Pour un respect démocratique de notre environnement en Lozère

Nous rappelons à votre lecture ce texte de 2016 de hauts fonctionnaires, qui resituent de façon claire les erreurs de l'éolien en France.

Le Figaro à repris ces arguments dans un article de cette fin de mois de juin ; c'est d'actualité car le gouvernement devrait sans tarder repréciser ses orientations en matière de développement des énergies renouvelables. Cela ne nous empêche pas d'avoir un regard critique sur cette politique qui risque de valider le principe du massacre de nos espaces ruraux de montagne en Lozère, par ces énormes machines, avec la prolifération de mats en acier ou en béton comme ceux du projet éolien des Taillades.

Sur ce projet, nous avons tous les signes inquiétants d'un système qui veut nous imposer ses solutions non pas pour le bien public, mais pour faire du fric sur le dos de consommateurs, qui ne semblent plus savoir ce que sont la démocratie, les principes de concertation et de gestion de nos choix d'aménagement.
- une commissaire enquêteur qui donne un avis favorable en faisant du copie coller des arguments du promoteur et des services, sans recul sur les enjeux locaux soulevés lors de l'enquête publique, mais il vrai comme elle l'écrit "la nuit les gens ils dorment", pour rejeter d'un revers de main les remarques sur les futures pollutions lumineuses de ce mauvais projet, alors que le secteur vient de valider une politique de valorisation de nos nuits étoilées de Lozère.
- un projet qui est un non sens par rapport aux enjeux patrimoniaux de ce secteur du massif des Taillades (Stevenson, Regordane, Notre Dame des Neiges, Garde Guérin, Chassezac, etc...), et qui est en contradiction avec des  études des services de l'Etat.
- des travaux qui ne respectent même pas les engagements du dossier validés par une autorisation administrative ( décapage important non prévu d'un secteur naturel de montagne , réalisation d'une nouvelle section de chemin d'accès sans autorisation, apport de mats en béton au lieu des mats prévus au dossier en acier, travaux dans des secteurs fragiles de sources, d'écoulements d'eau,  alors que se tient en Lozère les assises de l'eau, et plus encore...).

Pour l'instant les services de l'Etat ont pris un arrêté de suspension des travaux, alors qu'ils pourraient engager une procédure de retrait de l'autorisation ; ce qui serait la meilleure solution face aux enjeux patrimoniaux de ce secteur de Lozère.

L'abbaye de Notre Dame des Neiges est plus durable que ces énormes machines éoliennes dont l'intérêt n'est pas démontré ; respectons son environnement millénaire.