Des équipements hors d’échelle dans
la réalité et même dans le dossier de permis de construire
Dans un texte précédent nous avons montré par des croquis
les rapports d’échelle entre ces éoliennes industrielles de 140m de haut, et
notre espace rural de montagne à l’échelle humaine. En particulier nous avons
montré avec cotation à l’appui les effets de surplomb des éoliennes sur le Truc
de Garde, qui est une colline basaltique, à proximité immédiate du projet.
Si vous montez sur le Roc de Peyre, vous voyez bien le mas
de mesure actuel, et si vous rajouter 55m, vous pouvez aisément imaginer que
les pales des éoliennes vont masquer la ligne de crête de Fortunio.
Nous avons soulevé ce problème lors de la réunion publique
qui s’est tenue en mairie de Javols, et nous avons signalé que le photo-montage du permis de construire
vu du Roc était faux, ne respectait pas les échelles, et que donc cette
simulation était trompeuse, car elle minimisait les impacts paysagers sur les grands panoramas vu de la table
d’orientation du Roc.
Pour l’instant nous n’avons pas accès au dossier de permis
de construire ; mais le maire de Javols, suite au vote défavorable de son
conseil, a voulu manifester son soutien à ce mauvais projet sur le site
internet de la commune ; il a même publié des photo-montages extraits du
dossier de permis de construire, dont celui vu la table d’orientation, et
affichait son expertise comme quoi ce dernier photo-montage est réaliste.
Vous trouverez joint ce photo-montage, la hauteur des
nacelles est minimisée, les pales de 90m de diamètre sont transparentes. Dans la réalité l’effet de masque sur la
Margeride sera bien, bien plus conséquent. Ce photo-montage n’est pas à
l’échelle, il fait paraître que le projet est
moins impactant que les éoliennes de la Boulène vu de Roc, qui sont bien
plus éloignées, et qui ne font que 120m de haut.
Lors de l’enquête publique
vous pourrez vous exprimer sur l’étude paysagère du permis de construire que
nous supposons partiale et insuffisante. (sur son site internet le maire de
Saint Sauveur de Peyre, en se référant au dossier, exprime
lui aussi que les impacts paysagers sont faibles, ce qui nous semblent
surprenant)
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