Ce matin une fine couche de neige, l'hiver est bien là.
Notre grande cocotte minute du climat et de la terre continue à fonctionner, mais nous sommes bien petits à vouloir la contrôler.
Aussi quand on voit que notre 1er ministre à déclaré pour 2015, la lutte contre le dérèglement climatique, comme grande cause nationale, nous sommes sceptiques sur nos gestionnaires nationaux . En France on continue à vouloir être l'exemple pour les peuples, alors que l'on n'est pas capable de maîtriser notre budget, et notre économie ; cela doit faire sourire Merkel.
L'idée en soi sur le papier peut paraître de bon sens, encore faudrait-il qu'il y ait un consensus international ; au vu de la dernière conférence de Lima sur le climat on en est bien loin. Nous ferions mieux d'avoir une vraie politique d'aménagement cohérente avec l'évolution du climat, au lieu de focaliser sur certaines filières de production électrique dont l'efficacité et l'utilité sont loin d'être démontrées.
En matière de prise en compte des aléas climatiques, regardons l'affaire Xinthia et les morts de la Faute sur Mer en Vendée ; la justice a sanctionné le maire et son adjointe, ce qui est tout à fait normal ; mais dans notre organisation politique et administrative française, en matière de sécurité publique le grand responsable c'est l'Etat et son représentant local, le préfet avec son service de la DDT, mais aussi la DREAL en région. Or dans le cas présent aucune sanction contre ces responsables de l'Etat qui ont manifestement rien fait pour empêcher le maire de laisser construire dans une zone fortement inondable. C'est à se demander à quoi sert le contrôle de légalité du préfet.
Mais regardez les derniers évènements pluvieux en PACA ; manifestement on a aussi laissé en région PACA construire n'importe où, comme dans bien d'autres endroits d'ailleurs ; et ensuite on fait payer les dégâts des aléas climatiques par les assurances de tous les français.
Vous comprenez que quand un élu local prône l'éolien sur la Lozère, nous avons le droit d'être sceptiques, et nous ne sommes pas les seuls à s'exprimer sur le sujet (extraits de la revue Commentaire); quand nous voyons les erreurs d'aménagement, nous avons le droit d'être sceptiques ; quand l'Etat affiche des propositions critiquables nous avons aussi le droit d'être sceptiques.
Mais soyons Zen, et Bonnes fêtes de fin d'année.
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