lundi 20 novembre 2017

La transition énergétique c'est fastoche à comprendre, même en Lozère

Tout le monde est pour l'énergie verte, nos médias nous en présentent sans cesse les bienfaits, sans se poser des questions très simples : comparer les puissances, les facteurs de charge, les coûts d'investissement, les surcoûts  liés à l'adaptation des réseaux, les puissances et les coûts des équipements de stockage, les délais de mise en oeuvre, et plus encore.

Nicolas Hulot a du se poser à minima ces questions, sans par contre nous préciser la validité des scénarios, qui pour l'instant ont du plomb dans l'aile, vu la décision de reporter la fermeture des centrale nucléaires.

Nous sommes souvent en présence d'apprentis sorciers qui sont uniquement dans le discours, et qui vont nous plomber à terme notre économie, déja suffisamment fragile ; et la presse sur le sujet ne fait pas son boulot d'investigation et d'information ; elle est dans le discours dominant, ou (et) préfère faire le buzz sur "l'avalage de couleuvres".

Prenez le temps de lire le texte de Jancovici ; il n'y a rien d'incompréhensible, mais il faut prendre le temps de délier la complexité de cette problématique de la transition énergétique. Pour une fois nous ne sommes pas dans le discours, mais dans l'affichage de constats tangibles, qui montrent que sur ce sujet on a  pris et on prend encore les français pour des demeurés. Or les français qui gèrent leur budget familial sont dans leur majorité bien plus sérieux, d'ailleurs ils y sont bien obligés.

Est ce bien raisonnable, face à ce constat déplorable d'une planification de la transition énergétique qui ne tient pas la route, et même d'un discours écologique qui tient plus du lobbying ou de la croyance religieuse, de laisser nos espaces naturels de la Margeride, être le terrain de chasse de promoteurs éoliens qui ne cherchent que leur profit immédiat, sous le couvert généreux de la lutte contre l'effet de serre, de l'illusoire création d'emplois, ou d'illusoires retombées économiques.

Bonne lecture


Nos espaces de Margeride sont encore des espaces de ressourcement, nous sommes tous concernés

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