Souhaitons que cet amendement soit voté par l'Assemblée, mais rien n'est moins sûr ; et nos parlementaires de Lozère sont actuellement bien muets au niveau national, sauf au niveau local à pousser des" coups de gueule" contre les opposants à l'éolien, ou à dire que l'on pourrait en mettre sur le Mont Lozère.
Notre nouvelle présidente, avec d'ailleurs tous les élus de notre nouvelle assemblée départementale, ont été très discrets pendant la campagne électorale, sur le risque de mitage éolien de notre beau département. Le risque est toujours grand du massacre de notre pays de montagne, surtout dans cette période où en Lozère les représentants de l'Etat ne sont pas très fiables (en quelques années une préfète condamnée et un préfet en examen !!!!!).
Il y a une dizaine d'année le lobby éolien a réussi la gageure de faire croire au français lambda, que l'éolien c'est beau, c'est gratuit, c'est environnemental, c'est intéressant économiquement pour les collectivités. Mais malgré cela, l'opposition en France s'est généralisée, aussi pour faire passer la pilule aux habitants récalcitrants, tous les moyens sont bons. Nos pays ruraux sont très convoités par la filière éolienne, il y a du profit facile à faire sur le dos des consommateurs, alors aujourd'hui le lobby éolien fait le forcing pour faire agréer l'intérêt de l'éolien participatif et l'acceptation de la notion absurde de création de nouveaux paysages. Une démarche marketting de contournement de l'opposition démocratique actuelle qui va en s'amplifiant..
Sur l'éolien participatif : déja en Lozère la presse , nos élus, le commissaire enquêteur, ont vanté les charmes de l'éolien participatif à partir du projet Le Born-Pelouse ; ailleurs quelques projets sont opérationnels comme le mentionne l'article en lien. Mais allez en fin d'article ouvrir le lien sur le site Lendosphère, et vous constaterez que l'objectif de collecte est de 60.000€, ce qui comparé à un projet éolien moyen dont le coût est de 20M€ ( une éolienne de 2MW coûte aujourd'hui 3M€) est ridicule. En fait toute la démarche de l'éolien participatif est de contrer l'opposition locale, en captant les avis favorables de quelques habitants par des placements ridicules, alors que la grande majorité de l'investissement spéculatif reste privilégiée pour de grands groupes financiers qui gardent toute la maîtrise des projets. Les petits porteurs seront manipulés pour venir soutenir l'émergence des projets, ils n'auront aucun droit de regard sur la gestion des projets, et ce avec le risque en fin d'exploitation de leur mise en responsabilité pour la démolition des équipements. Nous avons eu les" subprimes", qui nous ont mis dans une crise durable, continuons avec l'éolien participatif en Lozère. (Voir affaire Théolia) et (lisez cet autre lien)
Sur la création de nouveaux paysages : notre spécialiste commissaire enquêteur du projet Le Born-Pelouse, nous parlait déja dans son insuffisance ignare en matière de paysage, de l'évolution naturelle des paysages dans l'histoire, pour justifier son avis favorable au projet. En France l'opposition à l'éolien terrestre, trouve essentiellement sa crédibilité dans l'atteinte à nos exceptionnels paysages français chargés d'histoire, et surtout porteurs d'une économie touristique primordiale. Pour le lobby éolien, il faut donc contrer cette opposition en démontrant qu'avec l'éolien industriel, il se crée de nouveaux paysages en continuité avec notre patrimoine paysager existant. Une connerie pour n'importe quelle personne de bon sens, pour lequel le paysage est une composante essentielle de son cadre de vie.
A cette fin, il vient d'être créée une chaire d'enseignement spécialisée sur les enjeux paysagers de la transition énergétique ; il faut croire que tous nos professionnels du paysage qui travaillent depuis le siècle dernier, toutes nos associations qui se battent pour la préservation et la valorisation de nos paysages, tous nos textes nationaux et européens sur le paysage, sont considérés comme dépassés pour ce lobby éolien. Et celui ci veut faire accréditer ses points de vue par l'intermédiaire d'une école réputée, pour faciliter une filière contestable mais lucrative. Il ne faut pas oublier que la DREAL et la Région avaient lors de la consultation sur le schéma éolien, proposé le site UNESCO en zone favorable à l'éolien industriel ; c'est dire que l'on ne peut pas faire confiance à certains de nos grands décideurs, dont la DREAL service régional pourtant chargé d'une mission élargie sur les paysages ( promotion, préservation, formation,........)
Cela veut dire qu'il faut continuer à être vigilant en Lozère
Et ne parlons pas de l'avifaune qui sera durablement menacée
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