vendredi 30 mars 2012

un mauvais coup de vent pour l'éolien

pour votre information, un message de la FED

éoliennes de Saint Sauveur de Ginestoux


Si le Conseil d'Etat suit le recours de vent de Colère, cela pourrait donner un coup de froid à la pression éolienne sur la haute Lozère
L'annonce de la perte d'emplois par le syndicat des énergies renouvelables, c'est de l'intox, comme d'ailleurs tous les discours sur l'éolien.
Il nous faut" raison garder" et sauvegarder notre patrimoine naturel et paysager de la Lozère

Suite à la dépèche de  l'AFP de ce jour "La filière éolienne "très inquiète" d'une possible annulation des tarifs d'achat" , la FED félicite la Fédération Vent de Colère et le collectif d'associations pour cette  action majeure auprès du Conseil d'Etat
Elle souhaite qu'il  juge en toute impartialité ce nouveau recours et suive les recommandations du rapporteur public malgré les pressions gigantesques que le Gouvernement et le SER vont exercer pour éviter cette nouvelle annulation du tarif de rachat de l'électricité éolienne qui serait une catastrophe pour les promoteurs
PARIS (AFP) - Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) s'est dit jeudi "très inquiet" de la possible annulation par le Conseil d'Etat, à la demande d'un collectif d'associations anti-éoliennes, du texte fixant les conditions d'achat en France de l'électricité d'origine éolienne.
Une telle annulation, demandée par le rapporteur public lors d'une audience le 12 mars et suspendue à la décision des juges du Conseil d'Etat, constituerait un "coup de frein fatal" pour la filière et menacerait 9.000 de ses 10.000 emplois directs et indirects, s'est alarmé le président du SER, Jean-Louis Bal.
"Les conséquences, on les voit déjà", a-t-il assuré. "La nouvelle (d'une possible annulation) est connue et notamment des banquiers qui constatent qu'il y a une insécurité juridique et ne veulent plus financer les nouveaux projets", a-t-il ajouté.
"Si l'arrêté fixant les tarifs d'achat était cassé, la situation se prolongerait jusqu'à un nouvel arrêté, ce qui peut prendre plusieurs mois et qui veut dire qu'on serait pendant ce temps-là sans tarif d'achat", a-t-il expliqué.
Ces tarifs permettent aux producteurs d'électricté éolienne de revendre à EDF ou à d'autres opérateurs, à un prix fixé par un arrêté datant de 2008, le courant produit par leurs installations.
Un précédent arrêté, datant de 2006, avait été annulé en 2008 par le Conseil d'Etat à la demande de la même fédération, Vent de colère, regroupant quelque 800 associations opposées à l'énergie éolienne.
Lors de l'audience du 12 mars, le rapporteur public, dont les avis sont souvent suivis par les juges du Conseil d'Etat, a évoqué l'absence de notification à la Commission européenne de ce tarif en tant qu'aide d'Etat, a rapporté le président du SER, "très inquiet" de la décision à venir.
Avec un peu plus de 6.500 mégawatts (MW) de capacité éolienne installée, uniquement sur terre pour le moment, la France est en retard sur ses objectifs du Grenelle de l'environnement: 19.000 MW sur terre et 6.000 MW off-shore d'ici à 2020.
Vent de colère a confirmé que le rapporteur public du Conseil d'Etat avait demandé l'annulation de l'arrêté, indiquant que la décision était généralement rendue trois à quatre semaines après l'audience, mais sans exclure un possible report en raison du contexte électoral.
Les anti-éoliens contestent notamment le modèle économique qui consiste à répercuter "le surcoût du courant sur la facture des abonnés", a indiqué le président de ce collectif, Alain Bruguier.

Cordialement
J.L. Butré
Fédération Environnement Durable - 3 rue des Eaux - 75016 tel:06 80 99 38 08
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