mercredi 29 janvier 2014

En Lozère déja 60% de production d'énergie renouvelable

En Lozère nous produisons en énergie renouvelable 60% de notre consommation électrique, c'est pas mal pour un petit département, c'est bien au delà de l'objectif de 20% fixé par nos décideurs nationaux. Bien entendu dans le schéma régional éolien on ne donne pas cette information ; et depuis que nous avons diffusé ce chiffre, nos responsables départementaux commencent à s'y référer, mais par contre ils sont très frileux pour s'opposer au diktat des services de l'Etat qui veulent nous imposer plus d'une centaine d'éoliennes sur la Lozère.

Malheureusement nous en prenons le chemin de ce mitage éolien : 3 enquêtes publiques en moins de 10 mois pour un massacre éolien de la Margeride.

Nous ne comprenons toujours pas quel peut être l'intérêt de cette pression éolienne, pour notre beau pays. Nous avons encore trouver un article sur le site "Contrepoints" qui démontrent qu'au niveau national l'objectif des 20% est déja atteint
Le score devient alors 20.2% de renouvelable non thermique pour la consommation française contre 16.4% pour l’Allemagne.

Cet article démontre aussi que la France a encore heureusement la capacité d'absorber les pointes de la production renouvelable allemande, mais cela va nécessiter de renforcer les réseaux entre les 2 pays, et ce  à des coûts prohibitifs. Pour l'instant les risques de blac-out général sont à peu près maîtrisés, mais ce sera plus difficile dans quelques années avec l'augmentation de la production française. De nombreux industriels, et de grands services centraux de l'Etat ont plusieurs fois soulevé ces problématiques de risques. 

Revenons à une politique plus saine, et vous verrez que sans subventions la pression éolienne sur la Lozère cessera , car le potentiel de vent est faible, car les promoteurs auront moins d'arguments pour flatter nos élus, et plus encore.....

Agrandisser et regarder la légende, la haute lozère n'est pas une zone conseillée pour l'éolien

Mais pour retrouver le bon chemin, il faut du temps, nos soit-disant grands décideurs n'acceptent pas facilement de reconnaître leurs erreurs ; et malheureusement pendant ce temps le bon peuple bouge peu, mais par contre il souffre d'une crise qui est le résultat de très mauvais choix de gestion et de politique générale.



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