Alors que nous sommes en France dans une situation de crise, qui soulève bien les problématiques sociales, démocratiques, politiques qui résultent de 30 à 40 ans de gestion polluées par des enjeux de partis, des enjeux de carrières, des enjeux d'intérêts financiers, industriels, etc...il est bien de resitué nos disfonctionnements à partir de l'exemple éolien, qui depuis plus d'une dizaine d'années pollue l'environnement social, mais aussi naturel et paysager de nos espaces ruraux.
Il est bien de lire l'article du site de "L'Opinion" avec l'interview de Xavier Bertrand.
Ce texte avec des commentaires est repris dans la lettre du 27 janvier 2019 de la FED.
Face à un déni de démocratie (suite à une enquête numérique très très défavorable au décret modifiant les enquêtes publiques" le décret d'expérimentation supprimant les enquêtes publiques en mairie a été pris.
Pourtant il n'y avait pas urgence en la matière, face à une procédure qui n'a jamais été contesté par ailleurs.Et en plus un exemple de concertation numérique dont on se moque totalement des avis. Un bel exemple de non-démocratie.
Mais avec l'éolien les citoyens qui osent s'exprimer contre cette filière ont tout vu :
- le rouleur compresseur des intérêts financiers qui ont réussi à faire modifier de nombreux textes de régulation et de concertation.
- un discours dominant qui a réussi à faire croire l'intérêt d'une filière, alors que tout est faux, et que ce discours ne sert qu'à protéger les profits de quelques uns sur le dos des consommateurs, et sur le dos de nos espaces ruraux.
- un faux discours sur la subjectivité du beau pour dire que les éoliennes s'intègrent dans nos espaces
- le développement de tout un discours pour discréditer les luttes des opposants, en les traitant de NIMBY alors que l'on sait très bien que ces derniers défendent l'intérêt général. Ce n'est pas nous qui le disons, mais la presse des collectivités locales, qui précise qu'en fait les opposants ont plutôt des réaction de défense de type '"pas de projet n'importe quoi dans mon jardin"
Lisez cet article de la Gazette des communes. Il date de 2016;
Dans cet article il est bien démontré cette volonté de décrédibiliser les associations qui font un travail de fond sur l'intérêt général dont celui face au risque de mitage éolien. Il y a pourtant de nombreuses années que ce principe dit NIMBY (pas dans mon arrière cour) a été contesté dans les pays anglosaxons par celui de NIABY (pas n'importe quoi dans mon arrière cour).
C'est ce que nous disons depuis plus de 10 ans : pas n'importe quoi en Lozère.
Dans les pays anglosaxons ce principe NIABY date de la fin des années 80. En France 20 ans plus tard il n'est toujours pas intégré, ni par les élus, ni par les services de l'état, ni par les médias, ce qui fait le bonheur de certains promoteurs et financiers qui n'ont que faire de nos espaces ruraux de montagne.
Et c'est dans ce contexte qu'il est mis en place un grand débat national
Raison de plus pour aller faire part de ces incohérences dans le Grand Débat National.
Peut être qu'un vol de papillon arrivera à faire bouger les lignes, et que les démarches de citoyens soulevant les vrais problèmes seront plus positifs que tous ces discours de gens qui veulent sauver la planète, changer à la hussarde notre démocratie, user la violence pour soit disant se faire entendre alors qu'ils refusent les démarches de concertation.
Pourtant les démarches de vérité payent ; sans faire de bolobolo, en utilisant notre droit français, l'association des Robins des bois de la Margeride et sans faire de bruit a réussi à faire annuler le schéma régional éolien, les projets éoliens de La Villedieu, du Born, de Champcate. C'est dire qu'en France on est encore dans un état de droit, encore faut-il que les français se réveillent et le fassent respecter.
Et en Losère WE CAN DO IT
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