samedi 28 juillet 2012

Schéma régional éolien en Lozère

un communiqué de presse de la DREAL fait part que le schéma régional éolien du Languedoc Roussillon, fera très prochainement l'objet de consultations auprès des collectivités et services.
nous vous mettons en lien les éléments de ce schéma éolien

nous ferons part plus tard de nos observations
la photographie ci-dessus est prise au roc de Fenestre, dont les abords sont aujourd'hui convoités par les investisseurs éoliens. Qu'en pense le conseiller général du coin ? à notre avis comme de nombreux élus du coin pas grand chose ;  et nous sommes en 2012 et pensons qu'il est temps de faire évoluer notre milieu néo-féodal politique en Lozère?

vendredi 27 juillet 2012

Les associations contre l'éolien en Lozère

Ce mardi 24 juillet les associations du groupement "Collectif Patrimoine lozérien", se sont réunis au siège de l'association Collectif Terre de Peyre, pour débattre des actions à engager, pour contrer les propositions du schéma régional éolien, qui sont un non sens pour la Lozère. (site nécessitant quelques minutes de chargement)
Ce schéma régional risque de faire l'objet d'une consultation auprès des collectivités pendant la période estivale, afin de mieux faire passer des propositions scandaleuses sans réel débat démocratique.
Vous n'avez qu'à analyser notre cartographie des projets en cours sur la haute Lozère ; si le projet régional éolien valide ses propositions, vous pouvez être sûr que dans quelques années la haute Lozère deviendra un parc industriel éolien. Pour qui ? Pourquoi,? Quels sont les véritables enjeux ? Y-a-t-il une cohérence avec les départements voisins ? --- Personne ne se pose de questions.

A terme c'est la mort lente de notre magnifique pays.

Dommage que nos élus soient dans l'incapacité, pour cause d'incompétence, de frilosité, de langue de bois, d'avoir une vision sur les champs de développement de notre département.



A cette réunion deux anciens élus, Mr Debord maire honoraire de Fournels, et Mr Valette maire honoraire de Laubert, étaient totalement en phase avec les positions de toutes les associations présentes ; ils ont d'ailleurs signé la pétition du" Collectif Patrimoine Lozérien" contre le schéma régional éolien du Languedoc Roussillon.

Un exemple, et une vision de l'intérêt public à suivre.

mercredi 25 juillet 2012

Actualité au sénat sur l'éolien

Si en Lozère nos élus sont muets sur les problématiques de l'éolien, ailleurs certains sont plus actifs.
Il y en a qui sont très influencés par le lobby éolien.
D'autres posent de bonnes questions au gouvernement.
Ci-dessous le texte d'une question écrite d'un sénateur récupéré sur le site d'Arnaud Gossement, avocat spécialisé dans l'environnement.

 Espérons que notre sénateur de Lozère saura défendre l'identité de la Lozère


Vous pouvez retrouver le texte sur le site  "arnaud gossement" en lien  ci dessous:

éoliennes : question d'un sénateur à la nouvelle ministre de l'écologie

Posté par , le 18 juillet 2012. Publié dans Droit de l'environnement, Droit de l'énergie,
Mardi 17 juillet 2012, la nouvelle ministre de l'écologie a été interpellé au Sénat sur le développement de l'énergie éolienne. Voici la réponse de la ministre, renvoyant pour l'essentiel au débat sur l'énergie annoncé pour la fin de l'année.
Voici, ci-dessous, le compte rendu intégral de l'échange entre le sénateur Hervé Maurey et la ministre Delphine Batho.
__________________
Difficultés liées à l'implantation d'éoliennes M. le président. La parole est à M. Hervé Maurey, auteur de la question n° 16, adressée à Mme la ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.

            M. Hervé Maurey. Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je souhaite attirer l'attention du Gouvernement sur les difficultés rencontrées dans les territoires, notamment dans le département de l'Eure, du fait de l'implantation d'éoliennes. La France, dans le cadre du Grenelle de l'environnement, s'est engagée dans une politique ambitieuse en matière de développement des énergies renouvelables, laquelle doit conduire à une augmentation de 20 millions de tonnes équivalent pétrole de la production d'énergies renouvelables d'ici à 2020, grâce notamment à une multiplication par dix du parc éolien.
             Sans remettre en cause cet objectif, force est de constater que les conditions d'implantation des éoliennes soulèvent souvent des difficultés en termes de concertation, d'incitation et de réglementation. Elles entraînent tout d'abord des difficultés en termes de concertation : on observe que, dans certains cas, des permis de construire pour des éoliennes sont accordés contre l'avis unanime des communes concernées et de leurs élus. Une telle situation n'est, de mon point de vue, pas acceptable, car, dans ce domaine comme dans d'autres, il n'est pas admissible que des décisions ayant un impact fort sur un territoire soient prises contre la volonté des élus, qui sont, par définition, responsables du devenir de leur collectivité. Il n'est pas normal que des préfets puissent donner des autorisations, sans aucune concertation avec les maires, car nul ne peut nier que l'implantation d'éoliennes n'est pas un acte sans conséquences. Celle-ci entraîne en effet des nuisances sonores et visuelles, et même des conséquences financières du fait de la perte de valeur du patrimoine immobilier situé sur ces communes. Les citoyens et les élus qui les représentent doivent donc être mieux associés aux décisions prises, me semble-t-il.
            Concernant l'incitation, ensuite, il faut savoir que les communes ne perçoivent aujourd'hui que 20 % de l'imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux, l'IFER, instituée à la suite de la suppression de la taxe professionnelle, alors que les établissements publics de coopération intercommunale en reçoivent 50 % et les départements 30 %. Cette répartition ne me paraît ni équitable ni incitative, dans la mesure où les communes directement concernées ne percevant qu'une faible part de l'IFER. À mon sens, il faudrait revoir cette question et prendre en compte la notion de périmètre « impacté » réellement dans la mesure où, bien souvent, c'est non pas la commune d'implantation qui supporte le plus de nuisances et d'inconvénients, mais les communes voisines. Il faudrait donc en tenir compte.
            S'agissant, enfin, de la réglementation, je trouve anormal qu'il n'existe quasiment aucune contrainte pour l'implantation d'éoliennes de moins de douze mètres. Comme cela avait été rappelé par le précédent gouvernement en réponse à une question écrite de Mme Grommerch, députée, en février 2012, « aucune autorisation au titre du code de l'urbanisme n'est exigée pour les éoliennes de moins de douze mètres, hors secteur sauvegardé ou site classé ne nécessitant pas d'affouillement ».
            Par ailleurs, la distance minimum d'implantation des éoliennes par rapport aux habitations, qui est aujourd'hui de 500 mètres, devrait à mon avis pouvoir être adaptée en fonction de la taille des éoliennes et de la topologie du lieu d'implantation. Dans certains Länder allemands, cette distance, je vous le rappelle, est de 1 500 mètres.
            Madame la ministre, je vous demande donc de bien vouloir me préciser la position du Gouvernement sur ces différentes questions, et tout particulièrement sur la nécessité d'améliorer la prise en compte des attentes des élus et des populations.

            M. le président. La parole est à Mme la ministre.

            Mme Delphine Batho, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie.

            Monsieur le sénateur, comme vous le savez, le Président de la République s'est engagé en faveur d'un débat national et citoyen sur la transition énergétique. Ce débat sera lancé à l'automne, à l'issue de la conférence environnementale, qui se tiendra au mois de septembre. Le Président de la République s'est aussi engagé à réduire la part du nucléaire dans le mix de production d'électricité de 75 % à 50 % à l'horizon 2025, à développer massivement les énergies renouvelables et à mener une grande politique de sobriété et d'efficacité énergétiques. Votre question sur l'énergie éolienne s'inscrit dans ce contexte, monsieur le sénateur.
            Je rappelle que les règles actuelles sur l'implantation des éoliennes, que vous évoquez, ont été fixées par la loi, après le Grenelle de l'environnement. Elles avaient alors été âprement discutées et débattues. L'énergie éolienne constitue l'une des énergies renouvelables électriques les plus compétitives par rapport au prix du marché de gros de l'électricité. C'est l'une des deux énergies renouvelables dotées du plus fort potentiel de développement, à court et à moyen termes, dans notre pays. La France a pris du retard sur les objectifs que vous avez rappelés, objectifs qu'elle s'était assignée dans le cadre du paquet énergie-climat et du Grenelle de l'environnement. Pour l'éolien terrestre, je rappelle que l'objectif est d'atteindre, en France, une puissance installée de 19 000 mégawatts à l'horizon 2020. Fin mars 2012, nous étions à 6 870 mégawatts raccordés.
            Il conviendra donc d'examiner la réglementation et les problèmes d'acceptabilité locale que vous avez évoqués lors du débat sur la transition énergétique. L'éolien doit se développer dans de meilleures conditions. Pour ma part, il n'y a pas d'incertitude quant à la volonté du Gouvernement de soutenir l'éolien et d'adapter les systèmes de soutien tarifaire dans les différentes filières pour rendre possible l'essor des technologies au moindre coût. Vous vous faites l'écho, monsieur le sénateur, de certains blocages, que je ne nie pas. D'autres éminents parlementaires, notamment des sénateurs, trouvent au contraire la réglementation actuelle trop contraignante. Le grand débat citoyen sur la transition énergétique, auquel les parlementaires seront totalement associés et qui débouchera sur une loi de programmation au premier semestre de 2013, permettra de mettre tous ces éléments sur la table.
             M. le président. La parole est à M. Hervé Maurey.

            M. Hervé Maurey.
             Je vous remercie de votre réponse, madame la ministre. Vous avez évoqué la volonté du Président de la République d'engager un débat sur la transition énergétique et vous avez rappelé un point que je savais déjà, à savoir que les règles sont fixées par la loi.   Dans le cadre de ce débat, il faudra repenser un certain nombre d'éléments, notamment comment associer davantage les élus aux décisions prises. Ce point me paraît particulièrement important. En effet, il n'est vraiment pas acceptable d'implanter de tels équipements sur leur territoire contre leur volonté.
            La question de la répartition de l'IFER devra également être revue, car il n'est pas normal que les communes, qui, par définition, supportent ces équipements, perçoivent la part la plus faible de cette ressource. Il faudra en outre être capable d'appréhender le périmètre impacté. Il arrive parfois que les éoliennes soient implantées à la limite de plusieurs communes ; or c'est uniquement la commune siège qui perçoit la part communale de l'IFER, alors que l'impact touche bien davantage les communes alentours.
            Sans attendre la loi, le Gouvernement pourrait peut-être, par voie de circulaire, rappeler aux préfets qu'il y a un minimum de concertation à mener. Il n'est pas tolérable qu'un maire de mon département apprenne, par un huissier, qu'un permis de construire a finalement été accordé pour l'implantation d'éoliennes sur sa commune. Un tel rappel est d'autant plus nécessaire que, pour développer efficacement et réellement, comme nous le souhaitons tous, l'énergie éolienne, il faut faire en sorte qu'il y ait une véritable acceptabilité de la part de la population et des élus. Nous devons, me semble-t-il, tous travailler dans ce sens.

Comme toujours il nous faut rester vigilant, la réponse de la ministre est très langue de bois. Elle ne répond pas à des questions précises ; malgré la crise on continue à soutenir une filière qui nous coûte très cher (le même sénat dans sa commission environnement a relevé le coût excessif de certaines filières)

samedi 21 juillet 2012

Soyons vigilant sur la pression éolienne en Lozère

Pendant les vacances le lobby éolien essaie de faire modifier les textes qui protègent notre environnement ; ci-dessous un extrait de la FED relatif à la proposition de loi d'un sénateur de L'Aude

En Lozère où nous avons un environnement exceptionnel, nous espérons que notre sénateur, qui veut faire entendre la Lozère à Paris, est suffisamment intelligent, pour comprendre que cette proposition est scandaleuse, et qu'il défendra le patrimoine de notre département.

Préservons notre Margeride


 A PROPOS DE LA PROPOSITION DE LOI DU SENATEUR COURTEAU Aux membres de la FED
Paris le 10 juillet 2012
Aujourd'hui, la FED adresse par courrier et nominativement la lettre suivante aux 343 sénateurs et aux 577 députés
Cette action a été déclenchée suite a la campagne d'intoxication lancée par le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) et sa branche France Energie Eolienne (FEE). La FED a décidé de mettre sur la place publique la collusion évidente entre le projet de loi déposé par le sénateur Courtaut et le SER. Ce Sénateur n'a pas hésité à relayer mot pour mot les dictats des promoteurs éoliens. Un programme monstrueux est en cours de mise en place, tous les indices concordent: -L'officialisation des cartes des "zones favorables à l'éolien" des SCRAE qui montent clairement que l'Etat et toutes les régions sont prêtes à sacrifier plus de 70% du territoire national à ces machines. - L'accélération des objectifs du Grenelle soit 15.000 éoliennes contre 4000 actuellement - La publication du programme "Energie" du nouveau gouvernement qui conduit implicitement à l'implantation de 50.000 éoliennes - La volonté de supprimer toutes les lois et barrières législatives pour atteindre le plus vite possible les objectifs fixés par le SER - La volonté de fermer les yeux sur le système éolien économiquement pourri - La négation de tous les dommages collatéraux A ce rythme on peut même imaginer que la prochaine étape sera une loi liberticide pour supprimer purement et simplement les associations qui se battent. La FED appelle toutes les forces qui luttent sur le territoire à se mobiliser pour enrayer ce programme et dénoncer la main mise complète de l'Etat par ce lobby industriel 

Lettre aux députés et sénateurs Paris le 9 juillet 2012 Madame le Député, monsieur le Député Le 6 juillet, par un communiqué de presse intitulé « La filière éolienne s'organise pour mieux ponctionner l'Etat » la Fédération Environnement Durable attirait l'attention des gouvernants et du public sur le risque de la nouvelle organisation mise en place par le syndicat des promoteurs éoliens pour mieux détourner l'argent public. Il n'aura pas fallu attendre trois jours pour qu'un sénateur, M Courtaud, présente un projet de loi qui reproduise en tous points les exigences de France Energie Eolienne, émanation du Syndicat des Energies Renouvelables, et tente d'abolir les maigres avancées du Grenelle de l'Environnement en matière de sécurité des populations, d'impact sur l'Environnement, d'atteinte au patrimoine et aux paysages de la France. Particulièrement choquante est l'introduction du projet de loi qui commence par un double mensonge : - affirmation selon laquelle l'électricité éolienne ne produirait pas de gaz à effet de serre, alors qu'elle est responsable d'un surcroît d'émission par le recours massif à des centrales électriques à charbon, gaz ou fuel lorsqu'il n'a pas assez de vent soit globalement plus de 75 % du temps - omission de la mention du coût exorbitant d'une filière dont la rentabilité financière exceptionnelle ne tient qu'à des tarifs réglementés, des subventions, des avantages fiscaux et coûte déjà plus de 4 milliards d'euros par an à la France en pure perte. La rapidité d'intervention de ce parlementaire suppose à la fois la préméditation de cette action et la collusion qui prévaut. Vous trouverez joint le communiqué de presse du 6 juillet 2012 Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de notre respectueuse considération. 
Jean-Louis BUTRE Président



mercredi 18 juillet 2012

Informez vous sur l'éolien

On parle beaucoup actuellement de la crise de PSA ; on parle moins du scandale financier et économique de l'éolien terrestre

Aller sur le site  Le Cri du contribuable , il y des chiffres qui parlent d'eux même.


Face à cette gabegie nous avons une raison de plus pour préserver nos espaces naturels

lundi 16 juillet 2012

Production éolienne en mai 2012



Aux dernières informations sur le site de RTE, le facteur de charge en mai 2012 des éoliennes était de 19%, avec un taux de couverture de la consommation française de 2,% ; c'est peu.
Vu les coûts prohibitifs de l'éolien, ce n'est pas avec ça que l'on va surmonter en France la crise économique ; et en Lozère on en a pas besoin.


En Lozère notre énergie c'est l'agriculture, nos espaces naturels, nos paysages ; sachons les préserver.

Début août se tiendra la fête des pâturages au lac du Moulinet ; tous nos élus et responsables vont venir vanter les qualités de notre agriculture et de nos espaces ; mais ils seront muets sur tous ces projets éoliens en cours sur la Margeride.
Faites leur part que dans le cadre de la consultation sur le schéma régional éolien, ils doivent demander l'exclusion de leur territoire des zones favorables à l'éolien.

dimanche 15 juillet 2012

un arc en ciel en Lozère, c'est mieux que les éoliennes

Ce dimanche matin 6h30, il faisait 10°.
Mais un beau cadeau de la nature, un superbe arc en ciel, sur le site très rural qui aurait pu être dégradé par le projet de 7 éoliennes de 150m de haut à Saint Sauveur de Peyre. 

C'est quand même plus sympathique que ces grands objets industriels, hors d'échelle, et complètement déconnectés de notre tissu social, culturel et économique.

Vue de la Bessière de Javols

Dans le journal Lozère Nouvelle du 06.07.2012, un article soulevait la problématique du tourisme en Lozère, et le risque de la baisse de l'attractivité.

Ce n'est pas en couvrant le nord Lozère de projets éoliens, que l'on va  dynamiser le tourisme, qui est une activité vitale pour notre économie fragile.

Même avec un temps maussade comme ces jours-ci, nos espaces naturels offrent une diversité, et une attractivité, qu'il nous faut préserver.

Bien entendu, pour l'instant nos responsables parlent beaucoup du développement touristique, font même faire des études, un schéma départemental,...mais face aux vrais enjeux ils sont muets.

Dans le même journal, on parle beaucoup du loup, pour un risque qui est anecdotique ; par contre sur les enjeux de l'éolien en Lozère on est muet.

samedi 14 juillet 2012

Eolien en Lozère et participation du public

Nous rappelons l'exigence de notre constitution en terme de participation du public, dans toute opération pouvant porter atteinte à l'environnement.

 aux alentours de Marvejols

C'est le cas de l'éolien en Lozère, territoire très sensible à ces énormes machines industrielles.

Ci-dessous un extrait d'article relatif à une décision du conseil constitutionnel


http://www.journaldelenvironnement.net/article/icpe-le-public-doit-participer-a-l-elaboration-des-prescriptions-techniques,29933
ICPE: le public doit participer à l’élaboration des prescriptions techniques
Le 13 juillet 2012 par Stéphanie Senet
Sites et sols industriels, Droits/Fiscalité Sites & Sols

Le Conseil constitutionnel impose au gouvernement de changer la réglementation d'ici au 1er janvier 2013
Dans une décision rendue ce 13 juillet, le Conseil constitutionnel rappelle que le principe constitutionnel de participation du public, garanti par l’article 7 de la Charte de l’environnement, s’applique aux projets de règles et de prescriptions techniques concernant les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) soumises à autorisation.
A ce titre, il a invalidé une partie de l’article L.512-5 du Code de l’environnement, qui précise la procédure d’adoption de ces textes: un arrêté est pris par le ministre chargé des ICPE, après consultation des ministres intéressés et du Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT). Ces projets font par ailleurs l’objet d’une publication, éventuellement par voie électronique, avant leur transmission au CSPRT. C’est cette dernière phrase qui est déclarée contraire à la Constitution. Elle est abrogée à compter du 1er janvier 2013.
Le Conseil constitutionnel a été saisi le 17 avril dernier d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) par l’association France Nature Environnement, qui estime que la procédure méconnaît le principe de participation du public. Il lui donne donc raison, en rappelant que «toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement», comme le prévoit l’article 7.
«Concrètement, cela veut dire que le ministère de l'écologie doit se retrousser les manches et va devoir lancer des travaux sur la notion de participation», a réagi Raymond Léost, responsable du réseau juridique de FNE. «La participation du public signifie trois choses: informer, recueillir les avis du public et restituer la façon dont ils sont pris en compte», a-t-il ajouté, voyant dans la décision du Conseil constitutionnel une «fessée pour le ministère».
Cette décision est importante au regard du champ d’application de l’article, qui concerne les usines, ateliers, dépôts, chantiers et, d'une manière générale, les installations exploitées ou détenues par toute personne physique ou morale, publique ou privée, qui peuvent présenter des dangers ou des inconvénients pour la commodité du voisinage; pour la santé, la sécurité, la salubrité publiques; pour l'agriculture; pour la protection de la nature, de l'environnement et des paysages; pour l'utilisation rationnelle de l'énergie; pour la conservation des sites et des monuments, ainsi que des éléments du patrimoine archéologique.

Les dérives du financement de l'éolien


L'éolien trop subventionné nous invite à nous poser des questions ???????

Vu dans l'actualité


http://www.romandie.com/news/n/_Mafia_la_police_italienne_saisit_350_millions_d_euros_dont_un_parc_eolien48130720121709.asp
Mafia: la police italienne saisit 350 millions d'euros dont un parc éolien
ROME - La police italienne a saisi vendredi en Calabre (sud) des biens appartenant à la N'drangheta, la mafia calabraise, d'une valeur de 350 millions d'euros, dont l'un des parcs éoliens les plus grands d'Europe, ont indiqué les enquêteurs dans un communiqué. Pasquale Arena, neveu du chef du clan Arena, à la tête du service urbanisme de la commune d'Isola Capo Rizzuto, près de la ville de Crotone, en Calabre, est le personnage central de cette opération, a expliqué à l'AFP le colonel Fabio Canziani. Ce fonctionnaire de 55 ans est accusé d'avoir fait construire dans sa municipalité, pour le compte du clan Arena, un parc éolien par le biais de prête-noms et d'une dizaine de sociétés écrans, dont plusieurs sont basées à l'étranger, à Saint-Marin, en Allemagne et en Suisse, a précisé le colonel. Composé de 48 aérogénérateurs, le parc éolien est considéré comme l'un des plus grands d'Europe en terme de superficie et de puissance, selon les enquêteurs. 5

Pasquale Arena a assisté avec la police financière à la perquisition du parc éolien et de trois entreprises installées dans la région de Crotone, et pilotées par le clan Arena, a commenté Fabio Canziani, en ajoutant: c'est un homme libre, il n'a pas été arrêté. Une autre société, que les malfrats utilisaient pour gérer le parc éolien, a été perquisitionnée vendredi dans la République de Saint-Marin, dans le centre de l'Italie. Les autres sociétés, basées principalement en Allemagne, pourraient être perquisitionnées, mais cela ne dépend pas de nous, a-t-il commenté en assurant que l'enquête menée par la police allemande progressait. Au cours de l'enquête, débutée en 2008, les domiciles de huit personnes ont été saisis par les forces de l'ordre, a-t-il expliqué. Au total, 31 personnes, dont deux Allemands, sont visées par l'enquête qui se poursuit. (©AFP / 13 juillet 2012 17h06)

mardi 10 juillet 2012

l'éolien ne créera pas d'emploi en Lozère

Certains lozériens naifs nous ont écrit que l'éolien allait créer de l'emploi en Lozère ; nous savons que ce n'est pas le cas pour l'éolien terrestre en Lozère (sauf pour les quelques commerciaux qui vont convaincre nos petits élus, en leur déroulant des études d'impacts lourdes en documents, mais succinctes sur le fond).

Vue des hauteurs du Roc de Fenestre

Nous  avions écrit qu'en France seul l'éolien offshore créerait de l'emploi ; et bien ce n'est encore que de l'illusion.

Vous trouverez ci-dessous un extrait du journal Ouest France



LES EOLIENNES OFFSHORE FRANCAISES CREENT DU TRAVAIL - MAIS EN ALLEMAGNE ???????????
 En Allemagne, Areva travaille déjà sur les éoliennes de Saint-Brieuc . À Bremerhaven, dans le Nord de l’Allemagne, Areva, le géant français du nucléaire, développe, à grands pas, une unité de production d’éoliennes offshore. Sa filiale Areva Wind, compte déjà près de 700 salariés, dont une bonne part d’ingénieurs et techniciens, dans ses bureaux d’études et ses deux usines. L’une, Areva Blades (ex PN Rotor) fabrique des pales. L’autre, Multibrid, assemble les éléments des nacelles de la « M 500 », une machine offshore de 5 mégawatts culminant à 148 m au-dessus de la mer.
 Arewa Wind fait déjà tourner, depuis deux ans, six M 500 sur le champ Alpha Ventus en Mer du Nord et prévoit d’en installer 126 d’ici 2014. Une centaine à partir de 2018.
 Les éoliennes (une centaine) qui seront installées, à partir de 2018 en Bretagne Nord, sur le champ de Saint-Brieuc, sont d’ores et déjà à l’étude dans les laboratoires de Bremerhaven


Et pendant ce temps un sénateur PS de l'Aude a proposé un projet de loi scandaleux pour favoriser la prolifération des éoliennes aux grands bénéfices du lobby éolien.

Nous espérons que notre sénateur de Lozère qui veut faire " reconnaitre la Lozère à Paris", aura suffisamment de bon sens, pour voir que ce projet du sénateur Courteau, est un copie-collé des propositions de ce même lobby éolien.