Face à cette décision contestable l'association des Robins de la Margeride a fait parvenir un texte de contestation à tous les décideurs (élus du conseil départemental, et cadres de l'administration concernés,...).
Nous approuvons ce texte qui pose bien les enjeux d'aménagement de notre beau département, et en réponse nous avons fait parvenir à tous le texte suivant :
Messieurs, Mesdames bonjour
Le terme "Tas d'andouilles"
est d'Emile Allais, ce qui atteste même si soit disant notre monde se
dérégule, il y a encore des expressions d'écrivains illustres qui sont
toujours d'actualité.
Ce commentaire de l'association des
Robins des Bois de Margeride illustre bien que les associations qui
s'expriment contre le futur mitage éolien de la Margeride et des rebords
de l'Aubrac, ne sont pas des anti contre tout, des NIMBY primaires,
mais des personnes pétries de culture, d'approches historiques et
géographiques, de sens politiques, ce qui manquent de façon évidente aux
quelques décideurs qui veulent imposer des choix contestables d'un
développement de l'éolien industriel, qui n'est pas justifié sur nos
extraordinaires espaces lozériens.
Il y a des effets de mode,
il y a des discours dominants qui ne durent que le temps des réalités
économiques et juridiques. Il faut du temps pour faire comprendre que
sur l'éolien industriel en Lozère nous faisons aujourd'hui, dans notre contexte social, énergétique, économique, fiscal, fausse route.
Nous
vous pensons suffisamment intelligents et indépendants, pour nous aider
dans notre opposition à tous ces mauvais projets qui vont dénaturer la
Margeride et les rebords de l'Aubrac.
Le projet participatif de Le Born-Pelouse est en soi une fumisterie, mais surtout une atteinte à un espace patrimonial reconnu.
Face à ces évidences nos salutations citoyennes et lozériennes.
Le président
Noel Ducret
Mais pour être plus pragmatiques nous avons envoyé un courrier d'observations à Monsieur le préfet, et nous avons demandé à Mme la Ministre de l'Ecologie, présidente du conseil national de protection de la nature CNPN), de donner un avis défavorable à la demande de dérogation pour destruction d'espèces protégées.
Nous signalons que le préfet dans son projet d'arrêté qui a sans aucun doute fait croire à la CDS que toutes les précautions étaient prise en matière d'environnement, ne pouvait anticiper sur la décision du CNPN, qui ne pouvait dans un délai si court donner un avis sur ce dossier.
Il y a sur le secteur du projet de nombreuses espèces protégées, dont le Milan Royal qui fait l'objet sur le secteur d'un Programme National d'Action pour sa préservation. Le Milan Royal est un des grands rapaces les plus menacées et détruits par les éoliennes.
Demandons un peu de cohérence dans les projets d'aménagement en Lozère
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire