La règle en France des 500 m par rapport aux habitations n'a rien à voir avec des précautions de sécurité par rapport au bruit ; d'ailleurs sur ce point il n'y en a pas, puisque le lobby éolien a réussi à faire déroger au code de la santé en faisant valider un principe de dérogation pour les éoliennes en pouvant dépasser les seuils réglementaires de +3db la nuit et de +5db le jour, fixés par le code de la santé.
La règle des 500 m par rapport aux habitations est en fait une simple règle mécanique de protection des habitants contre la projection de débris de pales en cas d'accélération des machines par grand vent ; il faut savoir qu'un rapport du Conseil général des Ponts et Chaussées, à précisé qu'en cas d'accélération des machines par grand vent, vu la vitesse de rotation des pales, la force centripète pouvait projeter des débris de pales de plusieurs dizaines de kilos à environ 1000m. Il faut savoir qu'une pale d'un projet aujourd'hui pèse environ 7 tonnes, alors imaginez une pale qui tombe de plus de 80m à 100 m de haut sur un lieu habité, il faut savoir que le bloc machine peut peser lui environ entre 50 et 70 tonnes, imaginez les dégats quand çà tombe.
Et tout çà peut tomber, voir le cas récent en bordure d'une route italienne.
Quand aux problèmes de bruit et d'infra-sons nous attendons toujours les conclusions de l'agence nationale de la santé, d'une étude promise dans les années 2000, et lancée il y a 2 ans. En France comme toujours nous sommes en retard, alors qu'il y a de très nombreuses études européennes, australiennes, canadiennes, etc... qui démontrent les impacts sanitaires en particuliers des infrasons, comme le souligne la FED lors de son audition par l'ANSES
Sur le projet de Peyre en Aubrac nous aurons des nuisances sanitaires, malgré les dénégations de l'étude d'impact.
Mais le lobby éolien est efficace, il a réussi à ce que nos hauts cadres de la DREAL disent n'importe quoi, comme par exemple lors de la rencontre avec le collectif Toutes Nos Energies qui demande un moratoire de l'éolien en Occitanie, et ce au vu du compte rendu de la réunion.
- oh sur ce point du moratoire, point de réponse de la DREAL
- mais sur la problématique de l'éolien dans le futur PNR Aubrac nos cadres font dans la langue de bois : tout d'abord il faut des éoliennes car il y a la loi NOTRE, or cette loi n'a jamais dit qu'il fallait pourrir nos espaces ruraux de montagne avec l'éolien industriel ; puis un PNR ce ne doit pas être la sancturisation d'un territoire, comme ci le fait de se prononcer sur l'exclusion des éoliennes dans un territoire exceptionnel c'était être contre tout ; enfin le commentaire d'un fonctionnaire qui n'a aucune culture : un PNR n'a pas de caractère réglementaire, ce qui insinue qu'on ne peut motiver un refus, alors qu'il existe une multitude de textes applicables (loi montagne, loi paysage, RNU, directives habitat,...qui s'appuyant sur la réalité des intérêts patrimoniaux reconnus par le PNR permettent sans état d'âme de refuser un projet. Le préfet de Lozère l'a bien fait pour un projet sur Balsièges.
En fait pour certains de nos élus et de nos fonctionnaires, il n'y a de durable dans leurs discours (au sens environnemental) que le bois de leur langue de bois, par contre le durable sur des positions très contestables, lui est permanent depuis que le lobby éolien à constaté que la haute Lozère était un terrain de chasse idéal, facile et prometteur.
C'est suite au malaise que génèrent des discours et des choix délétères, que progresse un Front National qui lui s'affiche contre l'éolien industriel, et qu'il propose un moratoire sur l'éolien industriel.
Et en Lozère sur l'Aubrac, nous notons un électorat qui penche de plus en plus dans leur vote pour le Front National , mais qui ne se bouge pas quand émergent des projets d'implantations très contestables, bizarre, bizarre!!!!!
Une réalité politique et sociale qui devrait faire réfléchir notre élu principal de Peyre en Aubrac, de la CC, et du canton. Surtout quand nous avons un patrimoine exceptionnel, et surtout des problématiques de développement qui seront perturbées durablement si un mitage éolien se développait sur l'Aubrac.
Les élus qui ont signé une promesse de bail au promoteur pour les éoliennes de " la ferme éolienne de la Terre de Peyre", eux n'ont pas eu d'état d'âme en permettant la réalisation d'un projet industriel inacceptable dans notre territoire. Et là comme dans le cadre de l'actualité sur la transparence d'un certain premier ministre, ce n'est pas sûr qu'ils soient en tant qu'élus juridiquement dans la légalité ; et d'un point de vue moral, nous les laissons s'excuser auprès de leurs voisins immédiats qui seront durablement impactés.
Pour nous, face aux enjeux stratégiques de gestion de nos territoires de l'Aubrac et de la Lozère, ils sont inexcusables. On ne vend pas son âme pour un plat de lentille.
Nous avons eu par le passé l'usage pour certains élus de l'expression : "responsables mais pas coupables" ; dans le cas présent nous pourrions modifier cette expression par : irresponsables et peut être coupables.
L'avenir nous le dira si le préfet réagit face à une suspicion de prise illégale d'intérêt ; c'est une obligation comme le précise le ministre de l'intérieur suite à une question écrite au Sénat.
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