lundi 11 décembre 2017

Qui croire aujourd'hui ? En Lozère cette question se pose.

Après cette semaine de grande émotion, avec la saturation des expressions sur Jean d'Ormesson, et Johnny Holliday, avec lesquelles nous sommes en phase,  il nous faut revenir les pieds sur terre, et se poser les bonnes questions.

Et bien allons y :

Quand on parle d'énergie, il est plus fait usage de l'émotion et de la peur du lendemain, et d'un discours formaté que de réflexions sérieuses éclairant l'avenir.
Et les exemples ne manquent pas :
Ne revenons pas sur les discours des politiques "verts" qui risquent de nous entrainer dans le mur, sans prospectives sérieuses ; il nous suffit d'analyser la loi de transition énergétique, qui après même pas 2 années est remise en cause pour absence de vérification élémentaire, qu'aurait pu faire un gamin de 6ème ( voir l'impossibilité  de fermer actuellement nos centrales nucléaires au vu des problématiques de production du mix énergétique).

Mais lisons la presse :

Pour ceux qui lisent l'anglais, cet article du SundayTimes fait part de la démolition de ce parc éolien de 1991 en Ecosse, et il ne sera pas reconstruit à cause des atteintes au paysage ; nous, en France on peut pourrir le sud du Massif Central, et surtout on veut modifier la loi pour permettre encore plus facilement, et peut être sans autorisation la reconstruction en plus grand des sites éoliens existants.

On nous fait peur du nucléaire, et oui, d'abord on a essayé de nous faire peur avec le réchauffement climatique, mais comme il y a de la contestation scientifique dans l'air, on parle aujourd'hui plutôt du dérèglement climatique, et puis pour en mettre une couche il nous faut maintenant remplacer le nucléaire, car le nucléaire fait peur depuis Fukushima. Et bien lisez l'article du Mont Champot, sans être pro-nucléaire, il faut savoir se renseigner avant de dire n'importe quoi.

Alors que l'on a du mal à apprendre à lire aux enfants, il faut les formater aux énergies renouvelables ; ça c'est aller de l'avant, alors que les adultes ne sont déja pas capables d'avoir un point de vue clair sur ce sujet qui est très complexe.

Alors que l'on a un vent très moyen et même globalement faible  en Lozère comme le montre un extrait d'un document de préparation en 2010 du schéma éolien, mais pour influencer les lozériens, on transforme en 2012 ce document tout en vert pour faire croire qu'il y a du vent ;  dans le cadre d'une présentation dans les locaux du département, le conseiller départemental maire actuel de Mende nous avait traité de menteurs quand il était présenté ces documents ; où est la manipulation, nous ne faisions que présenter des documents de l'administration!!!!!!

Et nous pourrions  rajouter d'autres données attestant qu'actuellement on continue dans ce domaine à nous faire croire n'importe quoi. Comme par exemple cette désinformation qu'actuellement on peut stocker sans problèmes les énergies renouvelables aléatoires comme l'éolien et le solaire, par des batteries, des stations de relevage, des systèmes gyroscopiques, etc....encore du discours comme cette proposition avec les "smard grid" d'utiliser les réserves des batteries des voitures électriques comme outil de régulation - super - on fait croire que l'on pourra soutenir le réseau et quand on voudra utiliser la voiture électrique il n'y a plus de réserve de puissance - une vraie histoire de "shadocks".

Et nous avons une vice-présidente, qui quand la justice annule un schéma éolien pour absence de prise en compte de l'environnement dit "cela ne change rien" , c'est nous prendre pour des demeurés.

Et nous avons même un sénateur, qui parait-il est en marche, et qui nous avait fait croire que l'on peut mettre des éoliennes sur le Mont Lozère.

Dans nos espaces naturels de Lozère, où depuis des siècles les habitants ont les pieds sur terre,  ont l'habitude d'être réellement en marche, sachons maîtriser ce qui est de l'ordre du subjectif et de l'objectif, et continuons à être droits dans nos bottes, car nous avons besoin d'être bien chaussés pour faire face aux enjeux de notre territoire.


Nous avons su par le passé faire dialoguer l'intelligence de nos ingénieurs avec les logiques et les besoins de nos territoires, nous l'avons encore fait avec le pont de Millau, oeuvre magistrale de Sir Norman Foster.
Mais avec l'éolien industriel, nous sommes dans l'incohérence avec des affairistes qui ne font que répondre aux intérêts égoistes de certains propriétaires et incompréhensibles des décideurs locaux, sous couvert d'un faux vernis de sauveurs de la planète. Derrière il n'y a aucune vraie réflexion industrielle, économique, énergétique, hormis celle de répondre à un discours habilement élaboré par un lobby politico-écolo-industriel-financier , qui ne représente certes qu'un petit aspect de notre économie nationale, mais qui à terme sera un scandale, comme ceux que nous avons fréquemment connus en France.

Soyons Rock End Roll comme Johnny, impertinent comme Jean D'Ormesson, la vie n'est pas un long fleuve tranquille mais un espace de confrontation et de saines oppositions.


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