mercredi 25 mai 2016

REPORTERRE parle de la Lozère


Nous vous mettons en lien un article récent du site REPORTERRE sur la problématique de l'éolien en Lozère.
La problématique est bien posée ; il manque néanmoins un développement sur la future désertification de la Margeride, suite au futur mitage programmé de l'éolien.
C'est très simple pourtant à expliquer ; la Margeride est le secteur de la Lozère où la démographie est négative, elle a pourtant un atout qui pourrait être valorisé : des espaces de nature exceptionnels, des grands paysages encore intacts, ce qui est très rare et recherché en France et en Europe. Mais en Lozère il manque une intelligence et une volonté pour surmonter les handicaps et valoriser notre richesse.

Nous l'avons vu encore lors d'une rencontre à Arzenc de Randon lors d'une enquête pour un défrichement afin de permettre le doublement d'un projet éolien en bordure du lac de Charpal. L'éolien en Lozère est uniquement une solution de recherche de pognon et non une démarche de développement durable.
Autant nous pouvons le comprendre de la part d'élus de petites communes qui ont des difficultés de bouclage de leur budget, autant nous ne comprenons pas le laxisme de nos grands élus, qui tous affichent de grands discours sur la qualité de nos espaces et de nos paysages en Lozère, mais  sont ensuite d'un grand laxisme face à la pression de l'éolien industriel.

Nous l'avons encore constaté lors de la transhumance à Bonnecombe ce dimanche, de long discours de nos élus vantant la richesse de l'histoire, la culture, les paysages, etc... de l'Aubrac, mais pas un mot sur la pression de l'éolien industriel, qui est un contresens évident par rapport à tous les discours valorisants sur la Lozère. Et pourtant le risque de mitage éolien sur notre Aubrac lozérien est patent par les projets en cours de négociation.

A croire que nos vaches de la race Aubrac ont plus de réactivité que nos élus ; voilà plus de 2 millénaires qu'elles ont façonné nos territoires. Essayons de chercher dans l'histoire la trace des responsables qui restent dans notre mémoire ????? Vous aurez des problèmes pour en trouver à part quelques scientifiques, et hommes de lettres . Mais pour l'instant en Lozère nous n'avons pas d'élus moteurs sur l'Aubrac et la Margeride. Nous avons Valadier qui a fait un gros travail sur l'Aubrac aveyronnais, malheureusement sur la Lozère il nous manque une pointure, et notre élu local sur le grand canton de l'Aubrac et de la future grande commune de Peyre en Aubrac est bien muet sur ce sujet, il lui suffit pourtant de rappeler haut et fort la délibération du conseil départemental de décembre 2012 contre l'éolien industriel en Lozère.


Pour illustrer  que l'on prend les citoyens pour des demeurés, alors que le sujet de l'éolien est majeur sur le futur parc de l'Aubrac, alors que notre député ne nous a jamais répondu sur la problématique de l'éolien industriel en zone de montagne, nous payons des parlementaires à distribuer de médailles. Vous comprendrez que notre démocratie atteint un niveau bien bas de responsabilité!!!!!!

Quand à notre sénateur, ne comptons pas sur lui pour avoir un regard pertinent  sur cette problématique de l'éolien industriel en Lozère. Il vient de céder sa place à quelqu'un qui nous a traité de "menteur" alors que nous présentons avec un esprit analytique des documents officiels du schéma régional éolien, devant une réunion du conseil départemental. Soit il n'avait rien compris, soit il était de mauvaise foi : bon courage pour la gestion de la ville de Mende!!!!


samedi 21 mai 2016

Quelques informations sur l'éolien ; le risque de mitage est toujours présent en Lozère

Alors que le Danemark vient officiellement de reconnaître les errements économiques de l'éolien industriel, en France on continue à promouvoir le discours dominant sur les bienfaits de l'éolien industriel, et plus encore.
-Sur l'éolien offshore, il y avait la promesse de l'emploi, mais de nombreux  montages des entreprises françaises sont en train de tomber à l'eau, ce sont des entreprises étrangères qui se positionnent sur ce marché lucratif hyper subventionné sur le dos des consommateurs, avec des emplois ailleurs qu'en France.
-Les députés ont retoqué l'amendement concernant les conditions de vérifications des impacts dans un rayon de 10km autour de nos patrimoines architecturaux.
-EDF qui était considérée internationalement comme une entreprise modèle, est aujourd'hui en situation très difficile, comme l'explique clairement le texte ci-dessous de la FED.

 
LETTRE D'INFORMATION :  18 mai 2016
   
Aux membres de la FED
Bonjour
Un article a été publié hier dans le journal Capital.fr à partir de documents que je leur ai transmis car il m'est apparu qu'il ne m'était plus possible de taire un certain nombre de réalités qui conduisent actuellement inexorablement le groupe EDF à la faillite notamment à cause du programme en cours des Energies dites renouvelables
>
> Ce scenario inimaginable il y a quelques années est maintenant  en marche et il est même probablement accepté par un certains nombres d’élus nationaux.
>
> Il ne s’agit de ma part ni d’un soutien  à un quelconque  parti politique, ni d’une prise de position pour ou contre le nucléaire,  mais d’une simple analyse des faits et de  la réalité actuelle.
>
> Aucune société industrielle ne peut imaginer survivre et se développer si les équilibres financiers ne sont pas respectés.
>
> Le fait les dirigeants et les salariés d’EDF  pensent  être  à l’abri  en étant protégés par l'Etat est une grossière erreur.
>
> Le déclin  industriel de la France est pavé  d’annonces de sauvetages qui se  sont terminées par la  fermeture de pans entiers des secteurs industriels majeurs qui se croyaient inexpugnables.
> La plupart des  fleurons de nos industries ont maintenant disparus : Textile, sidérurgie, chimie etc. L’Energie et l’électricité suivent  la même pente.
>
Cet article va probablement attirer des réactions.
> Merci si vous estimez qu’il ne faut pas baisser les bras et se taire, de mettre vos commentaire à la suite de cet article.
> http://www.capital.fr/a-la-une/tribune/jean-louis-butre/les-energies-renouvelables-solaire-eolien-conduisent-edf-a-faire-faillite-1128890
> Très peu de médias osent encore publier des textes qui ne sont pas agréés par la pensée unique actuelle.
>
> Battons-nous pour sauver la démocratie.
>
J.L. Butré


> Les énergies renouvelables (solaire, éolien) conduisent EDF à faire faillite


>


>
> Pour Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable, qui lutte contre la multiplication des parcs éoliens en France, le développement non maîtrisé (et peu rentable) des énergies alternatives risque de conduire au démantèlement du fleuron français, EDF, mettant à mal l'indépendance de l'Hexagone en matière de production d'électricité. Tribune libre.
>
> En 2015, EDF premier producteur mondial d’électricité emploie 158.000 salariés dans le monde dont 129.000 en France.
>
> La situation économique de l’énergéticien français dont l’état contrôle 85% s’est fortement dégradée :
>
> - un chiffre d’affaires de 72 milliards d’euros
> - des fonds propres inférieurs à 20 milliards d’euros
> - une action en forte baisse (– 44% en 1an et – 58% sur 5 ans),
> - un endettement qui s'est envolé (40 milliards, soit plus de la moitié de son chiffre d’affaire),
> - des retraites des salariés non provisionnées, évaluées à 60 milliards d’euros
> - une fusion programmée périlleuse avec AREVA qui totalise de son côté 4,8 milliards de pertes
> (les effectifs d'AREVA ont fondu de 75.000 salariés à une prévision de 35.000 à l’horizon 2017).
> - des promesses du soutien financier d’un État qui n'a plus d'argent.
>
> La filière nucléaire d’EDF assure 80 % de la production d’électricité de notre pays.
>
> Les difficultés récentes du groupe ont été marquées par la sortie d’EDF du CAC 40 fin 2015, la démission de son directeur financier début 2016, la décision imposée de reprendre AREVA en faillite, l’abaissement en mai de la note du groupe par l’agence Standard & Poor’s et son déclassement par l’agence Moody’s. Ces événements posent la question du bien-fondé de la stratégie du groupe et de la responsabilité des Energies Renouvelables (EnR) dans son déclin.
>
> En analysant les faits de ces 10 dernières années, la filiale d’EDF (EDF EnR) chargée du développement des énergies Renouvelables, c’est-à-dire principalement de l’éolien, a été rachetée à prix d’or, mais elle ne représente aujourd'hui que 2% du chiffre d’affaires d’EDF et emploie moins de 1.500 salariés, soit 2% de l’effectif total du groupe.
>
> En revanche, la stratégie agressive de communication de cette filiale, appuyée par l'ADEME et le Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, a conduit à faire croire aux décideurs et aux citoyens que l’avenir d'EDF était basé sur les énergies renouvelables. Celles-ci, parées de toutes les vertus écologiques, ont pratiquement occulté les autres activités et elles ont masqué les difficultés d’EDF.
>
> Même si certaines EnR présentent à terme un intérêt, elles sont peu productives, intermittentes et non rentables.
>
> L’éolien, par exemple,ar érigé en symbole de l’avenir énergétique a répandu une image fausse de l’ensemble du groupe EDF en faisant croire que cette énergie allait remplacer le nucléaire. L’éolien a complètement cannibalisé médiatiquement les autres filières.
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> La situation actuelle montre que le groupe EDF n’a plus aujourd’hui les ressources financières suffisantes pour faire face dans les 25 prochaines années à des investissements stratégiques incontournables.
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> Si dans les plus brefs délais, aucune mesure majeure n’est prise, le groupe fera faillite et sera démantelé. Il entrainera la suppression de centaines de milliers d’emplois et le déclin de l’ensemble de l’industrie de la France.
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> Ces faits sont la conséquence de l’absence d’un plan stratégique à long terme et d’une vision claire sur les orientations du groupe. Depuis 15 ans l’Etat Français n’a pris aucune décision concernant la poursuite ou l’abandon de la filière nucléaire qui est la clé fondamentale d’EDF.
>
> Les gouvernements, et les 14 ministres de l’environnement et de l’énergie qui se sont succédés, ont louvoyé. Lors du Grenelle de l ‘environnement cette question primordiale n’a même pas été abordée et le programme des 50% de la Transition Energétique de François Hollande qui lui a succédé n’a fait qu’ajouter la confusion et la duplicité.
>
> Pourtant la décision de continuer ou d’arrêter la filière nucléaire est fondamentale, elle détermine non seulement l’avenir des 58 réacteurs actuellement en fonctionnement, mais aussi tous les investissements à long terme éventuels, concernant les nouveaux réacteurs en France et à l’exportation. Les autres programmes ne sont que des conséquences. Cette question est incontournable.
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> La situation critique actuelle du groupe montre que, si en 2001 la possibilité de fermer la filière nucléaire d’EDF était encore envisageable, il est à craindre que cette option ait dépassé aujourd’hui toutes les limites des moyens financiers d’EDF et de l’Etat français.
>
> Scénario arrêt du nucléaire : coût supérieur à 500 milliards d’euros ?
>
> Le coût de la fermeture des 58 réacteurs en fonctionnement, leur démantèlement et le remplacement par des énergies renouvelables appuyées par des moyens de production indispensables à leur intermittence (centrales à gaz et à charbon principalement) engendreraient un montant d’investissements qui dépasserait 500 milliards d’euros. (1)
>
> Cette option entrainerait la construction de centrales thermiques pour assurer une production d’électricité et aurait pour conséquence, comme en Allemagne, une augmentation massive des émissions de GES par la France, contraire aux décisions européennes et à l’inverse de toute la politique internationale prônée par notre pays notamment lors de la dernière COP 21.
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> Scénario du maintien du nucléaire : coût estimatif 150 à 200 milliards d’euros
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> Pour mettre EDF à flot et assurer son développement cette somme serait à investir dans les 15 prochaines années (2) parallèlement à des mesures draconiennes d’économies qui devraient être appliquées.
>
> Partant du principe que la capacité d’emprunt d’EDF a atteint un seuil limite et que EDF doit rester un groupe stratégique contrôlé par l’état, les seuls paramètres maitrisables par le gouvernement actionnaire pour apporter de l‘argent à EDF sont les tarifs de l'électricité des particuliers.
>
> En 2016, 150 TWh électricité (35% du total de la consommation) sont vendus aux ménages à un prix de l’ordre de à 150 euros le MWh.
>
> Une hausse de 10% du tarif de l’électricité correspondrait à 15 euros le MWh soit un bénéfice de 2,2 milliards d’euros par an pour EDF.
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> Le doublement du tarif apporterait 22 milliards par an. Ce qui permettrait d’atteindre les 150 à 200 milliards nécessaires dans une période de 10 à 15 ans suivant le rythme acceptable pour cette hausse.
>
> Cette augmentation difficilement supportable pourrait être moins importante s'il était possible de la répercuter sur l’ensemble des consommateurs d’électricité (transports, professionnelles, PME/PMI, entreprises) qui représentent 65% du total de la consommation française. Mais en dehors du fait que ceux-ci répercuterait ces hausses sur la vente des biens ou des services donc principalement sur les consommateurs français, il n'est pas du tout évident qu'ils puissent accepter de telles nouvelles charges qui mettraient en péril la compétitivité de leurs entreprises soumises à la loi du marché.
>
> Des mesures d’économies immédiates seraient à prendre pour arrêter le programme ruineux des EnR actuelles et (solaire et éolien terrestre). Elles permettraient une économie de 2 à 7 milliards d’euros par an. Il serait aussi nécessaire de mettre en place un moratoire concernant l’éolien offshore dont les pertes programmées sont évaluées d’ici 3 ans de 4 à 6 milliards d'euros par an.
>
> Cinq décisions pour sauver EDF
>
> 1) Doublement du tarif d’électricité des particuliers (par exemple augmentation des tarifs de +30% par an dans les 3 prochaines années puis stabilisation).
> 2) Grand carénage des réacteurs existants et étude de nouveaux investissements. Les EPR ne sont pas la seule option à envisager. Nécessité prioritaire de la mise aux normes de sécurité des réacteurs pour s’assurer l’absence totale de risques durant leur exploitation
> 3) Arrêt du programme des EnR raccordé au réseau (Eolien et Solaire terrestre) (économie de 2 à 7 milliard d’euros par an)
> 4) Moratoire sur l’offshore en attente de technologie plus performante (économie de 4 à 8 milliards d’euros par an à l’horizon 2020)
> 5) Négociation concernant les montants et le financement des retraites des salariés d’EDF.
>
> Il ne serait anormal de maintenir des avantages acquis abusifs en les faisant supporter par les ménages français à qui un effort financier gigantesque serait demandé
>
> Conclusion
>
> Si rien n’est fait EDF sera probablement démantelé à terme et repris par des concurrents principalement étrangers. La France perdra la maîtrise de la production de l’énergie électrique un domaine stratégique dont le reste de soin tissu industriel dépend. Dans ce cas la suppression de centaines de milliers d’emplois et le déclin de l’ensemble de l’industrie de notre pays est à craindre.L’arrêt du programme des EnR (Solaire et éolien) est une priorité pour contribuer à faire des économies, sortir le groupe de l’impasse financière actuelle et assurer son développement.
>
> Jean-Louis Butré, président de la Fédération environnement durable (FED).
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annexes ( hypothèses retenues)


> (1) Aperçu des besoins  financiers en  cas de l’arrêt  du nucléaire : 400 à 550 milliards d’euros
>
  •  Reprise  et restructuration  d’Areva en faillite : 4 à 6 milliards d’euros
  • Mise en service aux nouvelles normes des 2 EPR : 10 milliards d’euros ? (Flamanville+ Finlande)
  • Démantèlement des 58 réacteurs nucléaires + 1EPR existant : 150 à  300 ? milliards d’euros
  • Retraites des salariés EDF (non provisionnées)  60 milliards d’euros (*)
  • Financement indirect (CSPE ou autre) pour l’Importation et implantation de 50.000 éoliennes et/ou offshore : 125 milliards d’euros (nécessaires à la production de  l’équivalent de 40% à 50% de  l’électricité nucléaire actuelle)
  • Construction de 20 centrales thermiques à charbon : 15 milliards d’euros pour produire l’équivalent de 40% de la production d’électricité nucléaire actuelle.  Le reste étant  déjà assuré par l’hydraulique)
  • Nouveau réseau électrique ERDF  raccordement après éoliens : 40 milliards d’euros

> >
> (2) Aperçu des besoins  financiers dans le cas de la poursuite du nucléaire : 150 à 180 milliards d’euros
> >
  •  Reprise  et restructuration  d’Areva en faillite : 4 à 6 milliards d’euros
  • Mise en service aux nouvelles normes des 2 EPR :   10 milliards d’euros ?
  • Projets des 2 EPR en Angleterre "Hinkley point" : 27 milliards d’euros
  • Grand carénage des 58 réacteurs nucléaires existants : 50 à 80 milliards d’euros
  • Retraites des salariés (non provisionnées)  > 60 milliards d’euros (*)
  •  Arrêt des pertes annelles actuelles due à l’éolien terrestre + solaire : 2 à 4 milliards d’euros /an en hausse rapide  qui atteindra  7 à 8 milliards d’euros par an à l'horizon 2023
  • Arrêt des pertes annuelle programmées concernant l’Éolien offshore … 4 à 6  milliards d’euros par an à l’horizon 2023  
  • Réseau à moderniser (ERDF )  5 à 10 milliards d’euros ?

Paris le 17 mai 2016


Cordialement
Jean-Louis Butré
> Président
Fédération Environnement Durable

Les français au lieu de taper sur les flics, et de manifester contre la loi travail, feraient mieux de se mettre au travail, et de réfléchir aux vrais problèmes qui minent notre société : 
- tout d'abord s'informer, en ne prenant pas pour argent comptant les dires de nos élus et des médias dominants
- avoir le courage de s'exprimer quand on est en désaccord avec les mauvais choix de nos élus locaux ; avant de refaire le monde, balayons d'abord devant notre porte.

L'éolien est parmi toutes les problématiques qui minent notre société, un exemple très illustratif
- scandale financier, économique, social, environnemental, énergétique
- des décisions prises d'en haut avec des responsables qui sont loin d'être clairs (voir l'affaire Baupin)
- une pression sur les petits élus à la recherche de rentrées financières .
- en Lozère un risque évident d'abandon de la Margeride et des rebords de l'Aubrac qui sont devenu un terrain de chasse des promoteurs.

Et pourtant la cour d'appel de Lyon vient de confirmer l''annulation du schéma régional éolien de l'Auvergne pour absence d'évaluation environnementale ; ce que nous avons toujours expliqué en ce qui concerne le schéma du Languedoc Roussillon que nous avons attaqué en recours pour annulation à la cour d'appel de Marseille ; nous attendons dans les mois qui viennent la décision de cette cour, en espérant qu'elle sera plus cohérente que le tribunal administratif de Montpellier qui avait rejeté notre recours, en dédaignant nos arguments pourtant fondés en droit.

Une enquête est en cours à Arzenc de Randon pour un défrichement afin de permettre le doublement d'un projet autorisé derrière le lac de Charpal. Encore un espace patrimonial menacé