Or dans nos pays de forêt de conifères, essentiellement de pins sylvestres le risque d'incendie de forêt face à l'incohérence de nos responsables pro-éoliens, devrait obligatoirement s'aggraver. Déja dans une période récente nous avons eu des incendies, rappeler vous celui des Gorges du Tarn il y a environ déja 30 ans, mais aussi rappelez vous celui du Born il y a seulement quelques années, qui avait nécessité l'intervention des canadairs.
Nous avions lors de l'enquête publique du projet éolien du Born, soulevé le problème de ce risque, et de l'impossibilité de l'intervention des canadairs. en présence d'éoliennes de grande hauteur. Mais le commissaire qui déja nous avait traité dans son rapport d'admirateurs passifs du paysage, a été lui plus que passif par rapport à ce grave problème que nous avions soulevé, nous pourrions dire plus que crédule par rapport aux arguments du promoteur éolien, et de l'avis de certains services. Il n'a tenu compte d'aucune de nos nombreuses observations.
Mais ainsi va notre belle démocratie, beaucoup de promesses pour défendre soit disant le faible devant le fort, ou devant celui qui a le pognon. Et la nomination de commissaires enquêteurs soit incompétents, soit par leur culture inféodés aux mirages du développement liés aux projets d'aménagement.
Mais il y a de temps en temps des éclaircies de bon sens. Dans le Gard le préfet avait refusé un permis éolien au titre de la sécurité face au risque incendie de forêt, soulevé de façon efficace par les associations locales, et ce malgré un avis favorable du SDIS. Et bien la cour d'appel de Marseille vient de confirmer la régularité de ce refus de la part du préfet.
Ce qui est possible dans le Gard devrait l'être en Lozère ; encore faut-il que le préfet ne change pas tout les 2 ans, ce qui permet de faire signer des avis favorables pendant les passages de relais, et ainsi de diluer les responsabilités ; encore faut-il que nos élus soient de vrais responsables et non des inféodés à des potentats locaux incapables d'avoir de vraies stratégies de développement de notre département ; encore faut-il que la population se réveille, et s'exprime face aux vrais enjeux, et n'aille pas voter Front National, qui lui est réellement contre la filière éolienne.
Encore faut-il que les médias fassent leur vrai travail d'information, ce qui est loin d'être le cas. Il suffit de regarder le récent et rapide reportage du journal de Pernaut sur la Une : quelques minutes pour nous dire que sur le secteur d'Aumont Aubrac il fait froid ; en Lozère il y a longtemps qu'on le sait, mais sur la problématique éolienne qui a mobilisé récemment la population locale, et qui va foutre en l'air notre pays, aucune info. Bizarre, bizarre!!!!!
Pourtant les habitants ont su braver le froid, pour dire Non aux éoliennes aux élus de la nouvelle communauté de communes des Hautes Terres de l'Aubrac. Notre élu Alain Astruc y a été élu avec 100% des voix, dans un système digne du centralisme démocratique . A croire que le grand froid fige la réflexion sur ce territoire. Mais dans quelques mois il y a le risque que la population face à l'inaction de nos élus sombre dans l'attrait du Front National.
En Lozère nous avons 2 grands risques : le mitage de nos extraordinaires espaces par l'éolien industriel, et le risque de basculement de la population vers les mirages du Front National, qui lui s'est exprimé contre l'éolien industriel, et face à ça nos élus sont nuls
Alors franchement la Belle Alliance Populaire avec un sénateur qui s'est exprimé il y a quelques années favorable à l'éolien sur le Mont Lozère, une élue régionale qui est pour l'éolien collaboratif et qui oppose des rendez-vous urgents pour ne pas répondre à nos questions, on est mal barrés en Lozère. Mais certains vous diront, il n'y a a pas le feu, et bien sur les feux de forêts il y a un risque certain, et sur des projets et des choix politiques contestables aussi.
Malgré ce constat sans illusions, nos Meilleurs Voeux 2017
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