Mais mêler discours sur l'hyper ruralité et l'éolien participatif par exemple pose la question de la cohérence de nos politiques en matière de prospective sur l'avenir de notre exceptionnel pays rural de montagne.
L'éolien industriel est l'exemple même du faux discours dominant qui aboutit à la colonisation de nos espaces naturels par des énormes machines hors d'échelle, sans concertation réelle locale, et si possible en trompant la population en lui faisant croire que c'est pour son bien et pour sauver la planète.
Nous vous mettons en lien un excellant article de "Médiapart" Ecologie : quel droit des indigènes ? ; cet article montre bien que nos élus sont prêts à faire n'importe quoi :
- sacrifier nos territoires pour les intérêts financiers de quelques uns
- déréguler le droit pour simplifier et faciliter les procédures d'autorisation des éoliennes industrielles, pour contourner les justes oppositions locales.
Mais pour nos artisans, nos petites entreprises on ne dérégule pas et on ne simplifie pas leurs nombreuses déclarations administratives.
La dernière proposition de dérégulation pour faciliter les implantations éoliennes concerne la non consultation de Météo-France qui a garanti jusqu'à ce jour par les radars météo, l'anticipation sur les phénomènes orageux. Il est prévu de faire confiance aux études des promoteurs. On voit ce que ç'a donne sur la prise en compte des paysages et de l'avifaune, dans la réalité, une fois les projets réalisés !!!!!!!!!!!
En Lozère nos paysans sont concernés par de bonnes prévisions météorologiques, et dans les Cévennes il est plus que très utile de prévoir à temps les phénomènes violents des orages venant de la Méditerranée, et pour ce nous avons besoin de radars météo qui ne soient pas perturbés par les masques de ces énormes machines que sont les éoliennes.
La politique nationale de l'éolien industriel est encore plus floue que ce cliché réalisé récemment sur un chemin encore non impacté de la Margeride
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