette fois un argumentaire construit et référencé, et qu'il était pressé de recevoir les dernières personnes en attente dans les locaux de la mairie de Pelouse.

Espérons que notre commissaire, ne se comporte pas comme celui du dossier de la Villedieu, apparemment à l'écoute, mais finalement dans son avis favorable complètement inféodé à l'argumentaire du promoteur ; si tel était le cas ce serait à désespérer du fonctionnement du système de notre concertation publique. Déja sur le dossier des Taillades la commissaire enquêteur face aux questions de la pollution lumineuse des flashes de sécurité, répondait de sa haute intelligence que "la nuit les gens ils dorment", si en plus nous avons un avis favorable de notre commissaire sur ce secteur de Charpal-Fortunio-le Palais de Roy, ce sera un feu vert donné au préfet pour autoriser le mitage éolien sur la Margeride. Ce serait aussi conforter la position hyper-favorable sur l'éolien de notre sénateur chantre de l'hyper-ruralité. Nous serions alors pour la Lozère, dans le domaine de l'hyper-bole qui passe par l'infiniment petit de la réflexion, pour aller dans l'infiniment grand des erreurs à ne pas faire. .

Pourtant l'éolien industriel continue à perturber fortement la filière de la production électrique ; nous savons déja que les provisions pour combler le surcoût des énergies renouvelables, fait que le gouvernement a prévu pour 2015 une augmentation de 2,5% de l'électricité, pour abonder la CSPE. Mais quand on lit des documents de synthèse récents, nous aurons à terme encore des augmentations, et en plus des risques de black out du réseau. Par des temps de grand froid comme ces jours ci, une coupure générale d'électricité serait difficile pour les familles, qui ont intérêt en Lozère d'avoir un chauffage d'appoint au bois sans régulation électrique.

Lisez l'article de Jean Pierre Riou sur le site "Economie matin" il est très clair sur notre problématique énergétique que nous avons exposé oralement au commissaire.

Lisez aussi l'article de Gilles Bellec sur le site "les Echos" ; cet ingénieur général des Mines , pose aussi un problème de fond, sur notre économie générale, en France, où on a du mal à sortir de la crise de l'endettement, et de la compétitivité.

Nous ne pouvons pas transmettre ces derniers et très récents articles de fond au commissaire pour son information, il a refusé de nous donner son adresse internet. Dommage!!!!!!

Ce dossier  sur Le Born-Pelouse nous a permis d'apprécier la magnifique chapelle de la Rouvière et de son intérieur. Mais le patrimoine ne semble pas la tasse de thé de nos décideurs!!!!!!!!!

dimanche 28 décembre 2014

Derniers jours pour l'enquête publique du projet éolien Le Born-Pelouse

Nous rappelons qu'il est encore temps de transmettre un avis au commissaire enquêteur chargé de l'enquête sur le projet éolien Le Born- Pelouse
L'association des Gorges du Bès le rappelle dans un récent message, et donne même des indications pour le faire.

Cette même association titre dans un autre message : "Margeride 2015, un peu de bon sens Mr Bertrand"

Pour rester sur cette problématique du mitage éolien sur la Margeride, élargissons le débat, et appuyons nous sur un récent bilan du ministère de l'écologie repris dans un article récent de "Le Monde Planète"
Si vous lisez correctement cet article, vous vous apercevrez que la solution de l'éolien industriel c'est minime dans notre mix national, et qu'il y a mieux à faire dans les transports, l'habitat, l'industrie, l'agriculture, à la fois pour lutter contre le soit-disant effet serre, et pour limiter notre consommation carbonée.
Raison de plus pour se battre pour conserver nos espaces encore intacts de cette invasion industrielle colonisatrice du grand éolien.

Lisez aussi le dernier paragraphe sur la loutre ; une espèce protégée relativement rare en France. Or précisément le projet de Le Born-Pelouse est en plein site NATURA 2000, dont un des objectifs est de garantir l'Habitat de la loutre : dans l'étude d'impact cette problématique est survolée tant par le promoteur que par la DREAL dans son avis sur l'évaluation environnementale. Transformer un site NATURA 2000 en site industriel est sanctionnable par l'Europe, mais la DREAL n'est pas à une contradiction près, et notre sénateur comme il le dit, "il faut faire ce qu'il faut"!!!!!!!

Si nos élus dans la réalité " ne font pas ce qu'il faut", et en Lozère dans de nombreux domaines c'est le cas, il appartient à chacun de sortir de cette réserve lozérienne, et de s'exprimer pour faire progresser notre démocratie, et retrouver une dynamique nécessaire à notre petit département.


Ne laissons pas le lac de Charpal être transformé en site industriel ; la loutre n'est qu'un indicateur de la qualité de cet espace
 


vendredi 26 décembre 2014

Peut-on être climatosceptique en Lozère ?

Ce matin une fine couche de neige, l'hiver est bien là.
Notre grande cocotte minute du climat et de la terre continue à fonctionner, mais nous sommes bien petits à vouloir la contrôler.

Aussi quand on voit que notre 1er ministre à déclaré pour 2015, la lutte contre le dérèglement climatique, comme grande cause nationale, nous sommes sceptiques sur nos gestionnaires nationaux . En France on continue à vouloir être l'exemple pour les peuples, alors que l'on n'est pas capable de maîtriser notre budget, et notre économie ; cela doit faire sourire Merkel.

L'idée en soi sur le papier peut paraître de bon sens, encore faudrait-il qu'il y ait un consensus international ; au vu de la dernière conférence de Lima sur le climat on en est bien loin. Nous ferions mieux d'avoir une vraie politique d'aménagement cohérente avec l'évolution du climat, au lieu de focaliser sur certaines filières de production électrique dont l'efficacité et l'utilité sont loin d'être démontrées.

En matière de prise en compte des aléas climatiques, regardons l'affaire Xinthia et les morts de la Faute sur Mer en Vendée ; la justice a sanctionné le maire et son adjointe, ce qui est tout à fait normal ; mais dans notre organisation politique et administrative française, en matière de sécurité publique le grand responsable c'est l'Etat et son représentant local, le préfet avec son service de la DDT, mais aussi la DREAL en région. Or dans le cas présent aucune sanction contre ces responsables de l'Etat qui ont manifestement rien fait pour empêcher le maire de laisser construire dans une zone fortement inondable. C'est à se demander à quoi sert le contrôle de légalité du préfet.

Mais regardez les derniers évènements pluvieux en PACA ; manifestement on a aussi laissé en région PACA construire n'importe où, comme dans bien d'autres endroits d'ailleurs ; et ensuite on fait payer les dégâts des aléas climatiques par les assurances de tous les français.

Vous comprenez que quand un élu local prône l'éolien sur la Lozère, nous avons le droit d'être sceptiques, et nous ne sommes pas les seuls à s'exprimer sur le sujet (extraits de la revue Commentaire); quand nous voyons les erreurs d'aménagement, nous avons le droit d'être sceptiques ; quand l'Etat affiche des propositions critiquables nous avons aussi le droit d'être sceptiques.

Mais soyons Zen, et Bonnes fêtes de fin d'année.


lundi 22 décembre 2014

En Lozère nous ne sommes pas encore couchés devant le discours dominant

Peut être avez vous regardé l'émission  de Ruquier de ce samedi soir : était invité Nicolas Hulot venu vendre son fond de commerce sur le réchauffement climatique et la future réunion internationale à Paris.

Nous ne nions pas qu'il y a problème, mais ce thème anxiogène est un cache misère sur l'incapacité de nos responsables en France comme ailleurs, à traiter les vrais problèmes de nos sociétés.

Quand à Nicolas Hulot, il est habile à discourir longuement comme le remarquait la journaliste correspondante à Washington, ce qui permet de limiter les questions. Et il y en a qui pourraient être soulevées : par exemple comment ce fait-il que ce spécialiste soit incapable de faire la différence en matière de pollution entre une cheminée à bois à foyer ouvert et un poele à bois à foyer fermé!!!!!!! Simple question de bon sens, aussi qu'en est-il de la valeur de ses autres positions ????

Aussi quand ce soit-disant expert nous parle d'une nouvelle société basée sur les énergies renouvelables, autant nous sommes d'accord qu'il y a sans doute des recherches à faire pour rééquilibrer notre mix énergétique, autant nous doutons des discours actuels, en particulier celui sur le développement de l'éolien industriel. Nous préférons nous appuyer sur les réflexions de personnes indépendantes, qui elles posent les bonnes questions.

Dans le texte en lien ci-dessus, il est exprimé une suspicion  envers les DREAL, nous n'irons pas jusque là, néanmoins nous constatons que ces services régionaux n'assurent pas de façon cohérente leurs missions. Il suffit de regarder en Languedoc Roussillon, et de faire les liens entre leurs missions et les propositions du service :
Sur le schéma régional éolien le service a proposé que toutes les communes étaient en zone favorable à l'éolien industriel (sauf le commune de Celles sous le lac du Salagou) : c'est complètement ignorer nos grands sites internationaux en particulier reconnus par des labels et des procédures de préservation du type sites classés, grands sites de France, Opération Grand Site, inscription UNESCO ; pour les béotiens nous citerons : le canal du Midi, le pont du Gard, la Camargue Gardoise, le Canigou, Saint Guilhelm le Désert, la cité de Carcassonne, les Gorges du Gardon, les Gorges du Tarn, et d'autres encore. Et bien toutes les communes comportant ces lieux magiques sont en zone favorable à l'éolien industriel ;  bizarre, bizarre!!!!!!!
Nous vous laissons juges  de ce manque de cohérence.

Sur les permis de construire éoliens en Lozère, le même service régional a des comportements contestables : sur des broutilles il est exigeant  face aux petits, par contre il est assez laxiste sur les problèmes de biodiversité posés par l'éolien industriel, et sur les problèmes de paysage il ne respecte pas ses missions, et il est antiprofessionnel  quand il va jusqu'à conclure qu'une de ligne de plusieurs éoliennes de plus de 150 m de haut s'intègre dans nos grands paysages ouverts encore naturels, quant qu'il affiche que ces énormes machines sont en cohérence sur la ligne de crête de la Margeride, et dernièrement sur le projet du Born-Pelouse quand il constate que ce projet va créer un paysage industriel, dans le paysage emblématique de Charpal, et de Fortunio, et ce sans exprimer les moindres réserves de précaution. En terme professionnel c'est nul.

Lozériens nous n'avons plus de garde-fous ; le projet de Notre Dame de Landes en est l'exemple, il y a quelques années d'après Le Canard Vals disait à Ayrault en vase clos "tu me fais c..... avec ton projet". Maintenant il laisse aller!!!!! En Lozère nous avons un sénateur qui n'est pas plus clair, et qui serait prêt à  mettre des éoliennes sur les Cévennes et donc le Mont Lozère. Tout ça est de l'ordre du discours dominant langue de bois, mais dans la réalité le jour où le peuple s'exprime c'est différent, et nous l'avons vu avec l'épisode des bonnets rouges, même si nous sommes prudents sur les arrières pensées de ce mouvement.

Sur l'éolien nous ne sommes pas les seuls à nous exprimer en Lozère, et sur la Margeride récemment l'association des Gorges du Bès, nos voisins de l'Aubrac, conteste elle aussi le projet Le Born-Pelouse soutenu par notre sénateur.

Donc nous continuons à être vigilant dans une démarche citoyenne.


Charpal un lieu magique l'hiver sous la neige quand le lac est gelé

vendredi 19 décembre 2014

Merci Pierre Morel, mais vous pouvez encore mieux faire

Sur la communauté de Fournels Pierre Morel vient d'agir en démocrate éclairé ; face à la question de l'éolien industriel soulevée par les habitants et de nombreuses associations sur l'Aubrac, il a demandé à son assemblée communautaire de se prononcer : le vote c'est traduit par un NON majoritaire à l'éolien sur le territoire de la communauté.

Merci monsieur le député maire de cette saine initiative ; dommage qu'en Lozère il n'y ait pas plus souvent de vrai débat de fond sur des questions importantes. Lors du projet éolien de Saint Sauveur de Peyre (abandonné en 2012), le maire de Javols proéolien a été contredit par son conseil, car nous avions alors informé tous les élus des problématiques posées par ce projet ; ils ne pouvaient dire qu'ils ne connaissaient pas les impacts que posaient ces installations industrielles de très grande hauteur dans nos espaces naturels de la Terre de Peyre. Le débat démocratique est aujourd'hui insuffisant sur sur la problématique de l'éolien en Lozère.

Monsieur le député vous pouvez aussi rappeler à notre président du conseil général, qu'en tant exécutif du département, il se doit d'appliquer la délibération de l'assemblée contre l'éolien dans les avis,  qu'il transmet lors des consultations sur les permis éoliens. Pour l'instant ce n'est pas le cas.
Vous pouvez aussi à l'assemblée nationale soulever la question de la loi montage face aux impacts de l'éolien industriel et celle du non respect actuel de l'article L145-3, comme nous le rappelions dans un blog précédent

Quand on voit le récent débat au conseil de Mende, sur le projet de Le Born-Pelouse, et le compte rendu dans la presse, on se pose réellement la question du débat dans nos institution démocratiques : les vrais problèmes de fond ne sont pas soulevés ; il est même affiché par notre sénateur des propositions qui dénotent d'une incapacité à avoir une vision sur le contexte, les enjeux et l'avenir de nos territoires.

Avec de tels élus on comprend les difficultés de nos institutions nationales à aller de l'avant ; certains élus sans culture sur l'aménagement sont très faciles à manipuler par les différents lobbies, et le lobby éolien est un exemple de ce lobbying : il vient encore récemment d'essayer d'influencer l'assemblée nationale sur la problématique des risques de recours pour prise illégale d'intérêt. Cette pratique est régulière par ce groupe de pression pour faire supprimer tous les freins juridiques à son activité financière très rentable : suppression de la règle des 5 mats, autorisation unique, modification de la règle d'inconstructibilité de la loi littoral pour les dom-tom, etc...

Il y a moins d'interventions au niveau de l'assemblée pour alléger les contraintes qui entravent  l'activité de nos artisans et commerçants!!!!!!!

Localement nous venons d'apprendre que le conseil municipal d'Allenc vient de délibérer contre le projet de Le Born-Pelouse ; encore une délibération qui montre qu'en Lozère les élus ne sont pas tous favorables à brader notre territoire pour l'intérêt financier de groupes éoliens.

Pour illustrer que des élus s'engagent dans des démarches démocratiques nous vous mettons en lien la délibération de la commune de Le Chastang dans la Creuse. En Lozère les élus de Rimeize ont eu la même démarche intelligente il y a quelques mois.


Un grand paysage de la Margeride qui risque de devenir un paysage industriel comme le reconnait la DREAL dans son avis sur le projet de Le Born-Pelouse. Ce service a pour mission de préserver nos paysages emblématiques, mais il considère sans doute que la Margeride peut être sacrifiée aux intérêts d'un libéralisme colonisateur de nos espaces de montagne.

dimanche 14 décembre 2014

En Lozère sur l'éolien, on peut mieux faire

Nous avons lu, la page complète que Lozère Nouvelle du 12 décembre, accorde au projet éolien Le Born - Pelouse, avec surprise, non pas sur les propos de notre sénateur qui dit n'importe quoi sur la problématique de l'éolien industriel, dont  l'expression "personne ne peut s'exonérer des obligations qui consistent à créer du bien républicain", mais nous sommes surpris par le manque de recul de la rédaction de Lozère Nouvelle qui sur un tel dossier n'a pas la capacité ou plutôt la volonté de faire un réel travail d'investigation de journaliste.

Mais revenons sur les propos de notre sénateur chantre de l'hyper-ruralité ; ce n'est pas avec de tel propos qu'il va pouvoir défendre la Lozère à Paris. Franchement couvrir la Lozère, les Cévennes, l'Aubrac d'éoliennes ce n'est pas un geste républicain, ou alors c'est la république de la fin du XIXème qui prônait la colonisation, avec ses méthodes brutales et antirépublicaines d'exploitation  des grands espaces d'Afrique de l'Ouest, du Magreb, de la Cochinchine.

Pourtant le Sénat est un lieu, où notre sénateur pourrait s'enrichir de points de vue argumentés et différents de ses propos du café du commerce.  Nous vous mettons en lien un document de la FED qui a été auditée par la commission des affaires économiques du Sénat, dans le cadre du projet de loi sur la transition énergétique.
Un texte qui a une tenue professionnelle et citoyenne qui nous change du contenu de cette page d'actualité des potins lozériens.

Quand on a un niveau de responsabilité national, on se doit d'avoir une approche réfléchie et concertée sur nos problèmes de société d'aujourd'hui, et sur les problématiques de ménagement de nos territoires naturels.

En Lozère on peut mieux faire ; et c'est possible, nous venons d'apprendre que la communauté de communes de Fournels a délibéré récemment, contre l'éolien industriel sur son territoire exceptionnel de l'Aubrac.

A quand une telle délibération sur la Margeride

vendredi 12 décembre 2014

L'éolien "exemplaire" en Lozère

En quoi le projet du Born-Pelouse est-il " exemplaire" comme dit lors du dernier conseil municipal de Mende.????????????
Il est "exemplaire" dans le fait qu'en France, nos élus locaux et nationaux ont réussi à prendre l'ensemble des français pour des demeurés, et leur faire croire n'importe quoi.

L'éolien industriel c'est pour les années à venir une" bombe fiscale" ; alors que tous les médias soulèvent les difficultés de notre économie française, et font du Hollandebashing, aucun ne soulèvent les nombreuses dérives sur lesquelles nous pourrions faire des économies utiles, et l'éolien industriel en est une.

Nos mêmes médias français sont muets sur l'effondrement du secteur de l'éolien qui s'accélère de par le monde. En France on continue à aller dans le mur. Mais c'est normal, même en Lozère nous avons un sénateur qui "fait ce qu'il faut", et qui trouve que le projet éolien du Born-Pelouse est "exemplaire".

Il va même plus loin,  en vantant l'éolien participatif. C'est très social par les temps qui courent de permettre à ceux qui ont de l'argent de faire de l'argent sur les petits consommateurs qui ont déja du mal à payer l'électricité, leur faire faire ensuite d'importantes réduction fiscale, c'est vraiment tout bénef.

Mais les petits porteurs lozériens devront se méfier, ces investissements sous forme d'obligations sont à risque, en effet :
Avertissement aux épargnants : Il est rappelé qu’une obligation est un
investissement à risques, et, qu’en aucun cas, cet investissement ne peut être
comparé à un placement épargne à capital garanti. Comparer le taux nominal
d’une obligation au taux d’un placement épargne est un non sens financier.
 
Si les lozériens veulent garder leur identité, nous leur conseillons d'aller dire Non à l'enquête publique sur le projet éolien Le Born-Pelouse
 
 
 Ce magnifique espace par le mitage éolien risque de devenir un inutile et coûteux espace industriel
 

dimanche 7 décembre 2014

Lozériens informez vous, et ne mourrons pas idiots




Soit disant un projet « exemplaire », « durable », « solidaire », « coopératif », « participatif »,  « ne touchant pas les zones humides », et « ne choquant pas l’élue chargée de l’aménagement durable »,et faisant « une offre avantageuse » aux communes.
Tant de superfétatoire ne peut que cacher les cotés obscurs de tout de ce projet, comme d’ailleurs de tout projet éolien.

Incroyable comment un conseil municipal peut se faire berner  par des mots vides de sens, et ce même pour la région Languedoc-Roussillon qui a fait un appel à projets “énergies renouvelables coopératives et solidaires”, mené par la Région et l'Ademe. Le rôle de ces 2 collectivités c’est normalement de gérer intelligemment le territoire. On en est loin ????
Si la région veut promouvoir l’éolien, qu’elle le fasse près des grands centres de consommation, mais surtout pas dans nos zones très rurales de la Margeride, et avant de traiter un projet participatif "d’exemplaire" il conviendrait au préalable de vérifier les modalités qui à ce jour ne sont mêmes pas définies.!!!!!!!!!!

Sur la notion de solidarité, on se fout de nous : 2 maires décident de pourrir un territoire exceptionnel « le lac de Charpal, et le plateau du palais du roi », impactant tout le nord Lozère et tout ça uniquement pour des retombées financières égoïstes, provenant d’une taxation insidieuse sur les factures des petits consommateurs.
En ce qui concerne le coté durable, énergétique, et économique, nous vous renvoyons à un excellent mais trop court article sur le site Economie Matin : il est intéressant de noter que le modèle allemand a perdu de sa notoriété, il est intéressant de noter que notre ministre de l’économie se pose des questions ; on ne pourra pas continuer à soutenir scandaleusement l’éolien, à augmenter les prix de l’électricité, à soutenir l’industrie, et à trouver des capacités financières complémentaires pour relancer l’économie.
Il n’y a que notre sénateur chantre de l’hyperruralité, qui semble encore croire aux bienfaits de l'éolien industriel,  qui soit disant fait ce qu’il faut, mais qui en fait ne fait que favoriser les intérêts financiers du groupe allemand Windwärts Energie, groupe qui possède 82% du capital de Vent D’Oc Energies Renouvelables; si c’est ça du développement durable, il nous faudra nous faire une explication de texte. (voir dans le résumé de l'étude d'impact, la présentation de la société Vent D'Oc)

Nous ne sommes pas les seuls à être étonnés par la position de nos élus locaux et régionaux, qui soldent nos territoires sans aucune précaution ; nous vous mettons à ce sujet en lien un texte très clair de la Présidente de l’Association pour la Protection des Bassins du Bès et de la Truyère 

Lors du conseil municipal de Mende, heureusement que Jacques Brajon  a relevé le niveau des débats, en posant de vraies questions de fond, en particulier celle du paysage ; il est dommage que lui qui a participé à la validation du label 1% paysage sur l'A75, n'ait pas été jusqu'au bout de son point de vue, en exprimant un vote défavorable face aux atteintes au patrimoine paysager du territoire, et aux sites découlant des directives européennes "Oiseaux" et "Habitats". 

La commune du Born est riche en petit patrimoine rural, avec les éoliennes elle transformera son patrimoine naturel, le plateau du Palais du Roi et les abords du lac de Charpal en paysage industriel. C'est même exprimé clairement dans l'étude d'impact, et dans l'avis sur l'évaluation environnementale de la DREAL.

Dans ce blog nous essayons de nous renseigner à différentes sources, et comme tous  les hyperrruraux qui ont les pieds sur terre, mais peuvent encore la nuit en Lozère avoir la tête dans les étoiles, nous ne voulons pas mourir idiots.

mercredi 3 décembre 2014

Demandez au commissaire enquêteur du projet du Born si il a été formé par les promoteurs éoliens

Quand vous lisez en Lozère, les avis des commissaires enquêteurs sur les derniers projets éoliens lors des enquêtes publiques, il est surprenant de voir que systématiquement il n'est retenu que l'argumentaire des promoteurs éoliens, soutenus il est vrai par des avis assez contestables de la DREAL. (vous pouvez les retrouver sur le site des ICPE de la préfecture).

Sur le projet du Born - Pelouse, qu'en sera -il ????? 

Nous pouvons nous poser des questions de déontologie, quand on entend une émission récente de France-Inter, où il est déclaré que des commissaires enquêteurs sont formés par des promoteurs éoliens.!!!!!!!!!

Quand on sait que la formation des commissaires enquêteurs est largement financée par le ministère de l'environnement, par le relai des DREAL, la boucle est bouclée, d'un système qui tourne en rond, n'a plus aucune capacité d'avoir un regard pertinent sur les enjeux locaux, et manie la langue de bois pour imposer le choix contestable d'une filière énergétique dont l'intérêt est très loin d'être démontré.

Pour illustrer le coté très obscur d'un discours dominant, lors de son intervention à l'émission "on n'est pas couché" Ségolène Royal a royalement défendu l'intérêt des compteurs soit-disants  intelligents Linky, prévus pour faire soit-disant des économies en évitant que nos congélateurs tournent 24h sur 24. Tout lozérien qui a un congélateur sait que cet appareil comporte un thermostat qui régule le fonctionnement du moteur du compresseur de l'ordre de 1h à 2h par jour en fonction de la qualité de son isolation. Bien entendu nos journalistes très affutés sur des discours dominants et bien-pensants n'ont pas soulevé cette erreur grossière, qui prend la majorité des auditeurs pour des demeurés.

Sur le projet du Born-Pelouse, réagissez avec pertinence, et questionnez le commissaire enquêteur sur ses fondements.  Il est rémunéré, et il est mis en place par un système administratif, il n'est pas si indépendant que ça, et il est donc normal de tout faire pour ouvrir avec lui un vrai débat de fond sur l'incohérence du projet.

Quand on a un territoire de cette qualité, n'importe quel lozérien censé ne peut que rejeter un tel projet ; et normalement le commissaire enquêteur devrait être un lozérien censé.