Suite à la présentation de l’étude des sensibilités paysagères et naturalistes au regard de l’éolien en Lozère, nous remercions le
préfet et son service de la DDT pour :
1 : avoir communiquer
sur cette étude, même si c’est un peu tard
2 : avoir réfléchit sur les enjeux de l’éolien en
Lozère, alors que pour l’instant, de la part de nos élus principaux, le discours sur l’éolien est comme le logo du département, à savoir infinitivement inexistant, et qu’au niveau régional les
services ne sont même pas capables de faire un schéma régional qui soit un vrai
document de planification.
Mais, mais, …
.
Nous ne faisons pas pour l’instant l’analyse de cette étude,
mais nous pouvons dire que nos services état en Lozère peuvent et doivent
encore mieux faire .
Si vous regardez la carte des simulations des 11 sites
potentiels , la zone 3 en limite de Javols et de Ribennes correspond à
un secteur très sensible à l’éolien, nous avions informé la DDT des enjeux de
ce secteur par plusieurs courriers, dont un courrier à l’adresse du comité de pilotage de l’étude.
Afficher un secteur où des éoliennes industrielles seraient en balcon sur un site classé, c'est une erreur professionnelle évidente.
Le château de Combettes est un site classé, il ne peut pas y avoir d'éoliennes dans ses abords (voir le site du ministère de l'environnement / Jurisprudence et sites classés)
Pour nous cet affichage sur Javols et Ribennes, c’est
scandaleux, cela atteste que malgré les "compétences" de l’administration
il nous faut toujours être vigilants. Heureusement cette zone n’a finalement pas
été retenue dans les zones favorables. Néanmoins cet affichage renforce les
promoteurs à continuer leur démarchage encore récemment auprès des élus, et en
Lozère nous le savons tout finit par se savoir.
A l’échelle de l’étude, ce constat est un détail, mais lors
de la présentation de l’étude nous n’avons pas entendu non plus le rappel du
principe d’exclusion de l’éolien industriel dans le site UNESCO Causses
Cévennes, engagement de l'état dans son rapport de présentation à l'UNESCO.
Ces 2 manquements et il en a d'autres, nous incitent à dire qu’au titre du paysage,
nos services de la DDT sont frileux, ou peu formés, que les bureaux de paysage
ne sont pas parfaits, et qu’il nous faut continuer à travailler
pour justifier l’inscription de la Lozère en zone défavorable à l’éolien.
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