lundi 7 novembre 2011

paysage éolien margeride saint sauveur de peyre

Oui en Margeride nous avons un cadre de vie exceptionnel ; des paysages encore intacts, des grands espaces naturels reconnus par les professionnels et que tout le monde apprécie.
Dans la presse locale ce patrimoine est reconnu ; deux articles récents dans Lozère Nouvelle rappellent le potentiel de ce patrimoine.
·         - Le préfet avant de rejoindre son poste sur l’Ardèche, a fait part de ses impressions sur le département : il a affiché son expertise sur la qualité de nos paysages, et sur ce potentiel d’un développement économique axé sur un tourisme « vert » de qualité.
·        -  Notre nouveau sénateur a fait part de son analyse sur ce tourisme qui peut et qui doit se développer  au travers d’une politique dynamique, qui pour l’instant sur le département est en état de sommeil.
Nous sommes en accord avec ces positionnements ; encore faut-il que nos paysages soient respectés.  La reconnaissance du label UNESCO sur les Causses et les Cévennes devrait inciter nos élus à plus de dynanisme et de clairvoyance.
Cette reconnaissance ne doit pas occulter le patrimoine de notre Margeride, et laisser faire les promoteurs éoliens se rabattre sur la Margeride, pour implanter des projets industriels hors d’échelle sans réflexion sur l’avenir de notre pays et sans concertation.
Le projet de Saint Sauveur de Peyre est le bon exemple de ce qu’il ne faut pas accepter. Notre association continue à être vigilante pour que le permis de construire soit refusé.
Le nouveau préfet n’a pas encore pris de décision sur ce permis de construire ; nous lui avons fait parvenir tout un ensemble de motifs qui permettent de justifier juridiquement un refus.
Le conseil d’Etat vient de confirmer l’annulation du permis de Trélans au titre du paysage. Sur le projet de Saint Saint Sauveur de Peyre, les motifs de refus que nous soulevons sont plus nombreux et plus argumentés que ceux du recours sur le projet de Trélans. Par exemple nous  justifions un motif de refus par la présence proche du Château de Combettes qui a été classé au titre de la loi de 1930 sur les sites classés, après avis de ce même Conseil d’Etat. Le Conseil d’Etat ne pourrait manifestement pas se déjuger dans le cas d’un recours administratif contre le permis de construire du projet de Saint Sauveur.
ci-dessous un panorama magnifique de Saint Sauveur de Peyre

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire