"Au terme d’un mois d’enquête publique sur le projet de Charte du Parc, près de 1450 avis ont été exprimés au cours de rencontres avec les membres de la Commission d’enquête désignés par le tribunal administratif de Toulouse, par courrier ou (une nouveauté pour les enquêtes publiques), par voie numérique. Au regard des avis, questions et remarques formulées par le public et de la très grande majorité d’avis favorables exprimés (près de 85 %), la Commission d’enquête, soulignant le bon déroulement de la procédure, a formulé un avis favorable au projet, sans aucune réserve !
Fort
de ce plébiscite, le Comité syndical a approuvé, le 18 mai dernier, le
projet de Charte définitif, intégrant quelques modifications mineures
pour prendre en compte certaines recommandations émises par la
Commission d’enquête pour améliorer encore le dossier. Ce faisant, le
Syndicat mixte a clos la procédure d’élaboration de la Charte du Parc
naturel régional de l’Aubrac.
Conformément
à la procédure de création des Parcs, les Régions Auvergne-Rhône Alpes
et Occitanie ont engagé, le 21 juin 2017 la dernière étape de la
procédure qui consiste à consulter l’ensemble des communes, communautés
de communes et départements concernés par ce projet pour connaître leur
volonté définitive d’adhésion au futur Parc. Chaque collectivité est aujourd’hui
libre, au regard du projet de territoire proposé, de rejoindre ou non
le projet pour les 15 ans à venir. C’est une étape cruciale qui verra se
dessiner au terme des 4 mois de consultation, les contours définitifs
de la carte du Parc naturel régional de l’Aubrac".
Sur ce dossier les commissaires enquêteurs ont suivi les observations des participants à l'enquête ; ce n'est pas le cas dans le dossier du projet éolien de Lachamp, où vu les motivations de refus du permis de construire, et vu les nombreuses observations défavorables motivées le commissaire aurait du objectivement proposer un avis défavorable. Mais ce dernier a préféré nous traiter de subjectifs quand nous parlions du paysage, alors que c'est lui qui est totalement subjectif, mais il est vrai qu'il reconnait n'être pas" qualifié". Il l'a même écrit dans son avis.
A moins que ce commissaire soit influencé par les propositions de la région Occitanie, pour une région à énergie positive. Il est vrai que cela fait très sérieux le terme de positif, mais là nous sommes dans la communication. Pourtant lors de ces dernières élections les citoyens ont montré qu'ils en avaient ras le bol des discours, et en Occitanie ils l'ont dit de façon explicite.
Nos élus ferait bien de lire le texte de Jancovici ; nos élus affirment des objectifs mais ils ne savent pas compter. Tout l'argent mis dans le développement des énergies renouvelables devrait fait l'objet d'un vrai bilan ; celui-ci a d'ailleurs déja été fait il y a quelques années par le Cour des Comptes, la Commission de Régulation de l'Energie, il était très critique. Mais en France souvent le discours l'emporte sur la raison ; et c'est avec ce discours que l'on laisse faire n'importe quoi, un avis favorable pour des éoliennes de 180m de haut en Lozère, une société qui dans l'Aude à Bouriège s'assoit sur le droit de propriété, et ce en présence de la force publique.
En Lozère nos panoramas sont emblématiques, mais bientôt si nous n'y prêtons pas attention, le risque est grand que certains juges administratifs estiment que ces panoramas sont subjectifs ; et alors ce sera une lente défiguration de nos espaces ruraux de montagne, en particulier en Margeride
Après l'hyper-ruralité, nous aurons l'hyper-imbécilité.
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