Une nouvelle proposition de schéma régional éolien est consultable sur le site de la DREAL ; la fameuse banane verte des zones propices à l'éolien n'existe plus ; mais le document est toujours aussi contestable.
On vous le mettra en ligne ultérieurement .
Pour l'instant regarder bien l'extrait ci-dessous, il ne porte pas le titre enjeux de paysage, par contre la légende comporte bien une hierarchie des enjeux, mais on ne sait pas lesquels.
Il est toujours affiché un enjeu faible sur la Margeride, on suppose au titre des paysages ; c'est scandaleux car il n'y a pas de réel diagnostic paysager dans ce schéma ; l'affichage des périmètres des unités paysagères de l'atlas de paysages ne veut rien dire ; or ce même atlas présente une cartographie des enjeux majeurs qui n'est pas reprise. Vous pouvez aller le consulter sur le site de la DREAL
Par exemple la vallée de l'Enfer jusqu'au Roc de Peyre y est affiché comme un secteur à préserver au titre des paysages, ce n'est pas repris.
Au niveau de ce même Roc de Peyre, sur la carte ci-dessous vous avez 2 taches rouges qui correspondent aux 2 sites classés protégés du Baou de l'Estival, et du château de Combettes ; et une circulaire ministérielle relatif à l'éolien dit qu'il faut préserver les cones de visibilité du patrimoine protégé dans un rayon de 10 à 15km.
Sur ce même secteur vous avez le site amblématique de Javols, et bien entendu le site reconnu du Roc, avec un avis du préfet de région qui conclut que les lieux sont incompatibles à l'éolien industriel.
Et malgré ces patrimoines très rapprochés on continue à déclarer que le secteur comporte un faible enjeu.
On prend les lozériens pour des imbéciles, en méconnaissant en toute connaissance la valeur de notre patrimoine, en ne respectant pas un minimum de conscience professionnelle en matière de paysage, en ne respectant pas les consignes ministérielles sur les précautions en matière de patrimoine.
Ce secteur a les mêmes valeurs patrimoniales que les gorges du Tarn, il est protégé par les mêmes protections juridiques.
Ne laissons pas brader notre territoire
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