Par grand froid en Lozère les éoliennes ne seront pas un grand recours

Il est possible de récupérer sur un site national, la production éoliennes heures par heures.
Nous avons récupéré le commentaire suivant, en ne laissant que quelques relevés, dont celui de 19h30 qui correspond en France à une heure de grande consommation

 Les « bonnes feuilles ‘environnementalement’ corrects » sont plein de louanges pour les ENR et surtout les éoliennes - tout juste qu’il n’ont pas sauvé la France d’un black-out catastrophique. Mais la vérité est tout autre : le SER (syndicat des énergies renouvelables) monte en épingle toujours les records qui l’arrangent, mais tait soigneusement quand il s’agit de records « négatifs » qui montrent oh combien la production des éoliennes peut être dérisoire.
Il faut donc se garder de prendre au sérieux tous ces articles montrant que l'éolien est un recours énergétique important ………….

Comparons la journée d’hier avec celle d’aujourd’hui (éco2mix) :

 6 février 2012
Heures      Eolien      % conso      % prod.      tx charge    
07:30      848      0,93      1,01      12,77    
19:30      1151      1,21      1,29      17,33    


 7 février 2012
07:30      1825      1,92      2,05      27,48    
19:30      3611      3,63      3,89      54,38    

Eolien : production en MW
% conso : pourcentage de la consommation couverte par les éoliennes
% prod. : pourcentage de la production (hors importations) couverte par les éoliennes
tx charge : taux de charge du parc éolien (6640 MW)
Dans le cas de ces deux journées consécutives (aussi froides l’une comme l’autre) , on voit bien toute la misère de l’éolien : sa production dépend des sauts d’humeur du vent ! En comptant ce coup d’installation de 1 MW d’éolien pour 1 M€, le parc actuel représenterait un investissement de 6 640 M€ ou 6.64 milliards d’€. Or il produit tantôt 796 MW - le 6.2. à 5h15 ou 798 MW à 10h30 ce qui correspond à 1.00 et 0.85 % de la consommation (avec un taux de charge de 12 %), tantôt 3778 MW – le 7.2. à 20h30 ce qui correspond à 3.95 % de la consommation (avec un taux de charge de 56.9 %). Et en première approximation, les bénéfices varient dans les mêmes proportions. Quelle incertitude pour les investisseurs ?

De toute façon ils se rattrapent financièrement sur un surcoût de rachat payé par les consommateurs

 

En Lozère nous n'avons pas attendu les éoliennes pour passer l'hiver