Nous nous opposons au projet de Saint Sauveur de Peyre, entre autres pour des raisons de paysage et de cadre de vie.
Avant de proposer ces énormes machines, nos élus devraient se poser de nombreuses questions :
quels sont nos réels besoins d'électricité en Lozère ?
quel est le mix-énergie qu'il faut privilégier en Lozère ?
quel taux d'énergie renouvelable doit-on atteindre en Lozère ?
en terme d'économie durable, qu'elle filière d'énergie renouvelable faut-il développer en Lozère ?
a-t-on réellement analysé de façon objective les territoires lozériens propices à l'éolien ?
a-t-on analysé les effets induits de ces énormes machines sur le potentiel d'un tourisme vert en lozère ?
n'y-a-t-il pas un risque induit de désertification de nos pays ruraux ?
..........
et bien d'autres questions, qui pour l'instant comme ces dernières n'ont pas été traitées en Lozère
sur la question de l'efficacité économique, nous laissons parler les spécialistes, en joignant ce récent extrait d'un communiqué, du PDG de GDF SUEZ
LE FIGARO.fr
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/06/08/97002-20110608FILWWW00366-gdf-suez-pas-enthousiasme-par-l-eolien.php
plusieurs transmissions
GDF Suez pas enthousiasmé par l'éolien
Lefigaro.fr avec AFP 08/06/2011 | Mise à jour :
07:26 Réactions (9)
Le PDG de GDF Suez, Gérard
Mestrallet, a mis en garde mardi à Montréal contre la séduction excessive
qu'exercent sur l'opinion publique les énergies renouvelables, en soulignant
notamment le prix élevé de l'éolien. "Ce sont des énergies intermittentes
qui vont nécessiter de grandes capacités de réserve, qui vont reposer sur le
gaz naturel en raison de la facilité d'utilisation des turbines à gaz",
a-t-il expliqué au Forum économique international des Amériques. Il a illustré
son propos par l'exemple d'une île ayant besoin de 1.000 mégawatts pour ses
habitants et ses industries. "L'île veut être verte. Donc elle construit
1.000 mégawatts d'éoliennes. C'est très bien, surtout quand il y a du vent,
c'est à dire 30% du temps. Mais comme les consommateurs veulent de
l'électricité tout le temps, il faut construire à côte de ces éoliennes 1.000
mégawatts de turbines à gaz qu'on peut mettre en route comme des mobylettes
quand il n'y a pas de vent et les éteindre quand il y a du vent".
"Résultat des courses: on va payer trois fois. D'abord parce qu'il faut
construire deux systèmes, 2.000 mégawatts, alors que l'île n'a besoin que de
1.000. Deuxièmement il faudra subventionner les éoliennes et troisièmement, les
turbines à gaz vont fonctionner seulement 70% du temps et donc le coût en
capital du mégawattheure va être augmenté à due concurrence". "Donc
je pense qu'il faut bien réfléchir avant de vouloir s'engager trop massivement
dans des productions intermittentes de renouvelables", a conclu Gérard
Mestrallet.
Dans cette situation de doute, et quand de mauvais projets éoliens sont proposés, dénaturant la spécificité de nos paysages lozériens, ne serait il pas opportun de proposer un moratoire, permettant un vrai débat sur notre développement ??
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