mardi 26 septembre 2017

Démocratie, esprit critique, GIEC, éolien, patrimoine lozérien

Ces derniers jours nous assistons à un pseudo débat sur la démocratie : pour certains la démocratie est dans la rue, pour d'autres la démocratie ce n'est pas la rue.
Pour mieux comprendre nos enjeux de la démocratie il intéressant de lire l'article en lien :

Le mythe de la démocratie, de Lucian Boïa

Mais si vous parcourez cet article, il est aussi très intéressant d'aller ouvrir un lien sur un autre texte du même auteur sur le climat.

C'est en croisant différentes sources d'information, que l'on peut garder un esprit critique, et avoir la capacité de se positionner face à un discours dominant, ou à certaines prises de position qui peuvent être dangereuses pour notre démocratie, notre économie, notre environnement.

Et aujourd'hui la question du climat en est un ou (et) une ; il faut se rappeler certaines émissions suite au cyclone Irma, où l'on essayait d'insinuer de façon insistante que le cyclone Irma était du au réchauffement climatique, face à des climatologues, ou des météorologues prudents qui étaient très septiques sur le sujet.

Ce n'est pas être climatoseptique que de s'exprimer comme nous le faisons dans ce blog, et à ce sujet nous avons trouvé dans le lien ci-dessus un site qui fait le point sur les nombreux chercheurs qui critiquent les options du GIEC , options qui priorisent le discours du réchauffement climatique antrophique, avec bien entendu tous les discours dominant qui vont avec. On en parle peu en France, ces scientifiques anglosaxons s'exprimant essentiellement en anglais.

Bonne lecture

Mais c'est avec une crédulité face à un discours dominant que l'on peut massacrer par l'éolien industriel nos espaces encore exceptionnels de la Margeride. Mais en fait derrière le beau discours c'est uniquement un sujet de pognon pour quelques uns.


Heureusement nous avons encore des services qui peuvent quand ils le veulent s'opposer à ce massacre. C'est ce qu'a fait le préfet de Lozère en refusant le permis de construire concernant l'extension du projet éolien d'Arzenc. Et dans ce refus il est très clair sur les considérants qui s'appuient tous sur notre droit français.

Mais cette position n'est pas partagée :

- sur Estables en limite d'Arzenc nous avons un nouveau projet éolien


- nous avions proposé il y a quelques mois un article à Lozère Nouvelle (voir ci-dessous), mais sans succès.




Architecture et éolien industriel en Lozère

La dernière page du Lozère Nouvelle du 25 mai dans son article «  Regardons nos bâtiments autrement…. » nous sensibilisait sur l’architecture en Lozère.
En ce mois de l’architecture, c’est ce que nous avons fait en nous exprimant contre les éoliennes de 180m de haut, lors de l’enquête publique qui s’est tenue en mairie de Lachamp.
n  « Le projet sera aussi très perçu depuis le CEM de Montrodat. Il faut savoir que cet équipement a été conçu par Taillibert en 1967-68, architecte reconnu, qui fait l’objet d’une exposition actuellement à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine. L’artificialisation par des objets industriel de grande hauteur de l’écrin naturel d’un bâtiment implanté comme un équipement fonctionnaliste à la façon de le Corbusier, serait un non sens en matière d’aménagement et de respect d’un patrimoine architectural, mais aussi un non sens en matière de vie économique et sociale. Le CEM est un haut lieu d’une activité médicosociale, et de rééducation qui mérite un minimum de préservation de son environnement naturel.
Roger Taillibert  a été membre de l’Académie des Beaux Art dès 1983, il en a été le président de  2004 à 2010. Il mérite bien que l’on respecte l’environnement de ses projets en Lozère.
L’Académie des Beaux Art a  produit en 2007 un rapport très critique contre l’éolien industriel ; nous vous engageons à le lire, en particulier le texte de Claude Parent architecte reconnu :
« Par voie de conséquence directe, l’absolue nécessité du sensible, la recherche de conditions favorables à son développement dans toute l’activité des hommes sur notre planète, s’opposent donc de façon véhémente à la présence dominatrice des éoliennes dans nos paysages.
Les principales raisons de cette exclusion sont :
-          Une forme d’expression essentiellement mécanique étrangère au contexte paysager.
-          Une dimension hors d’échelle par rapport à la végétation et à la construction en place.
-          Une agression de la géométrie qui morcelle et compartimente le ciel en niant la plénitude du vide de l’espace. « 

Vous pouvez retrouver ce texte sous le lien suivant :
L’association Collectif Terre de Peyre

Par cette proposition d'article nous anticipions notre point de vue sur l'objectivité et le sérieux de nos arguments sur le paysage et le patrimoine développés dans nos récentes pages.

Relisez bien le texte de Claude Parent, architecte qui a été lui aussi président de l'Académie des Beaux Arts. 

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