samedi 14 février 2015

L'information sur l'acceptation des projets éoliens par la population sans le transport a un coût amer: 450€ par participant

L'office franco-allemand pour les énergies renouvelables organise une conférence sur le développement éolien face aux défis paysagers. Cet office est pour la partie française une structure de plus de notre ministère de l'environnement pour faire passer la pommade de l'éolien industriel.
Mais il est bien dit que cette conférence c'est pour faciliter la communication et la concertation avec la population, à 450€ par participant nous sommes loin de l'esprit de la conférence.

En fait encore un groupe  coûteux de plus pour trouver des astuces pour mieux enfumer ceux qui défendent nos exceptionnels paysages de France.

Quand on voit la question : Quels critères pour définir un paysage et évaluer les qualités paysagères?
Nous pouvons nous poser de nombreuses questions sur la compétence professionnelle en particulier des cadres du ministère qui ont des missions bien définies en ce qui concerne nos paysages français.

Revisiter l'approche de nos paysages alors que celle ci est une longue maturation culturelle, technique et juridique (depuis les peintres du XVIIème- XVIIIème, la protection de la forêt de Fontainebleau, les textes sur les monuments historiques, les sites classés, le RNU,  la loi littoral et la loi Montagne, la loi paysage, les différents labels, chartes, plans paysage, opérations grand site, inscription UNESCO et plus encore, c'est un non sens pour des fonctionnaires qui ne veulent pas appliquer les textes existants ; et d'ailleurs le lobby éolien les aide bien en faisant modifier par des parlementaires et par amendements complaisants les textes restrictifs à son goût.

Et que dire du Languedoc Roussillon qui classe toutes les communes (sauf Celles) en communes favorables à l'éolien industriel dans le schéma régional éolien????????
Pas grave nous avons le plus grand nombre de sites UNESCO en France, et les communes concernées par la gestion de ces sites sont très nombreuses, mais surtout pas un mot  sur la politique de préservation de ces communes dans le schéma, qui a été validé à la même époque que l'affaire du Mont Saint Michel. .

Mais en Lozère on ne fait pas mieux : nous vous mettons en lien le courrier adressé au commissaire enquêteur du projet de Le Born-Pelouse ; sur la communauté de communes de Rieutort il n'y a eu officiellement que des avis défavorables, et bien le président de la communauté à transmis un avis réservé qui ne veut rien dire, et le commissaire ne lisant que le dossier du promoteur n'a pas soulevé cette déviation "démocratique"!!!!!!

Mais ces dérives sont  bien vues par le lobby éolien soutenu par notre sénateur. Quand on analyse les données disponibles sur la Lozère, en particulier les espaces à plus de 500m des habitations, les espaces bien desservis par des pistes forestières ou agricoles, les espaces en limite de 2 communes comprenant des sectionaux, des communaux, des forêts de l'ONF, de grandes propriétés agricoles, dans quelques années nous aurons en Lozère la même pression insoutenable qu'il y a en Aveyron.
Et le département Lozère qui essaie de soutenir les gites ruraux à Rieutort  (voir page 19 de LN du 13 février)aura alors bien des difficultés à développer la filière touristique, en particulier sur la Margeride.

Quand on pense que pour les projets très impactants il est fait appel à des professionnels architectes de renom (Claude Parent pour les tours de refroidissement des centrales nucléaires, Sir Foster pour le pont de Millau, .........); et pour des éoliennes de 150m de haut et bientôt plus , dans nos superbes espaces naturels et paysagers nous n'avons que des marchands de tapis qui essayent de convaincre les élus avec des "espèces sonnantes et trébuchantes", "et des banalités affligeantes sur le paysage"

Jean jacques Delmas avait bien raison quand il s'exprimait de façon très motivée contre l'éolien industriel en Lozère
Vous allez bientôt voter pour les cantonales, exprimez vous auprès des candidats et candidates et faites les sortir de la classique langue de bois.


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