Actuellement se tient l'enquête publique pour le Parc Naturel Régional de l'Aubrac. Vous pouvez faire des observations sur ce beau projet soit sur le site numérique de l'enquête, soit en allant dans les 3 mairies de Lozère où vous trouverez un registre d'enquête à votre disposition ( Peyre en Aubrac, Nasbinals, Fournels) et ce jusqu'à la fin du mois de mars.
Sur le site numérique de l'enquête beaucoup d'observations contre le PNR, soit disant face au risque d'interdiction de la pratique des loisirs motorisés. Pourtant il suffit d'aller lire les documents du PNR sur son site, pour vérifier qu'il n'y a pas de grands risques en la matière ; sauf une volonté d'organiser une pratique plus respectueuse des lieux les plus emblématiques. Il est cité essentiellement le chemin de Saint Jacques. Mais pour nous qui pratiquons ces lieux, il nous semble évident par exemple que les véhicules motorisés (quad, moto-trail,...) soient stationnés sur le parking du site de la cascade du Déroc et qu'ils respectent le court chemin d'accès à la cascade. C'est d'ailleurs ce qui se fait aujourd'hui. Aller sur le site du PNR lire le mémoire en réponse et plus particulièrement le texte concernant la mesure n°5. Il faudrait que nos motards qui aiment comme nous cet espace exceptionnel fassent l'effort de lire, avant de s'inscrire dans des réactions de groupe très formatées et hors sujet.
Certains vont répondre qu'il en est de même pour les très nombreuses observations contre l'éolien industriel. Mais là le risque est réel, il suffit d'aller se renseigner auprès des habitants de la Chaze de Peyre, qui sont confrontés à un projet éolien en cours d'instruction. Et le "ça ne se fera pas" de certains élus, nous inquiètent, soit ils sont incompétants et ne comprennent rien, soit ils sont insuffisamment formés et informés, soit ils ont un faux discours pour endormir la population, car il est évident que le promoteur veut voir aboutir son projet, d'ailleurs s'il a remonté son mat de mesure, ce n'est pas pour faire beau dans le paysage.
Et le risque est grand, un PNR n'est pas un document avec des effets réglementaires vis à vis des tiers ; mais heureusement l'affichage du caractère d'incompabilité des éoliennes peut nous garantir une exclusion de ces énormes machines à plusieurs conditions :
- il faut que la population soutienne ce projet de PNR, et s'exprime clairement contre l'éolien (ce qui est effectivement le cas sur le site numérique)
- il faut que tous les élus soutiennent ce projet, et ensuite adhèrent au PNR
- il faut que ces soutiens aboutissent à la validation du PNR
- et il faudra ensuite que la structure du PNR et les services de l'Etat harmonisent leurs décisions en respectant les principes de la charte. C'est ce que prévoient les textes dont l'article L331.1 du code de l'environnement
"V. - L'Etat et les collectivités territoriales adhérant à la charte appliquent les orientations et les mesures de la charte dans l'exercice de leurs compétences sur le territoire du parc. Ils assurent, en conséquence, la cohérence de leurs actions et des moyens qu'ils y consacrent."
- et il faudra le rappeler aux services de l'Etat, qui appliquent parfois les textes en fonction de leurs interprétations. Ce que nous avons fait pour avoir accès au dossier d'autorisation unique du projet éolien de la Chaze de Peyre en rappelant les principes d'accès aux documents administratifs.
Pour l'instant nos élus de Lozère sont un peu frileux et même absents dans leurs expressions à l'enquête publique ; pourtant il y en a qui s'expriment avec une clarté et une intelligence que nous voudrions bien voir de ce coté de la Croix des Trois Evêques.
Nous vous conseillons de lire cet avis du premier adjoint de Sainte Urcize, avis récupéré sur le site numérique de l'enquête.
Et à Saint Chély, il y a une excellente librairie "Le Rouge et le Noir", vous pouvez aller commander le livre de Jean louis Butré "Eolien, une catastrophe silencieuse".
A La Chaze de Peyre les éoliennes au dos de ce panorama domineront la Terre de Peyre.
Si nous ne nous exprimons pas, la France défigurée sera sous nos pieds, à la porte de nos maisons.
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