Nous vous mettons en lien un article de Midi Libre Mende concernant la réunion annuelle des commissaires enquêteurs de Lozère. Vous y
trouverez aussi en bas de page notre commentaire rappelant notre courrier au président du
tribunal administratif de Nîmes. (C’est ce président qui nomme les commissaires
enquêteurs de Lozère).
--- Nous ne mettons pas en cause la partialité de tous les
commissaires enquêteurs, d’ailleurs nous avons reconnu dans une de nos pages la capacité de recul critique de la commissaire enquêteur du projet éolien de la Boulaine, et ce malgré notre doute initial que nous avions formulé dans notre lettre
au président du tribunal administratif.
--- Vous noterez néanmoins que le délégué départemental des
commissaires enquêteurs de Lozère, est
celui qui a donné un avis favorable au projet éolien de la Villedieu, commissaire
qui en permanence à la mairie de la Villedieu nous avait semblé attentif et à l’écoute
de nos arguments, mais qui une fois que nous avions le dos tourné, nous a
considéré comme parties négligeables et
sans doute incompétents face pour lui à « l’impartialité évidente »
du promoteur et des bureaux d’études payés par ce promoteur.
Nous aurions aimé un article un peu plus critique du
journal.
Nous vous mettons aussi en lien un article de 48 Info sur « L’écologie en Lozère » qui nous amène à faire les observations suivantes :
--- Tout d’abord le journal devrait faire la différence entre l’écologie qui est une discipline scientifique, et les politiques et démarches environnementales
qui portent aussi bien sur des mesures réglementaires, des mesures d’incitations,
que sur des choix techniques et économiques, en fait des choix de société.
--- Parler d’environnement et non d’écologie en Lozère, c’est
aller bien au-delà du vent et de l’eau : c’est l’agriculture, c’est les
milieux, les paysages, c’est la biodiversité, les transports, le cadre de vie,
les risques, la forêt, le débat sur les grands équipements dont l’éolien
industriel, et plus encore….
--- Oui notre environnement en Lozère est un potentiel de
développement économique et d’emplois, à la condition de ne pas brader notre
environnement aux spéculateurs de l’éolien, comme semble le trouver de bon aloi
les termes de l’article.
--- A ce sujet la Lozère ne manque pas d’air, mais au sens
qualitatif, car au sens quantitatif nous ne sommes pas dans une zone très ventée,(une moyenne de 4 à 5m/s sur la Margeride) , et si filon prometteur il y a ce n’est pas le vent qui attire les
spéculateurs mais les nombreux avantages de la fiscalité et des subventions, et la sous information de certains élus. Le
« n’en déplaise aux oreilles sensibles » signifie que le journal ne
suit pas l’actualité, comme pour de nombreux scandales sanitaires, il faut du
temps pour que la presse se saisisse de dossiers sensibles, malgré ce, la problématique du bruit des éoliennes ne peut plus être étouffée, et on en parle.
--- L’information la plus réaliste est celle de dire que le Nord
Est de la Lozère va être »assiégée » par le mitage éolien ; et
ça nous le prédisons depuis longtemps en ce qui concerne la Margeride.
Mais les médias peuvent être réactifs sur la problématique de l'éolien industriel, ce devrait être le cas de l'émission "Pièces à conviction" sur Fr3 programmée ce mercredi . L'association pour la protection des Bassins du Bès et de la Truyère le rappelle dans son dernier message
Mais les médias peuvent être réactifs sur la problématique de l'éolien industriel, ce devrait être le cas de l'émission "Pièces à conviction" sur Fr3 programmée ce mercredi . L'association pour la protection des Bassins du Bès et de la Truyère le rappelle dans son dernier message
Raison de plus pour être vigilants, et demander à notre
presse locale de faire une vraie information sur cette problématique
(dégradation de nos espaces de vie, impacts négatifs sur l’attractivité, sur le
tourisme, sur l’emploi de proximité, sur la dynamique démographique, …..)
Pour comprendre l'attractivité de notre territoire, il suffit ce printemps le matin et le soir, d'aller à Aumont Aubrac ; avec le chemin de Saint Jacques, le chemin Urbain V, le chemin de Saint Guilhem, il y a une animation dynamique. Et ça c'est un filon bien plus prometteur que le mirage de l'éolien industriel.
Pour comprendre l'attractivité de notre territoire, il suffit ce printemps le matin et le soir, d'aller à Aumont Aubrac ; avec le chemin de Saint Jacques, le chemin Urbain V, le chemin de Saint Guilhem, il y a une animation dynamique. Et ça c'est un filon bien plus prometteur que le mirage de l'éolien industriel.
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