En France malgré malgré tous les discours souvent langue de bois, vantant les bienfaits de l'éolien et le peu d'impacts sur l'environnement, nous avons peu d'études sur l'impact de ces très grandes machines industrielles sur les animaux. Les effets désastreux sur les grands rapaces et les chiroptères sont plus connus mais le plus souvent par des études étrangères.
Depuis plus de quinze ans que l'éolien industriel se développe en France, la DREAL qui avec l'ADEME est le fer de lance du mitage éolien, pour se dédouaner continue à préconiser des suivis de mortalité à réaliser bien entendu par le promoteur. On est bien servi que par soi-même. Avec le parc éolien français existant depuis 15ans nous devrions avoir déja suffisamment de données. Mais apparemment ce n'est le cas, bizarre, bizarre!!!
Qu'en est-il des impacts sur les humains ? pour l'instant nous sommes toujours dans l'attente d'études promises par l'AFFSET (agence française de sécurité sanitaire...), qui il y a quelques années avait pour favoriser l'éolien, validé pour le code de la santé les augmentations importantes de seuil en matière d'émergence de bruit auprès des habitations(plus de 3dB la nuit, plus de 5 db le jour), en signalant que son avis manquait de références scientifiques pour étayer ces augmentations de seuil, et que donc des études devraient être diligentées.
(voir ci-dessous un extrait du rapport de l'AFFSET)
En particulier le domaine de validité des critères d'émergence (en termes de niveaux et de dynamique des bruits) n'a pas été vraiment exploré,et la plus totale ignorance est de règle quant à l'existence d'effets de seuil, de validité
spectrale, d'application aux bruits impulsionnels, de validité en fonction de la durée d'exposition, et de limitations diverses, ceci en dépit des souhaits déjà manifestés dans le passé par la commission Afnor S 30 J (bruits de l'environnement) ou plus récemment par le Conseil National du Bruit.
Une initiative en ce sens des autorités traditionnellement chargée de superviser
l'amélioration des connaissances en ce domaine pourrait constituer une ouverture vers des méthodes simplifiées et néanmoins sans concessions de prise en compte des bruits de l'environnement.
Au lieu de s'occuper des vrais problèmes, on préfère organiser le grand raout de la COP 21, et là à contrario de nos zones peu ventées de hautes Lozère ça fait beaucoup de vent
Nos animaux peuvent se poser des questions, et nous aussi surtout en lisant cet article sur le délire de la politique énergétique européenne
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire