Notre Conseil d'Etat devra prochainement sur ce dossier, statuer sur le soutien inconsidéré de l'éolien industriel par des fonds publics, alimentés par une taxation scandaleuse sur les factures d'électricité des consommateurs. Espérons que le Conseil d'Etat sera aussi pertinent que la Cour des Comptes qui s'est déja prononcé sur le coté scandaleux de ce soutien.
A l'heure où l'on débat beaucoup des économies à faire dans le pacte de responsabilité et de productivité, on a là un gisement d'économies de plusieurs milliards, alors que l'on va chipoter sur des économies insignifiantes.
Dans les médias on parle peu de ce scandale et de cette décision de la Cour Européenne. Par contre en France on laisse dire n'importe quoi à nos ministres, du moins à Cécile Duflot, qui affirme qu'au Danemark, le pays produit 100% de son énergie en énergies renouvelables, essentiellement l'éolien. Pas très sérieux pour une ministre chargée de la politique du logement, et qui doit à ce titre être informée des problématiques énergétiques, en particulier des effets de l'éolien sur l'augmentation des coûts de l'électricité, particulièrement catastrophique dans les logements avec chauffage électrique des personnes à faibles ressources. Ne parlons pas bien sûr de cet affichage grossier : 15 jours de très forte production éolienne, par gros temps, ne correspondent pas aux autres 350 jours où il doit être fait appel aux centrales carbonées. Au Danemark, comme chez nous le vent est aléatoire.
Si on continue comme ça en France à afficher des contre-vérités, on mettra en oeuvre un pacte d'irresponsabilité, et Hollande a intérêt à garder son casque de motard.
En Lozère pour l'instant ce qui nous protège un peu de l'éolien, ce n'est pas la clairvoyance de nos élus, mais la faiblesse du réseau actuel. Mais on peut renforcer les réseaux à moindre coût, par exemple en retendant les cables haute-tension (plus l'intensité du courant est forte, plus les cables s'échauffent, et donc ils se rallongent et réduisent les hauteurs de sécurité, il faut donc les retendre pour optimiser les intensités admissibles).
Notre Lozère est belle
Continuons à être vigilants, nous avons beau avoir la loi montagne, la loi paysage, les textes sur l'environnement, la santé, la sécurité, la convention européenne du paysage, etc..., face aux enjeux financiers de la filière, le manque de clarté de certaines administrations, la crédulité ou (et) le manque de réflexion de certains de nos élus, le manque d'information d'une partie de la population, les risques de mitage de notre beau département sont toujours à notre porte.
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