Nous vous invitons à lire l'article de Contrepoints, qui nous amène à nous poser des questions, sur la vague médiatique de ces dernières années sur le réchauffement climatique, avec l'affichage du GIEC, qui aujourd'hui se contredit par la reconnaissance de son vice-président que la température moyenne de la terre n'a pas évolué ces quinze dernières années.
Qui croire face à des enjeux écologiques, économiques, sociaux qui seront posés à nos enfants ; il est évident que le problème énergétique en est un, et que l'on ne pourra pas éternellement puiser dans les ressources fossiles.
Néanmoins ce n'est pas une raison pour couvrir la France dans l'immédiat d'un mitage informe d'éoliennes industrielles qui nécessitent lors des productions de pointe, des systèmes de stockage de l'énergie, systèmes que l'on sait pas faire actuellement dans des conditions économiques raisonnables.
En Lozère nous posons la question de faire des choix qui respectent nos territoires ; il n'y a pas urgence de couvrir la Margeride par ces grands équipements industriels hors d'échelle et inapropriés dans ces grands espaces naturels. Aujourd'hui derrière le faux discours de la solidarité, de la sortie du nucléaire, de la soit-disante lutte inefficace contre l'effet de serre, certains élus sont sollicités par les promoteurs éoliens et surtout ne voient que les retombées contestables d'un retour de fiscalité qui se fait sur le dos des consommateurs.
Oui il y a bien un dérèglement climatique, ce n'est pas la première fois ; en Lozère il suffit de se documenter sur l'histoire du Mont Lozère, pour savoir qu'il y a quelques siècles, il y avait une implantation humaine en altitude, bénéficiant d'une période de réchauffement.
Sachons raison garder, et privilégions aujourd'hui des filières qui correspondent à nos territoires et créent réellement de l'emploi (filière bois énergie, méthanisation, isolation de l'habitat), et même la micro-hydraulique, alors que l'on est en train de la saborder, comme au vu de l'exemple de la centrale de Prades, qui ne gène personne, et qui est même un repère historique de nos anciens moulins sur le Tarn, en relation avec la culture des céréales sur les Causses.
Nos espaces dégagent un sérénité, qu'il nous faut intégrer dans nos actes
Nous sommes effectivement dans une période de dérèglement climatique, et même une période de dérèglementation par la mondialisation ; ce n'est pas une raison de faire n'importe quoi.
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