Sans remettre le principe d'une transition énergétique à long terme, il faut reposer sur la table de la réflexion les choix actuels concernant les énergies renouvelables, qui actuellement nous coûtent très cher pour des résultats médiocres, avec à terme des risques de fragilisation de la sécurité de notre réseau national de distribution électrique, et de notre balance commerciale, et plus encore....
Mais on continue à persister dans des choix contestables : nous avons connu la ligne Maginot qui n'a servi à rien, nous avons connu le scandale de l'abattoir de la Villette, nous avons eu récemment les erreurs des dossiers de Sirvens et de Notre dame des Landes, et bien on continue dans l'erreur. « Errare humanum est, perseverare diabolicum »
Notre ministre de l'écologie, qui il y a quelques semaines a reconnu l'incohérence, mais surtout l'impossibilité de fermer les centrales nucléaires, persiste à vouloir développer l'éolien et le solaire, en particulier en simplifiant les procédures d'autorisations.
Cela veut dire que les futures autorisations seront encore plus laxistes par rapport aux préoccupations de respect, ou (et) de préservation de nos patrimoines communs, de nos cadres de vie, ..... En ce qui concerne nos paysages, nous allons encore entendre les faux discours sur "le paysage c'est une notion subjective" ou " le projet s'intègre dans le paysage", ou "le projet structure et crée un nouveau paysage".
Du n'importe quoi ; afin d'illustrer malgré les "çà ne se fera pas", les risques évidents de destruction de nos espaces ruraux de montagne en Lozère, nous vous mettons en lien un dossier très illustratif des problématiques de destruction des paysages présentant des montages "avant- après", ou plutôt "après- avant", réalisés à partir de dossiers éoliens en Allemagne.
Regarder bien ce dossier, là il n'y a rien de subjectif, il n'y a pas d'intégration, il n'y a pas de création de paysage ; il y a simplement une colonisation massive industrielle des espaces de vie d'habitants qui se sont fait avoir par un faux discours valorisant soit disant écologique et généreux pour les générations futures.
Panorama depuis le rocher du Cher
Dans nos paysages très ouverts de Lozère, le risque futur est évident, on ne peut être plus clair
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