jeudi 22 septembre 2011

éolien : on a tout faux

on le savait déja ; mais il faut le répéter : opposer éolien et nucléaire fait sourire, et dire que l'éolien crée de l'emploi fait sourire encore plus
par contre massacrer la Margeride par l'éolien ça ne fait pas sourire du tout


voir ces extraits du Monde de cet été :

L’éolien français profite aux grands groupes du nucléaire et aux fabricants étrangers
Dans l’Hexagone, les principaux acteurs de la filière éolienne, qu’elle soit terrestre ou maritime, sont en effet quasiment les mêmes que ceux du nucléaire. Ce sont des sociétés cotées du CAC 40, souvent à capitaux d’Etat : Areva, EDF, GDF Suez, Alstom. Deux consortiums se sont déjà positionnés pour l’appel à projets du gouvernement. Le premier, qui vise les sites de Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) et de Courseulles-sur-Mer (Calvados) regroupe autour d’EDF, le groupe d’infrastructures de transport Alstom, le n°2 du BTP Bouygues et le danois Dong Energy, qui gère onze parcs éoliens offshore en Europe.
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Mais comme pour l'onshore, les PME et TPE risquent fort d'être cantonnées à l’activité de sous-traitance, pour construire de petits équipements comme des mâts, pales ou roulements, ou réaliser des installations dans les métiers des génies civil et électrique. "Les entreprises françaises sont absentes des secteurs industriels à forte valeur ajoutée. Car dans l’éolien, les trois-quarts du prix est capté par les turbines, dont la technologie n’est pas présente en France. Au final, l’appel d’offres va beaucoup favoriser les groupes industriels étrangers", livre Philippe Gattet.
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Ces pièces à forte valeur ajoutée sont ainsi fabriquées par les leaders mondiaux du secteur, tous étrangers. Près de 60 % de notre parc éolien est équipé de turbines conçues Outre-Rhin, par les allemands Enercon, Nordex, Repower ou Siemens ; le reste par le danois Vestas ou l'espagnol Gamesa. Même les groupes français qui ont, depuis peu, développé la technologie, ne la produisent pas sur le sol français mais à l’étranger, par le biais d’anciens concurrents devenus des filiales, l’espagnole Ecotècnia pour Alstom et l’allemande Multibrid pour Areva. Au final, les fabricants français ne totalisent que 5 % des parts de marché sur leur propre territoire.

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