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Souvent les même gens qui vont aller manifester contre les augmentations des taxes sur l'essence et le diesel, sont les mêmes qui quand nous nous battions en Lozère contre des projets éoliens contestables nous disaient : les éoliennes sont belles, elles ne font pas de bruit, elles produisent de l'électricité gratuite, elles ne me gênent pas, elles participent à la lutte contre le réchauffement climatique, elles créent de l'emploi, etc... etc...
Et bien maintenant ils doivent savoir que les profits exceptionnels des promoteurs éoliens, vont être financés en partie par les taxes sur les produits pétroliers. Encore des erreurs de stratégie en matière de politique énergétique, et de lutte contre le réchauffement climatique, mais nos médias ont été habiles pour faire passer des messages ( une éolienne dans le téléviseur par ci, un glacier qui fond par là, une tornade locale au JT national, etc, etc,...)
et bien sûr le bon peuple y croit, mais quand on touche de façon très visible à son petit portefeuille il devient jaune, et c'est normal en ces temps de vaches maigres pour de nombreux français.
Mais il faudrait mieux que ces français réagissent sur les vrais problèmes, au lieu d'attendre, de ne pas voter, de ne rien dire à nos élus, avant d'exploser quand il est souvent trop tard.
Pour info ci-dessous un texte explicatif de la FED :
Paris le 14 novembre
2018
Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable
Hausse des taxes sur l’énergie. Conséquences d’une écologie punitive.
Communiqué de presse de la Fédération Environnement Durable
Hausse des taxes sur l’énergie. Conséquences d’une écologie punitive.
Les taxes sur la
consommation de l’énergie, deviennent insupportables pour les ménages français. Aujourd’hui ce sont les carburants et
plus particulièrement le diesel qui en sont victimes. Demain ce sera le tour de l’électricité dont le prix pour les
ménages est appelé à doubler dans les cinq ans à venir.
Les taxes énergétiques (1) financent le programme de la « Transition Énergétique » et les « énergies renouvelables » à travers le « Compte d’Affectation Spéciale Transition Énergétique ».
La dérive financière s’accélère depuis plusieurs années. Elle est la conséquence économique directe de projets inefficaces. L’éolien industriel en est le symbole absolu, les intérêts privés ayant pris le pas sur l’intérêt général.
Les taxes énergétiques (1) financent le programme de la « Transition Énergétique » et les « énergies renouvelables » à travers le « Compte d’Affectation Spéciale Transition Énergétique ».
La dérive financière s’accélère depuis plusieurs années. Elle est la conséquence économique directe de projets inefficaces. L’éolien industriel en est le symbole absolu, les intérêts privés ayant pris le pas sur l’intérêt général.
L’aveuglement des pouvoirs publics à vouloir imposer cette stratégie conduit au rejet massif par l’ensemble des citoyens d’une « écologie punitive », qui demande des efforts insupportables à l’ensemble des citoyens, et particulièrement aux plus démunis qui ne pourront plus ni se déplacer, ni travailler, ni se chauffer.
Contact presse
-
Taxes sur l’énergie (Commission de Régulation
de l’énergie)
http://www.cre.fr/documents/deliberations/decision/cspe-2018, http://ufe-electricite.fr
Produits pétroliers : carburants (essence-gasoil) et chauffage (fioul)
- TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) remplace l’ancienne taxe TIPP (taxe intérieure de consommation sur les produits pétroliers
Électricité :
- TICFE (Taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité) ou « nouvelle CSPE » qui remplace l’ancienne CSPE. Elle apparaît au bas de toutes nos facture d'électricité représente plus de 20% du total)
Gaz :
- TICGN (Taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel)
Charbon :
- TICC (Taxe intérieure sur la consommation finale de charbon)
Les recettes de toutes ces taxes sont versées au budget général de l'état.
( extrait d'un mail de Michel Bernard adhérent à la FED)
La réforme de 2015 a profondément modifié ce dispositif : la « nouvelle » CSPE (ex-TICFE) s'applique à l'ensemble des consommations à compter de 2016, quelle que soit la puissance souscrite et est collectée dans tous les cas par les fournisseurs d’énergie.
Cette CSPE élargie est perçue par les services des Douanes et est intégrée, en tant que recette, au budget de l’État, au compte d'affection spéciale intitulé « Transition énergétique » qui sert notamment à financer les politiques de soutien aux énergies renouvelables.
Le compte d'affectation spécial « Transition énergétique » est créé pour financer l'électricité renouvelable, le biogaz et les effacements de consommation électrique ; il est alimenté par la « nouvelle » CSPE, par une portion de la TICGN (taxe sur le gaz) et de la TICPE (taxe applicable à la plupart des carburants, ex-TIPP), ainsi que par la totalité de la TICC (dite "taxe charbon"). Cet élargissement était demandé de longue date par le secteur électrique ; bien qu'il ait été initié assez modestement, il n'est pas interdit de penser que le mouvement ira en s'amplifiant.
En parallèle, certaines dépenses anciennement financées par la CSPE sont réintégrées dans le budget général de l’État, dont les financements du Médiateur National de l’Énergie, des tarifs sociaux, de la cogénération et de l'électricité d'Outre-mer (hors soutien à la production renouvelable.
Pour l’année 2017, le taux de la nouvelle CSPE a été maintenu à 22,5 €/MWh. Son produit n’est en revanche plus affecté au compte d'affectation spécial (CAS), dont le financement est assuré par une part de la taxe intérieure sur les produits énergétiques (TICPE), qui porte sur les produits pétroliers, et de la taxe intérieure sur la consommation de charbon (TICC). Ces taxes sont recouvrées par les Douanes et reversées sur le CAS ou au budget général de l’État, lequel, en lien avec la CDC, assure les versements de compensation aux opérateurs supportant des charges.
La loi de finances 2017 alimente le Compte d’Affectation Spéciale Transition Énergétique par une part significative du produit de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) qui s’applique essentiellement aux produits pétroliers : 6,9 milliards d’euros sur les plus de 17 milliards d’euros collectés nationalement par cette taxe iront abonder le compte d’affectation spéciale.
Cette nouvelle orientation du financement des ENR en France confirme un virage profond de la politique fiscale du pays : assurer le financement des énergies renouvelables par les énergies les plus carbonées.
Cependant, la CSPE est maintenue à 22,5 €/MWh, et le produit de ses recettes est reversé au budget général de l’État
En Lozère nos ciels sont très purs et très clairs ; il faudrait qu'il en soit de même dans la tête des habitants et de nos décideurs. les irrégularités du projet du chantier éolien des Taillades montrent que ce n'est pas le cas.
Par exemple avec une majoration des prix de l'essence et du diesel, mais aussi du fuel et du gaz de chauffage de nos logements, on finance une large piste d'accès de plus de 10km en ligne de crête du massif des Taillades , et là personne ne bouge ; et quand cette large de piste permettra l'accès de nouveaux projets éoliens il sera un peu tard. A terme une mort lente d'un petit pays de montagne qui a pourtant de nombreux atouts pour se développer autrement, suivant des principes durables et équitables que nos écolos politiques ne savent même pas respecter.
Tiens! ?personne ne parle des élevages qui sont sources de production de CO2 et donc de pollution,,tout autant que l e diesel...
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