Ce dossier est le même que le premier avec une éolienne supprimée, et le dossier d'étude d'impact est le même. C'est à dire que les impacts sur l'environnement sont inchangés
Il y a une continuité de la langue de bois dans l'éolien industriel, et donc le nouvel avis sur l'évaluation environnementale proposé par la DREAL est le même, c'est à dire n'analysant pas professionnellement les enjeux des lieux.
Mais il faut savoir lire entre les lignes pour voir le manque de sérieux et de cohérence de cet avis, qui normalement a été prévu par une directive européenne pour éclairer les citoyens sur la réelle prise en compte des projets au titre de l'environnement.
Quelques extraits :
sur la biodiversité
"L’étude des effets cumulées sur la biodiversité ne repose
pas sur une analyse concrète de la situation locale. En revanche elle montre
bien l’incertitude du niveau d’impact sur les espèces protégées"
"Le site se trouve en totalité dans les domaines vitaux du
vautour fauve et du milan royal identifiés dans les plans nationaux d’action" .
"L’étude met en évidence des risques d’impacts élevés sur certaines espèces d’oiseaux et de chauves-souris. Des mesures pertinentes sont proposées pour
les réduire, elles doivent être précisées, pour pouvoir juger définitivement de
leur efficacité".
La DREAL souligne le manque d'analyse, et l'atteinte à la biodiversité, mais circuler il n'y a rien à voir, il suffit de quelques mesures pertinentes pour réduire les impacts qui d'ailleurs ne sont pas précisées.
Un vrai travail de professionnel de la langue de bois .
sur les paysages
"La carte page 23 ne permet pas de conclure à des enjeux
paysagers faibles sur la zone du projet puisque c’est un « secteur en
blanc » qui n’a pas fait l’objet d’une évaluation du SRE".
"L’environnement montagneux et boisé limite les occasions de
le percevoir"
"La vue dominante de Fortunio relativise la hauteur des mats"
"L’alignement des éoliennes se découpe sur l’horizon avec une
certaine continuité avec le parc de Lou Paou"
"L’analyse des visibilités simultanées avec les parcs éoliens
existants a orienté l’implantation du projet de manière pertinente, en
cohérence avec celle de Lou Paou distant de seulement 2 km"
"Le paysage offre de nombreux points de vues sur le parc (belvédères,
routes, lieu d’habitation), mais les enjeux paysagers sont plutôt bien
identifiés, et pris en compte dans le choix d’implantation".
Le projet se verra de partout, mais la DREAL n'a rien vu, c'est vrai que vu de Montpellier la Margeride c'est bien loin ; et puis il y a une continuité avec les éoliennes existantes de Lou Paou !!!!!!! ce qui veut dire qu'avec le principe de continuité on peut avec cohérence et pertinence continuer à miter la Margeride.
Où est la cohérence et la pertinence? Non pas dans une prise en compte professionnelle de nos exceptionnels paysages de Lozère !!!! Par contre il y a une continuité dans la langue de bois de la DREAL, et un manque de connaissance de nos paysages lozériens.
Et même sur le bruit il y a des émergence supérieures à la réglementation au dessus des vents de 6m/s, mais encore pas de problèmes il suffit de faire un suivi du bruit ; qui le fera, comment, avec quel sérieux, quel recours des habitants? Ce n'est pas le problème de la DREAL
Il y a vraiment une continuité dans les processus de prise de décision sur l'éolien industriel ; il faut endormir le bon peuple. En cette période de fête de la musique, comme la chanson, allez à l'enquête publique "mettre le feu" à ce mauvais projet, et allez poser la question à nos experts locaux de la biodiversité comme L'ALEPE qui est bien muette sur les atteintes à notre environnement en Lozère. Lors de la récente commission départementale des sites cette association a du être bien peu efficace pour contrer le projet du Born-Pelouse qui a fait l'objet d'un avis favorable. A noter que l'avis de la DREAL ignore aussi dans son avis l'impact du mitage cumulé avec ce projet du Born-Pelouse.
Et restons dans une démarche respectueuse du droit qui nous permet de nous exprimer et nous opposer au risque du mitage éolien de la Margeride et des rebords de l'Aubrac. Dans certaines régions ils y mettent symboliquement le feu.
Depuis les sommets de la Margeride, la hauteur de mats n'est pas relativisée ; ces installations vont détruire un haut lieu panoramique et paysager encore intact de la Lozère.
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