vendredi 25 janvier 2019

Nos médias ne sont finalement pas si neutres en matière d'information

Essayons d'analyser un peu ce qui se passe aujourd'hui en matière d'information.

Hier soir lors du débat sur la 2 dans le cadre du Grand Débat National il était intéressant d'analyser les propos des intervenants.
Tout d'abord saluons les journalistes qui ont essayé de gérer au mieux ce débat ; ils devraient néanmoins établir un principe de régulation : toute personne qui coupe la parole d'un intervenant devrait être exclue du débat après 3 à 4 rappels à la règle par un jury approuvé au préalable par l'assistance. Sinon c'est la foire d'empoigne, ou (et) la perturbation par quelques "spécialistes" habitués des débats politiques foireux. Et saluons au passage la bonne tenue des ministres, du représentant de la CFDT, et de quelques autres qui ont su se placer dans un vrai débat démocratique.

Mais maintenant analysons quelques non-vérités qui deviennent la vérité suite à un matraquage médiatique de ces 2 dernières années par rapport à notre président.
- tout d'abord le reproche systématique des quelques mots du président souvent sortis du contexte, sont devenus une critique majeure, soit disant objective, alors que la réalité d'un parler vrai demandée après les hésitations de Hollande étaient demandée lors des présidentielles. Mais aujourd'hui  une interprétation grossière systématiquement sur les ondes et dans la presse est devenue une vérité populaire, et il parait que le peuple a toujours raison.
- il est même maintenant parlé de la non légitimité du président, soit disant élu avec environ 20% des voix ; une contre vérité encore le résultat des discours foireux repris médiatiquement de certains politiques qui ont pris une claque aux dernières élections. Mais c'est devenu une vérité pour le peuple, mais quel peuple ?????.
- de même, soit disant que tout va mal en France. Il faut raison garder, ce n'est pas parce que une centaine de milliers de personnes manifestent, que la France est au bord du gouffre. Mais si les français continuent à être aveugles, ce ne sera pas un gouffre mais des violences inadmissibles et une récession sociale et économique.
 
Il faut donc reprendre un débat sérieux, ce qui n'est pas toujours le cas, car on reste dans des affirmations générales, et il faudrait débattre de façon plus précise.
Et bien parlons de la transition écologique, ce n'est pas facile quand un directeur de la météo de France 2 s'est fait viré car il osé dans un livre s'exprimer librement et sans fake-news sur le sujet.
Lors du débat il a été soulevé la nécessité de booster la politique de l'isolation des bâtiments, mais pas un mot sur ce qui a provoqué la crise des gilets jaunes, à savoir l'augmentation des taxes sur les carburants pour faire face aux subventions exorbitantes aux promoteurs de l'éolien et du photovoltaïque. Sur ce sujet c'est l'omerta.

Et pourtant il y aurait bien des choses à dire : le discours dominant aujourd'hui porté par la majorité des médias c'est de soutenir le développement de ces énergies renouvelables pour lutter contre les gaz à effets de serre. Et là bien sûr on s'appuie sur les données du GIEC, et on rajoute que c'est pour réduire les capacités du nucléaire, alors que le discours récent du GIEC c'est aucontraire de développer de part le monde l'énergie nucléaire.

Et là bien entendu tout le monde est muet dans les médias.

Et le sujet qui a été occulté, c'est celui du développement d'une activité créatrice d'emplois et de richesses permettant à la fois de réduire les prélèvements sociaux, et les prestations sociales, pour une société plus juste et confiante dans l'avenir.

Et sur ce sujet avec l'importation massive d'éoliennes et de capteurs photovoltaîques grâce à de généreuses subventions nous avons tout faux.



Et en Lozère, dans le département avec une altitude moyenne la plus élevée de France, sachons que nous pouvons avoir une hauteur de vue en participant à ce Grand Débat National.
 

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