Le château de Combettes est un site classé (même protection
juridique que le pont du Gard, les gorges du Tarn, le Mont Saint Michel) ;
il est situé à environ 2,3km du site d'implantation du projet éolien de Saint Sauveur.
C’est un site classé caractéristique des paysages de la Lozère, qui
est en même temps protégé au titre des monuments historiques , il mérite un
minimum d’attention de la part des décideurs en aménagement.
Une circulaire ministérielle, relative aux projets éoliens,
dit que la recherche des rayons de sensibilité et d'exclusion autour des monuments peut aller
jusqu’à 10km ou plus, lorsque la protection des cônes de vues remarquables le
justifiera.
C’est un argument qui conforte la position de notre
association contre la mauvaise implantation de ce projet. Nous ne sommes pas des illuminés qui nous opposons béatement à l'éolien ; nous soulevons les vrais problèmes quand ils existent. La préservation des sites protégés en est un ; à ce titre les services de l'état devraient donner un avis défavorable à ce mauvais projet.
Le château de Combettes (sur la commune de Ribennes)
Ce site classé pour des motifs pittoresques correspond à un manoir aristocratique du XVIIème, avec
ses jardins, ses espaces boisés, ses dépendances agricoles. Il surplombe légèrement la vallée de la haute
Colagne. Avec ses abords non protégés il constitue une entité paysagère de grande qualité. Depuis les
hauteurs le long de la voie départementale cette entité permet des panoramas lointains sur les massifs de
la Margeride, et des vues plus rapprochées sur le Roc de Peyre. Dans les abords du site il est a signalé la
présence d’anciennes fermes encore en activité, avec des bâtiments spécifiques de l’architecture rurale
de la haute Lozère.
Ce secteur est à protéger de toute atteinte par des équipements industriels hors d’échelle, car en plus
de ses qualités paysagères, il est très représentatif d’un terroir rural qui a conservé ses identifiants depuis
plusieurs siècles.
Ce site classé pour des motifs pittoresques correspond à un manoir aristocratique du XVIIème, avec
ses jardins, ses espaces boisés, ses dépendances agricoles. Il surplombe légèrement la vallée de la haute
Colagne. Avec ses abords non protégés il constitue une entité paysagère de grande qualité. Depuis les
hauteurs le long de la voie départementale cette entité permet des panoramas lointains sur les massifs de
la Margeride, et des vues plus rapprochées sur le Roc de Peyre. Dans les abords du site il est a signalé la
présence d’anciennes fermes encore en activité, avec des bâtiments spécifiques de l’architecture rurale
de la haute Lozère.
Ce secteur est à protéger de toute atteinte par des équipements industriels hors d’échelle, car en plus
de ses qualités paysagères, il est très représentatif d’un terroir rural qui a conservé ses identifiants depuis
plusieurs siècles.
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